Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Realms
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - février 1992)


Que les écrans proches de Populous et autre Powermonger ne vous induisent pas en erreur : Realms n'est en fait qu'un jeu de guerre certes très bien réalisé et enrichi d'une gestion complémentaire, mais finalement assez classique. Il vous fera cependant prendre du bon temps.

Realms

Un royaume à conquérir

Lorsque nous avions eu l'occasion de voir sur différents salons les premiers écrans de Realms, le jeu semblait se rapprocher de Populous ou Powermonger. En fait, il n'en est rien et ce logiciel s'apparente bien plus à un jeu de guerre enrichi de gestion, un peu à la façon des jeux de Koei (Nobunaga's Ambition et autres Bandit Kings Of Ancient China).

Le thème est le suivant. Le roi votre père vient de mourir, vous laissant un royaume en proie aux appétits de vos agressifs voisins. Parviendrez-vous à unifier l'ensemble de la contrée, en soumettant à la force de l'épée les différentes villes ennemies ? En dehors du scénario simple d'initiation, neuf autres mondes vous sont proposés, mettant en scène des races et des structures différentes (facilité de communication, importance des mers voire royaume sous-marin). Que ce "faible" éventail de scénarios ne vous trompe pas : un scénario identique ne sera jamais vraiment le même, le programme se chargeant de la reconstruction du monde dans certaines limites.

Realms

Un jeu de guerre

Avant de commencer, vous allez pouvoir juger des forces en présence et choisir le camp en conséquence : orque, elfe, nain, amazone, etc. Ne vous laissez pas abuser par l'étendue de départ : un royaume plus grand, s'il apporte plus de revenus, est aussi plus difficile à défendre. Le jeu se déroule de manière particulière et finalement assez ergonomique. Dans l'écran principal, tout se joue en temps réel, tandis que les écrans secondaires, d'informations surtout, vous laissent tout le temps de prendre les décisions.

La première chose à faire en début de partie est de renforcer les villes les plus proches des ennemis. Pour cela, deux techniques : soit améliorer la défense de la ville en construisant des murs de bois ou de pierre, soit lever une armée. Cette seconde méthode, quand elle est possible (ressources en hommes suffisantes), a ma préférence, car les armées peuvent ensuite être déplacées vers d'autres missions. Ces armées sont de deux types : fantassins ou cavalerie aux pouvoirs complémentaires. Leur équipement va dépendre de vous armures : légères ou lourdes, boucliers variés, différentes armes de combat rapproché et de jet. Fiez-vous aux indications données pour chaque race. Ainsi les elfes sont remarquables avec des armes de jet et les nains redoutables une hache à la main.

Realms

L'écran des villes vous permettra aussi d'acheter du grain, des terres ou de vous occuper de la santé de vos gens, toute chose contribuant à l'expansion de la population. Une fois protégé de manière relative, vous allez pouvoir vous intéresser à la conquête de vos voisins. Avant de commencer une campagne, vérifiez tout de même sur la carte générale qu'un de vos ennemis n'ait pas eu la même idée ! Rassemblez une armée importante et complémentaire (fantassins et cavaliers légers et lourds) et dirigez-la vers une ville ennemie proche.

Une fois aux portes de la ville, votre armée va l'assiéger, ce qui va prendre un certain temps. Toutefois, l'issue peut être accélérée de différentes manières : la ville peut proposer de vous payer un tribut. Si vous l'acceptez, vous serez obligé de lever le blocus (temporairement au moins, car rien ne vous empêche de revenir quelques secondes plus tard !). Dans d'autres cas, des armées ennemies vont venir au secours de la ville assiégée. Un combat détaillé style jeu de guerre peut alors survenir dans certaines circonstances. Vos différentes unités sont représentées indépendamment.

