Obligement - L'Amiga au maximum

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Matériel : Lorraine
(Article écrit par David Brunet - avril 2007, mis à jour en août 2017)


Le Lorraine est un ordinateur prototype créé par la société californienne Amiga Inc. Ce fut le prototype de l'Amiga 1000.

Lorraine
Le Lorraine

L'idée d'une nouvelle machine

En 1980, Jay Miner, qui travaillait alors chez Atari, voulu créer une machine de nouvelle génération basée sur le processeur Motorola 68000. Le but était de concevoir la plus puissante des consoles de jeux, une évolution des précédentes machines de Jay Miner : les Atari VCS et 400/800. Mais quand Jay Miner proposa l'idée à Atari, la société répondit qu'après avoir dépensé beaucoup d'argent pour sortir l'Atari 800, elle ne voulait pas investir une fortune dans le développement d'un système 16 bits. Jay quitta alors Atari.

En septembre 1982, Jay Miner fonda, avec Larry Kaplan et David Morse, la société Hi-Toro (qui sera rébaptisée "Amiga Incorporated" peu après). Bien que l'activité commerciale d'Amiga Inc. fut surtout concentrée sur la production de manettes pour consoles (dont la plus connue est le Joyboard), la société continua de développer parallèlement son projet : le Lorraine. Ce nom de code provenait du prénom de l'épouse de David Morse.

Mais quand le marché des consoles de jeux s'effondra en 1983, la stratégie d'Amiga Inc. se focalisa sur le développement du Lorraine pour en faire un projet d'ordinateur complet. C'est à ce moment-là qu'Amiga Inc. recruta du personnel supplémentaire pour travailler à sa conception. L'équipe comprenait alors Joe Decuir, Bob Burns, Gleen Keller, Dale Luck, RJ Mical, Dave Needle, Ronald Nicholson, Bob Pariseau et Carl Sassenrath.

Le Lorraine désigne le nom de la machine au début de son développement. Elle sera ensuite connue sous le nom de "Zorro", de "Amiga Development System" ou encore de "Amiga PC" qui aurait dû être le nom du produit final. Mais quand Commodore racheta Amiga Inc. en août 1984, la machine se renomma en "Amiga" et fut présentée ainsi officiellement le 23 juillet 1985.

Les caractéristiques

Voici les caractéristiques techniques du Lorraine/Amiga PC. Une brochure, datant sans doute de 1984, mentionne les caractéristiques de l'Amiga Personal Computer :
  • Processeur Motorola 68000 cadencé à 7,16 MHz.
  • 128 ko de mémoire, extensible à 512 ko en interne et 8 Mo en externe.
  • ROM de 64 ko (chargement de la ROM par disquette).
  • Coprocesseur Portia pour gérer les ports et le son : quatre canaux stéréo sur sept octaves.
  • Coprocesseur Agnus pour gérer les canaux DMA et l'adressage de la mémoire.
  • Coprocesseur Daphne pour gérer le graphisme : palette 4096 couleurs, résolution maximale de 640x400 (NTSC).
  • Lecteur de disquette 5"1/4 incorporé. Format compatible IBM 320 ko.
  • Possibilité de brancher un second lecteur de disquette (à partir de l'alimentation interne).
  • Modem 300 bps incorporé. Remplaçable par un modem 1200 bps.
  • Port "cartouche" (pour logiciel en ROM ou pour une carte processeur 8088).
  • Port d'extension en "cheminée", ancêtre du port Zorro (pour ajouter un disque dur ou de la mémoire supplémentaire).
  • Port clavier avec clavier séparé se rangeant dans un "garage".
  • Souris.
  • Port série RS232.
  • Port parallèle.
  • Port manette reconfigurable, pour par exemple manette à la norme Atari, une manette analogique, une boule de commande ou un stylo laser.
  • Sortie vidéo composite.
  • Sortie TV.
  • Sortie RGB pour moniteur couleur.
  • Sortie audio stéréo gauche et droite (jack RCA).
  • Une cartouche coprocesseur 8088 avait été annoncée.
Concept du Lorraine
Un croquis concept du Lorraine

