Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 19 avril 2024 - 04:12  

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Dossier : Musiciens sur Amiga
(Article écrit par Jan Jackson et extrait d'Amiga World - mars 1995)


Note : traduction par David Brunet.

Voici le profil et la petite histoire de cinq musiciens qui utilisent l'Amiga pour leurs créations audio.

John McFee

John McFee a joué avec certains des groupes les plus importants de l'histoire du rock. Il est membre des Doubie Brothers et a aussi joué avec des personnages comme Van Morrison, les Grateful Dead, Steve Miller, Elvis Costello, Boz Scaggs ainsi que Huey Lewis And The News. Qu'est-ce qui l'a poussé à bidouiller avec l'Amiga pour ses productions sonores ?

John McFee s'est d'abord familiarisé avec l'Amiga quand il en acheta un pour son fils en 1989. "Nous regardions les Mac et les PC" dit John McFee, "mais une fois que nous avons découvert l'Amiga, nous avons oublié les autres !". Son fils était très intéressé et John McFee commença alors l'apprentissage de la machine, il la trouva confortable et logique à utiliser.

John McFee
John McFee, quand Doubie Brothers rencontre l'Amiga

Comme Louis Gentile, John McFee est un fan de Bars&Pipes, il acheta la version 1.0 dès sa sortie. Il a ensuite suivi ce produit au fil de ses mises à jour et acquit ensuite Bars&Pipes Professional. "J'aime ce logiciel" dit-il "car il propose une approche différente". Lors de notre entrevue téléphonique à sa maison de Santa Barbara, il était en train d'utiliser ce programme dans le cadre d'une répétition pour un concert qui devait se tenir ce week-end. "Je n'ai pas rejoué les chansons de Steve Miller depuis un moment, j'ai donc dû lancer Bars&Pipes pour répéter".

L'Amiga musical de John McFee est équipé de la carte audio haute fidélité AD516 de SunRize Industries et du logiciel d'édition Studio 16. C'est une configuration qui renforce son matériel professionnel traditionnel en 24 voies analogiques. L'utilisation de l'Amiga en conjonction avec son équipement de studio conventionnel "a vraiment élargi les possibilités", explique-t-il.

La façon dont John McFee a pris connaissance de ce matériel de SunRize Industries est une histoire intéressante. Lors d'une tournée au Japon avec Guy Allison (avec notamment la participation de The Moody Blues, Air Supply, Boz Scaggs et Don Henley) et Stuart Cook, John McFee jeta un oeil sur le magazine Amiga World et remarqua la publicité de SunRize Industries pour Studio 16. Guy Allison avait déjà discuté de ses intentions de s'acheter un Macintosh avec ProTools. Cela allait lui coûter 14 000 $ pour un système équivalent à un Amiga équipé d'une carte AD516 et du logiciel Studio 16. John McFee lui montra donc la publicité et les deux musiciens ont alors envoyé une télécopie à SunRize Industries depuis Tokyo pour connaître plus en détail les spécifications de ces produits. Guy Allison et John McFee prirent commande tous les deux avant leur retour aux États-Unis, et Guy Allison en profita même pour commander, en plus, un Amiga 3000T.

"La première fois que je l'ai eu [AD516/Studio 16], j'étais un peu hésitant à l'utiliser", dit John McFee. Mais plus tard, alors qu'il terminait un arrangement pour un nouvel enregistrement de Peter Lewis, John McFee s'est rendu compte que ce projet avait besoin de l'ajout d'une petite guitare acoustique. Le problème, c'est qu'il ne restait plus que quatre jours avant le début de la tournée des Doobie Brothers et qu'il avait déjà utilisé les 24 pistes de son équipement analogique. "Je me suis souvenu de l'AD516 et je l'ai essayé". John McFee put ensuite ajouter huit pistes additionnelles pour étendre l'enregistrement à 32 pistes. Inutile de dire que John McFee était très heureux.

