Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de PageSetter 2
(Article écrit par Dominique Bonin et extrait d'Amiga News - novembre 1991)


PageSetter 2, vous connaissez déjà. Rappelez-vous, dans la rubrique actualité de janvier/février 1990, nous vous annoncions sa sortie de l'autre côté de l'Atlantique et nous avons régulièrement évoqué ses prouesses dans nos pages. L'attente fut longue : il aura fallu un an et demi au programme de Gold Disk pour arriver officiellement en France, entièrement traduit au passage par les bons soins de CIS. Enfin, il est là, en octets et en pixels, et nous allons savoir s'il est à la hauteur de sa réputation.

Présentation

PageSetter fut le premier programme de PAO (publication assistée par ordinateur) sur notre machine. Certes, il existait auparavant quelques logiciels d'impression tels que Print Shop ou Deluxe Print, mais qui ne pouvaient être assimilés à de véritables programmes de micro-édition. Si PageSetter créait vraiment le concept de "publication assistée par Amiga", il fut -et reste encore- décrié par un grand nombre d'utilisateurs en raison de la qualité plutôt médiocre de ses sorties sur imprimante.

Sans vouloir affirmer qu'il s'agissait là du nec plus ultra en matière de PAO (tant s'en faut), il faut tout de même reconnaître que c'était un honnête logiciel d'initiation à la micro-édition capable tout de même de générer des sorties PostScript et qu'en tant que précurseur de Professional Page, il a servi de brouillon à ce dernier qui s'est largement inspiré de ses principes en éliminant ses défauts : sans lui, Pro Page n'existerait peut-être pas. Avec les années et devant les capacités sans cesse renouvelées des autres programmes (Pro Page et Publishing Partner Master), PageSetter avait sérieusement besoin de faire peau neuve et c'est ainsi que Gold Disk a travaillé sur une nouvelle mouture.

PageSetter 2 fonctionne sur les modèles A500, A1000 ou A2000, avec un Kickstart version 1.2 ou supérieur et un Workbench version 1.3 ou 2.0. Avis aux possesseurs d'Amiga 500 : le programme refusera de se charger si vous n'avez que 512 ko de mémoire. Un minimum de 1 Mo est nécessaire et il est recommandé d'en avoir 1,5 Mo pour un meilleur confort. Un deuxième lecteur de disquette est vivement conseillé, ou mieux, un disque dur, surtout si vous voulez utiliser une grande variété de polices (pourquoi se priver).

Destiné essentiellement au grand public qui n'a pas particulièrement acheté un Amiga pour faire de la mise en page (c'est d'ailleurs le maître-mot de la campagne publicitaire orchestrée par CIS), PageSetter 2 est un programme "orienté pages" (par opposition aux programmes "orientés document", comme Pro Page ou PPM) qui vous permettra de créer des pages une par une. Est-ce à dire qu'il est impossible de créer de véritables documents ? Pas du tout, la production de magazines, journaux ou livres n'est pas interdite, mais l'accent est surtout mis sur la conception de documents demandant une maquette souple et variée : brochures, affiches, dossiers, plaquettes, invitations, rapports de stage, CV... L'avantage de ce système est que vous créez au fur et à mesure votre document et que vous pouvez changer le format des pages dans un même document (mais où est l'intérêt ?).

Lancement du programme

Une fois le programme chargé, l'écran de travail apparaît, composé d'une table de montage et d'une boîte d'outils à droite. Les teintes beige-marron des versions précédentes (1.0, 1.1, 1.21) ont été remplacées par du blanc et du noir, plus sobres mais plus esthétiques. Dans le même esprit, la représentation graphique des outils et des fenêtres de requête a été modifiée ; en fait, PageSetter 2 s'apparente beaucoup plus maintenant à Professional Page, cette impression se confirmera par la suite par sa puissance de travail.

PageSetter 2

Les habitués de PageSetter ne doivent pas s'attendre à retrouver les mêmes outils et les mêmes menus déroulants : certaines commandes qui s'effectuaient auparavant par des outils ne sont désormais accessibles que par un menu, et vice-versa. Les adeptes de Pro Page ne seront par contre pas dépaysés. De nombreux raccourcis clavier ont été prévus pour optimiser votre travail.

Vous ne pouvez ouvrir qu'un seul document à la fois, mais avec autant de pages désirées, dans la limite de la mémoire disponible toutefois.

Les graduations s'effectuent au choix en cm, en pouce ou en pica. Cela semble peu face aux autres options proposées par Publishing Partner Master (Cicéro, Point-Didot, millimètre, point métrique, point), mais il est rare que ces unités soient utilisées par des non professionnels.

Nous allons maintenant nous pencher sur les composantes essentielles de ce type de programme, à savoir la page, les boîtes, le texte, les graphismes et l'impression.