Schéma de l'Amiga Personal Computer
Schéma de l'Amiga Personal Computer (Lorraine)

Amiga Hardware Manual
Amiga Hardware Manual de 1984

Peace et War

Les toutes premières cartes du Lorraine ont été réalisées en platine Labdec ("breadboard" en anglais). C'est un dispositif qui permet de réaliser le prototype d'un circuit électronique et de le tester. L'avantage de ce système est d'être totalement réutilisable, car il ne nécessite pas de soudure. Au moins deux platines Labdec du prototype Lorraine ont été créées : Peace et War.

Peace
La carte Peace (autre photo)

War
La carte War (autre photo)

Ces platines Labdec ont été fabriquées par la firme Twin Industries, voisine d'Amiga Inc. à Los Gatos. La carte War semble avoir été conçue après Peace, vers décembre 1983, et sur laquelle on trouve le processeur 68000. Les cartes sont interconnectées avec les coprocesseurs Agnus, Daphne et Portia qui sont, eux-mêmes, de volumineuses cartes séparées.

Agnus
Les platines Labtec pour Agnus (et pour Paula/Portia : 1, 2)

Agnus, parfois nommé Agnes, est le générateur d'adresses, Daphne (qui fut rebaptisée plus tard en "Denise") gère l'affichage, alors que Portia (plus tard appelée "Paula") gère les ports et l'audio. Dans l'image d'introduction de cet article, on voit qu'Agnus prend la place de huit platines Labtec alors que Daphne en prend six et Portia cinq, chacune composée de 180 puces au maximum. Selon Jay Miner, le premier Agnus prenait la place de trois lots de huit platines Labdec, chacune avec 250 puces. Ces trois coprocesseurs seront par la suite reconçus en tant que circuits intégrés sur la carte mère.

Lorraine
Les platines reliées entre elles

La présentation du prototype

La première présentation "publique" du Lorraine se fit le 4 janvier 1984 lors du CES de Las Vegas, l'un des plus grands salons informatiques au monde. Beaucoup de compagnies s'y rendaient pour faire la démonstration des performances de leurs machines, le CES était une vitrine afin de trouver d'éventuels investisseurs.

Le Lorraine ainsi exposé ne fut alors qu'un amas de cartes (platines Labdec) reliées par de nombreux câbles. Cet amoncellement électronique nécessita même, pour son transport, son propre siège dans l'avion (place réservée sous le nom de "Joe Pillow"). Le pire faillit arriver puisque quelques heures avant l'ouverture du salon, le Lorraine ne fonctionnait pas ! La partie logicielle avait été créée sur des simulateurs et terminée dix jours avant ce salon. Mais quand il a fallu inclure le système dans le Lorraine, les résultats n'étaient pas ceux prévus. Il a fallu un travail acharné de l'équipe Amiga pour que le prototype puisse enfin marcher correctement.

Daphne Agnus
Daphne (en haut) et Agnus (en bas)

Amiga Inc. exposa sur un tout petit stand un premier prototype de leur ordinateur. La machine n'était pas montrée au public, mais seulement à des invités triés sur le volet : ingénieurs, journalistes spécialisés... et la démonstration fit une forte impression, ce qui motiva l'équipe.

CES 1984 CES 1984
La pièce dans laquelle le Lorraine était présenté à des personnes triées sur le volet

Sur le plan technique, le Lorraine proposait un bond en avant spectaculaire. La machine pouvait afficher des images en 4096 couleurs, la définition graphique atteignait les 640x400, sa mémoire était extensible à 8 Mo, elle proposait de nombreux ports d'extension, etc.

Durant le salon, RJ Mical et Dale Luck améliorèrent une démo de Sam Dicker, The Spinning Ball, afin d'en faire une animation représentant une balle rebondissante. Ce fut une démonstration qui affichait une sphère quadrillée en rouge et blanc, ombrée, qui rebondissait verticalement tout en tournant sur elle-même. C'est un fait qui marqua les esprits et qui fut repris comme symbole des futurs Amiga.