Lorsque l'on a demandé à John McFee s'il envisageait d'utiliser un Amiga avec l'AD516 et Studio 16 à la place de son équipement conventionnel, il s'arrêta un moment et dit : "Plus je l'utilise, plus cela pourrait devenir possible. En raison de ses aspects non linéaires, il offre beaucoup plus de flexibilité que les méthodes traditionnelles".

Nous allons donc jeter un oeil sur les pochettes des albums de son prochain CD/cassette pour voir comment les choses ont évolué.

Stuart Cook

Utilisateur Amiga depuis 1991, le compositeur/musicien Stuart Cook est probablement l'un des partisans les plus ardents de la machine. "C'est en fait l'ordinateur le plus économique et le plus puissant jamais créé grâce à la compacité de son système d'exploitation", explique Stuart Cook. "L'architecture est si bien pensée. Ma femme a un PC... c'est un vrai cauchemar à utiliser !".

Stuart Cook
Stuart Cook

Même si les récents événements chez Commodore ont pris un virage périlleux ces dernières semaines, l'enthousiasme de Stuart Cook a redoublé : "L'Amiga devait être l'orphelin du monde des ordinateurs personnels... mais je ne vais pas vendre le mien. J'espère que quelque chose de bien arrivera enfin à l'Amiga maintenant que Commodore a disparu de la scène".

Il est un vrai démocrate quand il s'agit de trouver des utilisations pour son Amiga. Stuart Cook utilise sa machine pour exécuter toute une gamme d'applications : base de données, traitement de texte, graphismes 3D, réalité virtuelle, création de paysages et, bien sûr, de la musique.

Stuart Cook possède un petit studio dans sa maison de Calabass, en Californie, dans lequel son Amiga 3000T est intégré à certains équipements professionnels de production audio. Parmi ses différents projets, il développe et produit des extraits de chansons (selon une source fiable, Stuart Cook disposerait de suffisamment de disques d'or pour recouvrir une grange).

De plus, dit-il, "Je suis sur le point de m'impliquer dans le projet de film de mon fils. Jesse étudie la production cinématographique à l'Université du Montana. Il a un très grand documentaire. Nous allons utiliser l'AD512 afin de gérer tous les dialogues et les vidéos."

Stuart Cook utilise Bars&Pipes Pro de Blue Ribbon SoundWorks en conjonction avec l'AD516 de SunRize Industries, une combinaison de produits qu'il privilégie en raison de leur facilité d'intégration mutuelle. "C'est agréable de voir deux entreprises indépendantes travailler ensemble ainsi. C'est vraiment une réussite". Venant d'un homme qui est engagé dans plusieurs fructueuses collaborations, ceci est vraiment un éloge.

Cassandra Gaston

"J'ai toujours aimé l'animation et les effets sonores" déclare Cassandra Gaston, une vidéaste/cinéaste en plein essor, habitant Los Angeles, et qui dispose d'une bonne oreille pour les productions audio de qualité. "J'ai acheté un Amiga il y a deux ans. Je n'avais aucune idée de la façon dont il fonctionnait, mais je l'ai quand même acheté. Deux mois plus tard, j'ai acquis un Video Toaster (de NewTek). J'apprends à m'en servir au fur et à mesure."

Cassandra Gaston
Cassandra Gaston avec son Amiga

En décembre dernier, Cassandra Gaston a passé du temps dans une salle de classe afin de mieux connaître les formats et apprendre comment faire fonctionner ensemble divers programmes. "J'ai voulu monter de petites émissions pour les chaînes diffusées sur le câble, mais je devais d'abord savoir comment transformer mes vidéos dans un format que les chaînes câblées pouvaient utiliser."

Ayant compris l'importance de la qualité audio, elle acquit le combo AD516/Studio 16 de SunRize Industries ainsi que le logiciel Bars&Pipes de Blue Ribbon SoundWorks. Même sans avoir beaucoup d'expérience au niveau des logiciels de musique, elle décida malgré tout d'acheter aussi SuperJam de Blue Ribbon SoundWorks et un module de sortie SMPTE. "Tout est tellement simple à utiliser" explique-t-elle. "Quand mes amis viennent à la maison, ils n'en croient pas leurs yeux quand ils voient que j'ai installé tout cet équipement !"