La page

La taille maximale d'une page est de 35,56x35,56 cm. Quatre formats prédéfinis s'offrent à vous : standard, A4, Legal et B5. Vous pouvez déterminer le nombre de pages que contiendra votre document, fixer les marges et le nombre de colonnes (neuf au maximum). La page est modifiable à tout instant en cours de travail.

Une fois votre page apparue à l'écran, il ne vous reste qu'à commencer votre travail de mise en page. Il est impossible de visualiser deux pages simultanément, comme le fait Publishing Partner Master. Par contre, les règles horizontales et verticales sont très claires et nettement moins confuses que celles de PPM. Des vues à différents grossissements (33%, 50%, 100% et 200%) faciliteront votre tâche.

Les boîtes

Une boîte est une zone de stockage qui recevra du texte, du graphisme ou qui servira pour produire des effets : c'est la base de votre travail. Elle peut être créée, déplacée, repositionnée, chaînée à d'autres boîtes, visible (pour placer des effets), invisible, superposée à une autre boîte, copiée, collée et effacée.

PageSetter 2

Elle possède désormais des poignées pour mieux la redimensionner, peut être groupée avec d'autres boîtes et être verrouillée pour qu'on ne puisse plus la déplacer, redimensionner ou effacer. Ces nouvelles fonctions qui n'existaient pas sur PageSetter s'inspirent de Pro Page (juste retour des choses).

Pour placer la boîte avec précision, il est conseillé de l'aligner sur la grille à l'aide du gadget approprié. Mais pour une plus grande précision, PageSetter 2 vous propose d'entrer numériquement ses coordonnées, au 1/2 millimètre près et même plus si tel est votre désir ; une précision plus grande que le demi-millimètre n'est cependant pas un élément important pour un non professionnel.

La faculté de créer des boîtes automatiquement s'avère très pratique pour votre mise en page : la boîte se crée automatiquement dans vos colonnes en appuyant sur "Ctrl" et l'outil création de boîte ou texte. C'est le meilleur moyen pour que votre boîte "se moule" totalement à vos colonnes ou à vos marges, qui ne sont que des guides (repères visuels).

La grande nouveauté réside dans le fait de pouvoir dorénavant définir des tabulations (15 au maximum par boîte) ainsi qu'une valeur de retrait de paragraphe. C'était jusqu'à présent une grosse lacune qu'avait PageSetter pour effectuer une mise en page correcte d'un texte.

Le cadre de la boîte peut être affiché et l'épaisseur et le motif de son trait définissable par vos soins. PageSetter 2 vous donne le moyen de remplir votre boîte avec une des 16 teintes de gris ou l'un des 16 motifs éditables et ces motifs sont modifiables (inversion, rotation, renversement selon l'axe X ou Y...).

Le texte

Le texte peut être un fichier texte importé d'un traitement de texte ou être frappé directement dans sa boîte à l'aide de l'outil texte.

PageSetter 2 reconnaît les formats des traitements de texte suivants : TransWrite de Gold Disk, WordPerfect (version Amiga ou PC), Scribble!, Textcraft et Textcraft Plus. Si votre traitement de texte ne figure pas dans la liste, il faut sauvegarder votre fichier au format ASCII et l'importer avec l'option générique. Les attributs de style, par contre, ne seront pas importés. Si vous tenez à les faire apparaître, vous devrez utiliser des codes de formatage spécifiques à PageSetter 2 est vraiment dommage que Gold Disk n'ait pas réactualisé sa liste des traitements de texte gérés car les plus usuels actuellement sont incontestablement Excellence!, ProWrite et KindWords.

Les modes de sélection sont nombreux et variés : sélection de tout le texte, de toute la boîte, du texte placé avant le curseur, du texte placé après le curseur, d'un mot, d'un bloc... À propos de bloc, il est possible de sauvegarder sur disquette un bloc de texte sous la forme d'un fichier ASCII.

Les fonctions couper, copier, coller et effacer sont bien sûr présentes, et accessibles également par des outils. Les commandes chercher et remplacer sont très complètes et permettent non seulement la recherche et le remplacement habituels tels qu'on les trouve dans les traitements de texte, mais également servent à remplacer les attributs d'une chaîne de caractères (style, police et corps) par d'autres attributs. PageSetter 2 autorise aussi le contrôle précis de l'interlignage, de la justification et de l'approche.

L'interlignage détermine l'espace ajouté entre les lignes. Cet espace est exprimé en points et ne peut normalement être inférieur au plus grand corps choisi pour les caractères. La commande Interligne vous permet de fixer l'espace séparant les lignes et les paragraphes.

Les modes de justification classiques sont bien évidemment présents : texte aligné à gauche, à droite, centré ou justifié. L'approche (appelée également interlettrage) constitue l'espacement entre les caractères. Pour la modifier, vous devrez sélectionner votre texte et appuyer sur la touche curseur de droite pour augmenter l'espacement ou curseur de gauche pour le réduire.