Boing Ball
La démo Boing!

Une autre présentation fut faite au CES de Chicago en juin 1984, mais cette fois-ci avec les puces sur des circuits intégrés à la carte mère. Il y eut notamment la démonstration d'un programme de synthèse vocale qui permettait aux quelques privilégiés d'entendre la machine parler, avec au choix, une voix masculine ou féminine. Une deuxième version de la démo "Boing" fut également montrée : maintenant, la sphère rouge et blanche pouvait rebondir dans toutes les directions et émettait un son (un "boom") lorsqu'elle touchait un bord de l'écran. Sans oublier la démo de l'arc-en-ciel qui pouvait afficher simultanément les 4096 couleurs de la palette. Certaines personnes regardèrent sous la table pour chercher si un autre ordinateur plus volumineux y était connecté. Du côté du système d'exploitation, beaucoup de travail restait à faire. Cependant, il y avait déjà une version avancée d'Exec, le noyau multitâche préemptif, et d'Intuition, l'interface utilisateur pour gérer les écrans et les fenêtres et qui permettait de superposer simultanément des modes d'écran aux caractéristiques différentes.

Difficultés financières

Le développement du projet Lorraine coûta de plus en plus cher. Après avoir trouvé plusieurs moyens de se financer (dont la mise en hypothèque de leurs biens), les membres de l'équipe Amiga Inc., au bord du gouffre financier, cherchèrent à se faire racheter. Ils contactèrent dans un premier temps Apple, Sony, Philips, Hewlett-Packard, Silicon Graphics et aussi Atari. Ce dernier accorda même un prêt de 500 000 $ à Amiga Inc. pensant pouvoir récupérer la machine un peu plus tard. Mais ce fut Commodore, au final, qui racheta Amiga Inc. en août 1984. L'objectif de Commodore fut de remplacer son modèle d'ordinateur, le Commodore 64, et poussa financièrement et techniquement le développement du Lorraine qui fut alors renommé en "Amiga".

Estimation du prix et de la disponibilité

En juillet 1983, l'équipe d'Amiga Inc. prévoyait de vendre la machine pour un prix de 400 $. Il augmenta ensuite à 600 $, puis à 1500 $ en juin 1984. Commodore raconta même, en août 1984, qu'il pouvait vendre la machine pour moins de 1000 $. Le prix définitif, lors de sa disponibilité publique en septembre 1985, fut de 1295 $.

Vers le début de l'été 1984, un communiqué de presse annonça la réalisation d'une machine pour développeur : le fameux Amiga PC Developer (ou Amiga Development System). La sortie commerciale était alors prévue pour Noël 1984. Amiga Inc. voulait aussi coupler l'Amiga PC avec un lot de logiciels comprenant un système d'exploitation sur disquette, un traitement de texte, un tableur et une suite pour le BASIC.

Différences par rapport à l'Amiga 1000

Le Lorraine dispose de plusieurs différences notables par rapport à l'Amiga 1000. Plusieurs de ces modifications émanent directement de Commodore afin d'accélérer le développement ou de mettre à niveau la machine :
  • La mémoire passe de 128 à 256 ko.
  • Suppression du modem.
  • Suppression du port cartouche.
  • Remplacement du lecteur de disquette 5"1/4 par une version 3"1/2 double densité.
  • Les cartes des coprocesseurs sont remplacées par des circuits intégrés.
  • Finalisation des puces Daphne, Agnus et Portia qui se renomment en Denise, Agnus et Paula (ce trio sera rétrospectivement connu sous le nom "OCS" : Original ChipSet).
  • Et pour le système d'exploitation, remplacement de CAOS par Tripos et Intuition.
Amiga Development System

En tant que machine en développement permanent, la forme du Lorraine changea beaucoup en cours de sa carrière. Les premières étaient donc des platines Labdec, mais celles-ci ont ensuite laissé la place à un véritable circuit imprimé. Le développement logiciel pour ces prototypes se faisait sur des serveurs Sage IV (68000/8 MHz, 1 Mo de mémoire) et sur l'Amiga Development System. Ce dernier disposait donc des puces Agnus, Daphne et Portia sur circuits imprimés, le tout dans un boîtier gris clair (puis noir) en acier et avec un clavier qui avait la particularité d'être fabriqué en bois. Les modèles les moins anciens d'Amiga Development System étaient dans un boîtier plastique couleur crème, comme les Amiga 1000.

