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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Prime Mover
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - mars 1993)
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Après le récent Road Rash
et l'excellent No Second Prize, voici que Psygnosis se lance dans la course avec
Prime Mover.
Ayant quasiment craqué à l'époque pour No Second Prize, c'est avec une certaine fébrilité que je charge
la première disquette dans le lecteur. Psygnosis oblige, une présentation me plonge directement
dans l'ambiance du blouson noir. Si la musique du jeu de Thalion m'avait littéralement fait
péter les tympans, celle-ci est loin d'être pourrie ! Guitare électrique, hard rock endiablé...
Génial.
Afin de vous familiariser avec les quinze circuits de la saison, l'option "practice one race"
permet de vous entraîner sur l'un des circuits de votre choix. Les autres options sont très
classiques et sans grand intérêt (générique du jeu, meilleurs scores...).
Trois, deux, un...
La première opération consiste à choisir un visage parmi les neuf disponibles. Là, vous pourrez assister
à un superbe effet de zoom, genre Super Famicom, et vous devez inscrire votre nom, taille et poids
(qui ont une incidence sur la conduite).
Après une rapide incantation, vous pouvez rejoindre la ligne de départ. Tous les concurrents sont déjà
là et ne pensent qu'à vous torcher lamentablement au démarrage. Quatre, trois, deux, un...
un bon coup de poignée et c'est parti mon kiki !
Première impression : les autres concurrents ne sont que de grosses enflures qui vous laissent comme un con
au démarrage. Mais qu'importe, il suffit de pousser les rapports à fond pour combler rapidement son retard.
A ce propos, c'est archinul puisqu'il est impossible de faire hurler le moteur, même lorsque l'on se
trouve en boîte manuelle. Le déplacement de la route est tout ce qu'il y de plus fluide dans le genre
et la moto répond correctement aux actions souhaitées. C'est alors qu'apparaît un deuxième défaut :
la moto se comporte d'une façon bizarre dans certains virages : le tarmac semble se couvrir de
glace et d'huile glissante. Les pneus de la moto semblent n'avoir absolument aucune adhérence, ce qui
génère une sensation très décevante et irréaliste. Par contre, il suffit d'aller tout droit
dans d'autres courbes pour passer sans aucun problème. Bref, c'est à croire que le pilote consomme plus
que sa bécane !
En ce qui concerne les montées et les descentes, elles se portent formidablement bien grâce à quelques effets
de perspectives très réalistes (je préfère tout de même ceux de Road Rash). Si jamais il vous arrivait de
heurter un panneau publicitaire, vous ne seriez pénalisé que par une perte de temps. En effet, vous et
votre moto êtes indestructibles, la seule manière d'être éliminé étant d'arriver quatrième.
Mais après tout, cela n'est qu'un jeu d'arcade...
Pour renforcer l'impression de vitesse, les développeurs ont ajouté une tonne de bruitages stéréo ainsi
que deux énormes ventilateurs à placer de chaque côté du moniteur, et un jerrican d'essence accompagné
d'une boîte d'allumettes. Bien que le mode d'emploi ne soit pas très explicite sur le sujet, il suffit de
mettre le feu au jerrican à l'aide des allumettes fournies et de placer le tout devant les deux ventilos
pour simuler le vent et l'odeur du moteur. Livré aussi avec le paquetage, un guide du petit secouriste
traitant des brûlures sur le visage, au troisième degré. Une excellente initiative.
Mouais
Plus rapide que son concurrent Road Rash, Prime Mover souffre incontestablement d'un manque d'intérêt
certain. Certes, l'animation est la meilleure qui soit et la jouabilité n'est pas en reste, mais le
but du jeu n'apporte pas la moindre innovation et l'on s'embête rapidement. Si les circuits ne se ressemblent
pas trop, le plus long tour se boucle en moins d'une minute trente, ce qui est vraiment trop peu.
Malgré tout, l'excellente bande sonore et la fluidité du défilement propulsent ce titre parmi les meilleurs
du genre.
Nom : Prime Mover.
Développeurs : Interactivision ApS.
Éditeur : Psygnosis.
Genre : jeu de course.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- L'animation est fluide et ça fonce énormément. L'impression de relief est assez réaliste.
- Les graphismes sont superbes, surtout sur le parcours du Brésil.
- La musique est d'enfer.
- La représentation des montées et des descentes.
- Une belle présentation.
Les points faibles :
- Les concurrents ne sont pas assez nombreux et on ne voit pratiquement personne pendant la course.
- Les décors se résument aux gros panneaux placés le long de la route, à quelques arbres et à l'image de fond.
- La physique dans les virages.
- Le joueur et la moto sont indestructibles.
- Circuits assez courts, avec peu d'intérêt.
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