Avant de commencer le combat, vous pourrez vous informer de leur importance mais aussi modifier la formation. Une fois le combat commencé, tout se déroule en temps réel. Essayez donc de planifier à l'avance une tactique gagnante (faire avancer une unité "appât" pour attirer l'ennemi dans un piège, avancer à portée de tir et détruire l'adversaire par des armes de jet quand il n'en a pas, etc.), mais il faut aussi être prêt à parer rapidement à une éventualité nouvelle attaque, voire à battre en retraite pour épargner vos troupes. Lorsqu'une ville ennemie se rend, vous avez plusieurs possibilités : annexer la ville, la piller, la ravager ou même la raser. Il est bien évident que l'adversaire vous en voudra d'autant plus que votre attitude aura été dure, ses ripostes risquant de ne pas être plus tendre.

Une pincée de gestion

Comme dans tous les conflits, l'argent est le nerf de la guerre. Dans Realms, les taxes sont collectées dans vos différentes villes et sont acheminées automatiquement vers la capitale. Toutefois, pour en bénéficier, il faut qu'il existe une possibilité de transport entre vos différentes villes. Vous pourrez d'ailleurs changer le parcours de la collecte des impôts pour optimiser l'opération. Le programme vous laisse moduler l'impôt entre certaines limites.

Realms

L'autre manière de récupérer de l'argent est de le réquisitionner directement dans chaque ville. Beaucoup moins bien vue, cette méthode vous sauvera pourtant de la catastrophe pour parer à une famine ou à une épidémie quand les caisses de l'État sont vides !

Bilan

La réalisation est d'un excellent niveau. Les écrans de jeu sont variés et souvent bien travaillés. Le défilement sur carte est rapide et fluide et les animations complémentaires lors des combats apportent une dimension supplémentaire au jeu. La musique d'ambiance est agréable, mais un peu lassante à terme. De plus quelques bruitages d'action n'auraient pas déparé le programme. L'ergonomie tout souris se montre agréable et la boule de cristal, qui vous tient au courant de tous les évènements marquants, évite de se laisser déborder par les informations.

Le logiciel se montre bon stratège sans pour autant pouvoir prétendre au génie. Avec la technique que j'utilise (renforcer mes positions, laisser les autres protagonistes s'affaiblir mutuellement, puis saper peu à peu le moral par des attaques puissantes), la victoire est quasi certaine. Les différents scénarios apportent en revanche chacun leur originalité, certains offrant une importance prépondérante au transport des troupes par bateau ou à la position géographique.

En conclusion, Realms est un jeu de guerre vraiment bien réalisé qui souffre cependant d'être un peu trop facile et finalement trop classique. Mais il vous tiendra cependant un long moment devant vos écrans.

D'autres avis

Je serai tout à fait de l'avis de Jacques Harbonn. Realms est un jeu de guerre assez prenant, servi par une réalisation sans faille pour ce type de programme d'ordinaire assez austère. Je lui reprocherai cependant un terrain de jeu un peu restreint et surtout de n'avoir ni la profondeur d'un vrai jeu de guerre, ni celle d'un jeu de stratégie pure. Je ne doute pas cependant que ces "défauts" attireront au contraire les joueurs novices qui pourront s'initier aux jeux de guerre sans pour autant se prendre la tête [Spirit].

Lorsqu'on le prend en main, Realms a l'air d'un logiciel immense doté d'une infinité de possibilités. Et puis, lorsqu'on s'y met, on se rend compte que le jeu n'est en fait qu'un jeu de guerre agréablement mis en scène. J'avoue avoir été un peu déçu car j'attendais un jeu de plus grande envergure. Cependant, Realms a de nombreuses qualités et il saura plaire aux amateurs de stratégie et au médiéval fantastique. La réalisation est correcte sans plus (avec une belle présentation) et l'ergonomie honnête sans être toutefois la plus intuitive du monde. Les graphismes sont jolis quoique un peu ternes à mon goût. Un grand coup de chapeau à Virgin qui a fait traduire intégralement le jeu et son manuel. Une attention encore trop rare qui mérite d'être signalée ici [Guillaume le Pennec].

Nom : Realms.
Développeurs : Graftgold.
Éditeur : Virgin Games.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 8/10.


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