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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Push-Over
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - juillet 1992)
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Décidément, Ocean frappe très fort ce mois-ci, avec des bijoux tels que Hook ou Epic version PC.
Annoncé comme le successeur de Lemmings,
Push-Over ne déçoit pas et mérite une place sur le podium aux
côtés des deux grands. Un programme incontournable pour tous les amateurs de réflexion.
Une fourmi travailleuse
Comme tous les grands jeux, Push-Over est basé sur une idée d'une grande simplicité. Vous incarnez une petite
fourmi qui doit, d'une seule poussée, faire tomber des dominos en cascade. A vous de préparer le terrain, en
déplaçant au besoin certains dominos, et de choisir l'endroit et le sens de la poussée initiale.
Bien entendu, de nombreux éléments vont venir compliquer le jeu. Tout d'abord, le parcours est très tourmenté,
composé de multiples plates-formes situées à différents niveaux. Vos possibilités d'accès sont restreintes
aux plates-formes inférieures (saut limité) ou à celles reliées par une échelle. Ensuite, la cascade de dominos
que vous devez provoquer doit non seulement toucher toutes les briques, mais aussi se terminer par la brique
Trigger.
Le temps pour effectuer chaque tableau vous est compté. Enfin, il faut pouvoir gagner la porte de sortie.
Nombreuses possibilités
Enfilez des gants de velours, car, pour parvenir au but, vous devrez user avec une grande précision des
divers dominos spéciaux. Le Stopper forme un mur sur lequel iront rebondir les briques. Le Splitter
scinde en deux chaque moitié continuant ensuite le parcours de son côté. L'Exploder explose,
donnant accès à la plate-forme inférieure, tandis que le Bridger jette un pont entre deux
plates-formes. Le Vanish, pour sa part, disparaît au moindre contact.
Les trois dernières briques ont des fonctions plus particulières. L'Ascender permet de passer à une plate-forme
supérieure, le Tumbler roule sur lui-même tant qu'il ne rencontre pas d'obstacle et, enfin, le Delay
est capital pour régler les problèmes désynchronisation.
Comme vous le voyez, les possibilités sont immenses, d'autant qu'elles se combinent entre elles. Fort heureusement,
la progression de difficulté est menée de main de maître et l'on s'initie en douceur aux pièges et astuces
divers. Dans les premiers niveaux, il suffit souvent de déplacer une ou deux briques et le tour est joué.
Mais, progressivement, le jeu va se compliquer. Les briques spéciales se multiplient, augmentant d'autant l'éventail
des possibilités. Il faut jongler alors avec les changements de plates-formes, parvenir à la synchronisation
adéquate pour que le Trigger soit le dernier à tomber et, parfois, agir aussi en cours de cascade pour compléter
un assemblage ou gagner la sortie future.
La gestion des échecs est parfaite, chaque niveau réussi vous donnant un point que vous pouvez utiliser pour
recommencer un tableau.
Bilan
La réalisation contribue encore au plaisir de jeu. Si votre fourmi est petite (plates-formes multiples oblige),
elle est en revanche bien dessinée et animée de manière très humoristique. Il faut la voir taper du pied
ou bâiller en vous attendant, battre des bras avant de tomber, refuser de déplacer un Trigger ou même se boucher
les oreilles et se protéger en déplaçant un Exploder ! Cet humour se retrouve d'ailleurs partout.
Les décors, point faible fréquent des jeux de réflexion, sont ici bien travaillés. Quant à l'ergonomie
à la manette, elle est tout simplement parfaite, et se double même d'un contrôle clavier. Push-Over est
l'un des grands jeux de l'année et vous devez absolument le posséder, à moins que l'abus de jeu de tir
ne vous ait transformé la cervelle en sauce blanche !
D'autres avis
Push-Over est tout simplement génial, et je n'admettrai pas que l'on me contredise ! Côté originalité,
il n'a rien à envier à Lemmings, pourtant un incontournable en ce domaine. Même le tableau de présentation
et d'entrée des codes profite de cette originalité. Quant au jeu lui-même, il vous prend à la gorge
et ne vous lâche plus. Dès que l'on aborde les niveaux supérieurs, les défis sont à la mesure des meilleurs.
Heureusement qu'il y existe des codes pour pouvoir dormir un peu ! Ocean a vraiment réussi là un coup
de maître. J'espère qu'il ne s'arrêtera pas en si bon chemin et sortira dans la foulée des disquettes d'extension.
Mais je parle et ma fourmi s'impatiente. A plus !
[Spirit].
Nos éditeurs ont décidément des vocations d'entomologistes : après les fourmis de Sim Ant et les insectes
variés d'Apidya, voici les fourmis-lemmings de Push-Over. Autant le dire tout de suite, le croisement est
réussi et donnera probablement une longue descendance de clones de Push-Over et autres disques d'extension.
Cependant, je vais oser braver les foudres de Spirit : ce jeu n'est pas génial. Tout au plus peut-on
le qualifier de presque génial. Pourquoi presque ? Pour des petits riens qui, sans être vraiment gênants,
produisent quand même une impression négative. Par exemple, les mimiques du personnage sont vraiment très
drôles mais la taille du sprite permet juste de les deviner... Le marquage des dominos est loin
d'être évocateur : pourquoi ne pas avoir choisi des logos clairs plutôt que ces traits ésotériques ?
Les décors sont sympathiques mais on a déjà fait beaucoup mieux sur Amiga. Bon. J'arrête là car Spirit
vient de sortir son Smith & Wesson... En conclusion, Push-Over est un très bon jeu mais il est possible
que vous n'y soyez pas sensible. Alors, testez-le d'abord
[Piotr Korolev].
Nom : Push-Over.
Développeurs : Red Rat Software.
Éditeur : Ocean.
Genre : jeu de réflexion.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
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