La césure automatique semble avoir été oubliée, ce qui est très dommage car elle aurait pu éviter quelques blancs disgracieux dans un texte justifié. Rien ne vous empêche cependant d'effectuer les césures manuellement pour éviter ces blancs, mais il est vraiment regrettable qu'un programme moderne ne puisse pas le faire automatiquement.

Il n'y a pas de bonne mise en page sans différents attributs de style, cela va de soi. PageSetter 2 vous propose le gras, l'italique, l'éclairé (contour), le souligné, l'ombré, l'exposant et l'indice. On aurait aimé trouver des possibilités moins ordinaires comme l'inversé, le barré, le double-souligné, le surgras, le léger...

Le logiciel se rattrape cependant en proposant une innovation très intéressante : le remplissage de votre texte par l'une des 16 teintes de gris ou l'un des 16 motifs prédéfinis, de la même manière qu'avec les boîtes. Bien évidemment, ces motifs peuvent également être modifiés (inversion, rotation, etc.).

Un des grands changements par rapports aux versions précédentes est la faculté de varier la police et le corps dans une même boîte, chose impossible jusqu'à présent.

Puisqu'on parle de polices, il est temps de confirme ce que vous savez et qui constitue la grande caractéristique de PageSetter 2 : le logiciel exploite les polices Agfa Compugraphic. Les polices Compugraphic sont des polices vectorielles construites spécialement pour l'affichage à l'écran et pour l'impression matricielle. La taille de ces polices étant définie (ou plutôt calculée) à l'avance, les polices sont donc parfaitement lissées à l'écran et sur le papier.

PageSetter 2

Le programme propose en standard une seule police Compugraphic : (CG) Times. Ne cherchez pas par contre la police (CG) Triumvirate (l'équivalent de la police classique Helvetica) sur la disquette PSUtil, comme indiqué dans le manuel : elle n'est plus présente dans la version distribuée par CIS (1.1f).

Pour ceux qui recherchent des polices Compugraphic à mettre sous la dent de leur logiciel, CIS propose une série de 35 polices Compugraphic appelée Outline Fonts (1390 FF) ainsi que quatre paquets contenant chacun trois polices (Gold Disk Types au prix de 590 FF par paquet).

PageSetter 2

PageSetter 2 est également capable d'utiliser les polices bitmap standard de l'Amiga. Vous devrez auparavant créer un fichier Metric pour ces polices avec l'utilitaire MakeMetric. Le fichier Metric contient toutes les valeurs de largeur et de crénage (espace entre certaines paires de caractères, A_V) pour la police correspondante. PageSetter 2 ne peut les reconnaître sans ce fichier Metric. Vous pouvez ainsi réutiliser les disquettes de polices que vous possédez déjà (CaleFonts, HeadlinesFonts...). Le logiciel est livré en standard avec cinq polices bitmap (Courier, Helvetica, Symbol, Times et Zapf Chancery).

La taille des caractères varie du corps 1 au corps 127, ce qui est limité face à ce que proposent Professional Page (1 à 720) et surtout Publishing Partner Master (1/50e de point à 1560, ce qui est tout de même un peu beaucoup).

Les graphismes

Le logiciel autorise naturellement la présence de graphismes. Ceux-ci peuvent être de deux sortes : images bitmap ou dessins vectorisés.

Les images bitmap sont importées sous forme de fichiers au format IFF (Deluxe Paint, Fusion Paint, Digi-Paint...). Elles peuvent être indifféremment réalisées en basse, moyenne, entrelacée ou haute résolution et avoir de 2 à 4096 couleurs. Elles seront ensuite converties à l'écran et dans le document en seize niveaux de gris. Il est possible de modifier la taille et l'échelle de ces images, les recadrer, créer un fond ou un cadre... Les possesseurs des compilations The Publisher ou Home Office Kit seront donc rassurés et continueront à utiliser leur disquette d'images Artists'choice.

L'image bitmap peut désormais être "habillée", c'est-à-dire que le texte suivra les contours de celle-ci. Vous pouvez également créer des dessins vectorisés à l'aide des outils de dessin de PageSetter 2 : ligne droite, rectangle, ellipse et polygone. La boîte contenant le dessin se crée automatiquement. Ces dessins vectorisés utilisent les mêmes attributs de cadre et de motifs de remplissage que les boîtes. Il est également possible de modifier, déplacer, recadrer, redimensionner ces dessins à tout instant et les fusionner entre eux. Les clips de Professions! Draw peuvent être également importés.