Cassandra Gaston a commencé à créer des vidéos pour des publicités commerciales, en utilisant SuperJam, afin de produire la musique puis en réalisant la bande audio. Cependant, à certains égards, son intérêt pour la production de vidéos et de films est différent de celui de beaucoup de ses pairs : elle aime la technologie et la trouve intrigante et intellectuellement stimulante.

Cassandra Gaston a également d'autres activités et priorités qu'elle estime encore plus importantes : elle travaille en tant qu'infirmière dans une unité néonatale dans un hôpital local. Avec un ton plus sérieux, elle explique : "Je ne suis pas là pour gagner de l'argent. Je vis dans le centre-sud de Los Angeles et c'est comme si nous avions la peste... les médias ont une influence négative sur les gens de ce quartier." Son espoir est de toucher les gens via la télévision par câble, en produisant quelque chose de substantiel afin d'attirer l'attention des gens. "Parfois, il suffit d'une personne qui fasse quelque chose de positif."

Kelly Craven

Kelly Craven dispose de son Amiga 2000 depuis si longtemps qu'il a du mal à se rappeler quand il l'a acheté. "Je crois que je l'avais acheté pour 1700 $ il y a environ six ans." Kelly Craven est batteur dans un groupe appelé Abandon Reason mais est aussi un touche-à-tout : il répare les claviers et les guitares, et il se débrouille bien avec son petit studio d'enregistrement, basé dans sa propre maison à Atlanta, en Géorgie.

Kelly Craven
Kelly Craven

En tant que musicien numérique, il a fait ses premières armes sur un programme appelé Master Tracks sur Commodore 64. Le choix de l'Amiga a été une décision évidente pour lui. Il explique : "quand je suis allé au magasin informatique [pour mettre à niveau mon système], j'ai vu un Amiga, un Atari ST et un Macintosh côte-à-côte... et l'Amiga les surpassait tous, tout simplement en raison de ses capacités multitâches".

A la recherche de nouveaux logiciels, Kelly Craven s'est rapidement trouvé face aux gens de chez Blue Ribbon SoundWorks. "J'ai d'abord téléchargé une démo de Bars&Pipes depuis le réseau People-Link et je l'ai de suite aimé, notamment à cause de ses fonctions d'édition." La proximité de la maison de Kelly Craven avec la société Blue Ribbon SoundWorks, elle aussi basée à Atlanta, les a finalement rapprochés. Kelly Craven est maintenant un passionné de Bars&Pipes. Il s'était également exercé au BASIC mais ayant vu le paquetage Rules for Tools de Blue Ribbon SoundWorks, il a finalement appris à programmer en C afin de pouvoir utiliser ce logiciel. Depuis, il a programmé entre 30 et 40 outils. "J'ai programmé ce qui m'était utile en tant que batteur" explique-t-il, "et de la façon dont un batteur les aurait utilisés."

En ce qui concerne les projets audio impliquant l'Amiga, Kelly Craven déclara ceci : "Comme nous ne sommes pas un groupe qui joue en public, nous n'avons joué probablement qu'une dizaine de fois ensemble, nous avons enregistré nous-même notre musique originale." Kelly Craven et Abandon Reason ont enregistré un CD dans son studio domestique appelé Dreams In Black & White. "Nous avons fait toute la batterie et contrôlé tous les effets avec Bars&Pipes."

Ce qui est étonnant avec ce projet, explique-t-il, est que "nous avons utilisé tout ce traitement informatique, mais vous ne pourrez jamais dire quelles parties de la musique ont été faites à partir de l'ordinateur." C'est le genre de chose que, probablement, seul un batteur pourrait vraiment comprendre et apprécier.


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