La conception des cartes mères et les tests d'homologation FCC pour les premiers systèmes de développement furent effectués par Dave Needle. Lui, Stan Shepard et Robert Ewell travaillaient à l'époque comme sous-traitants chez Amiga. Leur société s'appelait Software & Hardware Innovative Technologies et avait un logo en forme de rouleau de papier toilette, logo visible dans les Amiga Development System, au dessus de l'empreinte de Mitchie, la chienne de Jay Miner. Voici quelques cartes mères de l'Amiga Development System :
  • Amiga Development System (numéro de série : D-002). Fut créée avant le rachat de la société Amiga (août 1984). Boîtier gris clair en aluminium et clavier noir en bois. Carte mère différente des suivantes. Seulement trois de ces boîtiers (et cartes ?) ont été fabriqués. Machine envoyée à la société Don't Ask Software (plus tard connue sous le nom de SoftVoice, Inc. et qui réalisa la synthèse vocale de l'Amiga).
Amiga Development System
  • Commodore Amiga Development System (numéro de série : D-044). Fut créée après le rachat par Commodore (d'où l'ajout du nom "Commodore"). Cette révision dispose du logo en forme de rouleau de papier toilette ainsi que de l'empreinte de la patte de Mitchie (en haut à droite, difficile à voir car très assombris). On retrouve d'ailleurs cette empreinte sous le capot des premiers Amiga 1000.
Amiga Development System
  • Commodore Amiga Development System (numéro de série : D-053). Boîtier noir et clavier noir en bois. ROM Kickstart v24.60. Appartenait à une société danoise qui a porté le langage de programmation Turbo Pascal sur Amiga.
Amiga Development System
  • Commodore Amiga Development System (numéro de série : D-070). Cet ordinateur appartient à Dale Luck, membre de l'équipe Amiga d'origine. Boîtier noir et clavier noir en bois.
Amiga Development System
  • Commodore Amiga Development System (Rev C, numéro de série : D-116). ROM Kickstart v24.60. Boîtier noir et clavier noir en bois.
Amiga Development System
  • Commodore Amiga Development System (Rev inconnue "Velvet", numéro de série : D-120). Boîtier gris en plastique, sans la mention "Amiga" dessus, ni les signatures sous le capot. La machine dispose de 128 ko de mémoire, plus 128 ko dans son extension frontale.
Amiga Development System

  • Commodore Amiga Development System (Rev 03 "Velvet", numéro de série : D-564). Créée aux environs du printemps 1985. Elle se rapproche fortement de la carte mère d'un Amiga 1000. Son boîtier est très proche de celui de l'A1000, sauf qu'il n'y a pas la mention "Amiga" dessus, ni les signatures sous le capot.
Amiga Development System
  • Commodore Amiga Development System (Rev inconnue "Velvet", numéro de série : D-597). Créée aux environs du printemps 1985. Elle se rapproche fortement de la carte mère d'un Amiga 1000. La machine dispose de 128 ko de mémoire, plus 128 ko dans son extension frontale. Son boîtier est très proche de celui de l'A1000, sauf qu'il n'y a pas la mention "Amiga" dessus, ni les signatures sous le capot.
Amiga Development System

  • Commodore Amiga Development System (Rev inconnue "Zorro", numéro de série : D-611). Créée aux environs du printemps 1985. La machine dispose de 256 ko de mémoire, plus 256 ko dans son extension frontale. Les ports Zorro sont apparemment nommés ainsi en raison de ce prototype.
Amiga Development System

