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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Millennium 2.2
(Article écrit par Cédric Beust et extrait d'A-News (Amiga News) - septembre 1989)
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Encore un jeu de simulation commerciale, me direz-vous ? Il est vrai qu'après Ports Of Call,
Elite, Return To Earth et autres
FOFT, le créneau semble
être assez bouché. Et pourtant, Millennium 2.2 ne sera pas la goutte qui fait déborder le vase.
Il ne s'agit pas, en fait, d'une simulation de commerce, mais plutôt d'une reconstitution de colonisation.
Stratégie spatiale
Mais commençons par le commencement. Vous dirigez une petite colonie sur la Lune, où s'abritent les derniers Terriens,
la Terre étant dévastée et inhabitable. Votre but est de la coloniser à nouveau. Vous avez pour ce faire le temps
d'une génération (vingt-cinq années).
L'image principale à laquelle vous reviendrez tout le temps représente votre base, d'aspect tentaculaire. Vous accédez à
chaque département en cliquant dessus, à savoir :
- Research (pour étudier le coût en énergie et en minerais des productions diverses : sondes pour jauger les ressources
d'une planète ou d'un satellite, "grazers" pour forer les astéroïdes, "carracks" pour faire de gros transports, "SIOS"
pour établir des bases sur d'autres planètes ou satellites, générateurs pour produire davantage d'énergie, etc.).
- Production, une fois la recherche aboutie.
- Resources pour savoir ce que vous pouvez extraire sur la Lune.
- Life Support pour vous faire une idée de la population actuelle.
- Energy afin de mettre en service de nouveaux générateurs fraîchement construits.
- Defence, car vous pouvez être attaqué par la colonie martienne qui se déclare indépendante dès le début du jeu.
- Et enfin le centre nerveux de la base : Pastropon. C'est de là que partent et arrivent tous les transports.
Vous donnez tous les ordres avec la souris et les icônes sont suffisamment figuratives pour que tout devienne très clair
avec un peu de pratique. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs : étant donné que vous ne pouvez exploiter
qu'une planète ou un satellite que si vous y possédez une base, il vous faut d'abord y envoyer une sonde, et une fois
que celle-ci a atterri, faire démarrer les recherches sur l'astre en question (toutes les planètes et leurs satellites
figurent sur la liste. Il vous faudra un temps certain avant d'avoir évalué l'intégralité du système solaire !).
Quand vous jugez que les ressources d'une planète valent la peine du déplacement, vous commencez la production d'une base,
puis de tout ce dont la nouvelle colonie aura besoin : quelques générateurs, des satellites de défense, et un carrack
pour transporter le tout. La distance de la planète doit évidemment influencer votre choix : si le trajet doit prendre
280 jours pour un aller simple, pensez que vous n'aurez pas d'approvisionnement avant un an et demi. Mais de telles
exploitations lointaines sont parfois indispensables pour acquérir du minerai rare.
Il y a encore beaucoup d'aspects du jeu que je ne peux pas décrire faute de place, mais leur découverte fait partie de
l'attrait de ce logiciel.
Prise en main
On a au début assez de mal à démarrer, tant les menus et les options sont nombreux. Mais en moins d'une demi-heure,
on finit par faire corps avec cette gigantesque machine, à tel point que jongler entre la gestion de vingt vaisseaux
différents transitant entre Téthys, Triton, Callisto, la Lune et les astéroïdes devient une formalité expédiée en
quelques clics bien placés (on peut accélérer le temps).
Sans oublier pour autant de ne pas interrompre la production, de vérifier où en sont les recherches, de défendre les
colonies contre les sournoises attaques martiennes, de faire atterrir trois grazers en attente depuis plusieurs jours
et d'accélérer la production de vaccin contre la grippe martienne qui décime la colonie d'Io. Ouf !
Bilan
Précisons pour finir que l'intérêt du jeu est constamment renouvelé par des rebondissements qui vous font tout à coup
sonner le ban et l'arrière-ban de vos productions pour importer des minerais indispensables pour la construction d'un
nouveau bâtiment. Amateurs d'Elite et de Ports Of Call, ce jeu est pour vous !
Nom : Millennium 2.2.
Développeurs : Software Studios.
Éditeur : Electronic Dreams.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Richesse du jeu.
- Un scénario à rebondissements.
- Addicitif.
- Original.
- Bonne ergonomie/jouabilité.
Les points faibles :
- Un peu complexe au début.
- Difficile de contrôler votre vaisseau pendant les combats.
- Un peu facile quand on a compris le système.
- Toujours les mêmes ressources aux mêmes endroits à chaque nouvelle partie.
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