L'impression

Les programmes d'impression utilisant le mode graphique ne brillaient pas jusqu'à présent par leur qualité d'impression qui était plutôt médiocre. Avec PageSetter 2, et à condition d'utiliser les polices Compugraphic qui exploitent la plus haute résolution de votre imprimante, la qualité d'impression est tout simplement remarquable grâce à un lissage des polices très performant et quelle que soit l'imprimante utilisée : 9 ou 24 aiguilles, jet d'encre, bulles d'encre ou laser non PostScript. Le résultat obtenu avec une imprimante matricielle 24 aiguilles (Star LC 24-200) pour cet essai est tout simplement d'une excellente qualité, encore meilleure que ce que l'on obtient habituellement avec Publishing Partner Master et ses polices PPM : on a l'impression d'avoir du quasi-laser, ce qui est loin d'être déplaisant. PageSetter démontre d'une manière éclatante que la PAO sans imprimante laser est tout à fait possible.

En ce qui concerne la vitesse d'impression, il faut vous attendre à une certaine lenteur, habituelle pour toutes les impressions en mode graphique. Elle n'est pourtant pas excessive et la sortie sur imprimante s'effectue plus rapidement que l'impression des Superfonts de KindWords.

La fenêtre de requête vous permet de choisir votre pilote d'imprimante et d'effectuer les réglages habituels. Il est possible de changer l'échelle d'impression et donc d'agrandir ou de réduire votre page en hauteur ou en largeur.

PageSetter 2 ne prévoit pas de sortie en PostScript. Il est indéniable que le PostScript est un élément déterminant dans l'utilisation professionnelle d'un logiciel et son absence peut paraître bien surprenant pour un programme de "publication assistée par ordinateur".

Cependant, le choix de Gold Disk parait somme toute logique : si vous avez besoin d'un logiciel générant une sortie en PostScript pour une imprimante ou une photocomposeuse, il faut vous tourner vers Professional Page dont PageSetter 2 est très proche. Pour le particulier, le PostScript ne se justifie que s'il possède une imprimante laser équipée de ce langage de description de page ou s'il souhaite sortir son document sur une imprimante laser en libre service dans le cas où les sorties sur son imprimante ne sont pas d'une qualité suffisamment honnête, ce qui est loin d'être le cas avec ce logiciel. L'adoption de l'interface PostScript aurait fait sensiblement augmenter le prix de vente du logiciel pour un intérêt qui, dans ce cas précis, est plutôt discutable.

Conclusion

Après ce test, la conclusion semble évidente : PageSetter 2 est le logiciel de PAO que les possesseurs d'Amiga 500 attendaient depuis longtemps et qui réconcilie votre imprimante avec votre machine. Ses capacités sont multiples et vous permettront une mise en page plus que satisfaisante. Sa vitesse de traitement et d'affichage à l'écran est correcte et ses sorties sur imprimantes matricielles sont pour l'instant inégalées, grâce notamment à l'utilisation de polices vectorielles.

On se prend à rêver de ce que seraient nos traitements de texte habituels avec de telles polices et des résultats qu'on obtiendrait à l'impression...

Certains lui reprocheront l'absence du PostScript, du traitement des couleurs, l'impossibilité de créer des gabarits ou d'appliquer des rotations au texte. C'est oublier un peu vite qu'il s'agit là d'un programme destiné au grand public et non à des professionnels, mais qui possède tout de même la puissance des outils de son grand frère, Professional Page. PageSetter 2, c'est un peu Pro Page sans PostScript et sans les couleurs.

Il est très stable : il n'a subi aucun plantage au cours de l'essai intensif effectué, aucun bogue n'a été détecté et aucun gourou n'est apparu en méditation.

Par contre, il est regrettable que ce logiciel ne reconnaisse pas les formats des traitements de texte les plus utilisés, que la césure automatique ait été oubliée et que les styles d'écriture soient un peu limités. S'il est peu probable que PageSetter évolue par la suite d'une manière aussi considérable, on peut peut-être espérer une version 2.x corrigeant ces petites lacunes.

Un effort reste à faire au niveau du manuel qui présente une partie apprentissage plutôt limitée : si toutes les fonctions sont décrites dans le manuel, l'apprentissage ne fait manipuler qu'un nombre restreint de commandes. Comme l'explique l'introduction du manuel, "la composition et l'assemblage de pages avec un logiciel de PAO réclament une certaine compétence" et quelques applications supplémentaires décrites n'auraient pas été inutiles, surtout quand un tel logiciel est destiné au grand public.

Avec un prix de vente imbattable de 990,00 FF, PageSetter 2 possède incontestablement le meilleur rapport qualité/prix parmi tous les programmes de PAO et est un logiciel que tout possesseur d'Amiga se doit d'avoir dans sa logithèque.

Nom : PageSetter 2.
Éditeur : Gold Disk.
Genre : logiciel de PAO.
Date : 1989 (1991 pour la version française).
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 990 FF.


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