  • Commodore Amiga Development System (Rev inconnue "Zorro", numéro de série : D-638). Créée aux environs du printemps 1985. La carte mère est très proche des Amiga 1000 commercialisés. La plupart des résistances et des capuchons sont de couleurs différentes. La machine dispose de 256 ko de mémoire, plus 256 ko dans l'extension frontale, soit comme un A1000 commercial. Son boîtier est très proche de celui de l'A1000, sauf qu'il n'y a pas la mention "Amiga" dessus, ni les signatures sous le capot. Le clavier en plastique (celui du bas) est plus gris que beige, les touches "A" rouges de l'Amiga 1000 sont remplacées par des touches "C=" noires de Commodore (photos de Eric Hill).
Amiga Development System

Les Amiga Development System disposent au bas de leur boîtier de deux étiquettes mentionnant le numéro de série et un avertissement. Jimmy Steel, un développeur qui a travaillé sur plusieurs machines Commodore, a retrouvé l'Amiga de préproduction de sa société qui fut utilisé pour réaliser des développements logiciels. Il y montre l'étiquette du numéro de série (XM1000999) et l'étiquette de l'avertissement :

         PROPERTY OF COMMODORE
            NOT FOR SALE
      THIS DEVICE HAS NOT BEEN APPROVED BY
   THE FEDERAL COMMUNICATIONS COMMISSION.
      THIS DEVICE IS NOT AND MAY NOT BE
    OFFERED FOR SALE OR LEASE OR SOLD OR
      LEASED UNTIL THE APPROVAL OF THE
         FCC HAS BEEN OBTAINED.

Sa traduction en français :

         PROPRIÉTÉ DE COMMODORE
           N'EST PAS A VENDRE
    CET APPAREIL N'A PAS ÉTÉ APPROUVÉ PAR
  LA COMMISSION FÉDÉRALE DES COMMUNICATIONS.
  CET APPAREIL N'EST PAS ET NE PEUT PAS ÊTRE
  PROPOSÉ À LA VENTE OU À LA LOCATION OU VENDU OU
       LOUÉ AVANT QUE L'APPROBATION DE LA
            FCC AIT ÉTÉ OBTENUE.

Quelques-uns de ces Amiga Development System furent envoyés à des développeurs tiers. Le but était naturellement de créer des programmes en attendant la disponibilité publique de la machine. Electronic Arts, par exemple, fut l'une des sociétés à développer dessus. Elle conçut notamment le logiciel de dessin Deluxe Paint et certains de ces jeux comme Arcticfox, en collaboration avec Dynamix. L'Amiga Development System D-638 fut envoyé par Commodore à Hewlett-Packard, mais ce dernier décida de ne pas s'engager dans l'Amiga et revendit peu de temps après (courant 1985) son prototype à Larry Blakesley, un ingénieur du Colorado.

Conclusion

C'est en juillet 1985, soit une année entière après le rachat d'Amiga Inc. par Commodore, que le premier Amiga fut exhibé au public. Sa commercialisation commença en septembre 1985. Il représenta ainsi le premier ordinateur personnel multimédia et multitâche de l'histoire.

Mais l'histoire de l'Amiga aurait pu être totalement différente si l'équipe d'Amiga Inc. n'avait pas trouvé de financement ou si une autre société l'avait rachetée.

Autres photos

Lorraine
Amiga Development System
Note : certaines images du Lorraine qui illustrent cet article proviennent du site Secret Weapons of Commodore. Merci à Cameron Kaiser pour l'autorisation de diffusion. L'image du Joyboard a été gracieusement fournie par Jean-François Bachelet. Des images de l'Amiga Development System proviennent de David Erhart, d'autres images du Lorraine proviennent de Chris Collins.

Nom : Lorraine.
Constructeur : Amiga Inc.
Genre : prototype d'ordinateur.
Date : 1983/1984.
Prix : NC.


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