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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Leavin' Teramis
(Article écrit par Betty Franchi et extrait de Génération 4 - mai 1990)
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Après Warp, voici un autre jeu de tir de chez Thalion.
L'équipe allemande a-t-elle réussie à faire mieux que son médiocre prédécesseur ?
Vous êtes Nigel MacGibbons, machiniste 3e classe du vaisseau spatial Teramis. Alors que celui-ci effectue
un voyage de reconnaissance pour essayer de coloniser quelques planètes inconnues, vous furetez vers
le laboratoire xenobiologique et là, oh surprise ! Vous constatez que les chercheurs se sont amusés
à mettre au point des robots, en s'inspirant d'aliens rencontrés dam l'univers. C'est un jeu dangereux,
car certains de ces spécimens se sont échappés et se sont multipliés, si bien que le vaisseau commence
à grouiller de ces créatures.
Les premières images du jeu font d'ailleurs découvrir votre vaisseau : il est énorme et dispose de
plein de choses plus ou moins utiles pour un voyage galactique comme des toilettes, une discothèque, des
chaises longues en extérieur... On voit que les programmeurs s'en sont donnés à coeur joie.
Le commandant, d'un genre assez porté sur la bouteille, n'a donné qu'un seul ordre : "Quittez Teramis !".
Mais, pour y arriver, il faut rejoindre l'autre bout du vaisseau et traverser huit secteurs
à l'aide de votre modeste pistolet laser. Les attaques viennent de partout, que ce soit du sol ou des airs,
et arrivent à grande vitesse, ce qui mettra vos nerfs à rude épreuve. Pour éviter la pluie de projectiles,
il faut souvent mettre à profit la protection offerte par les murs des "salles". Ces murs ne sont pas
franchissables et il se peut parfois que vous tombiez dans un cul-de-sac, mais heureusement, vous pouvez
rebrousser chemin quand bon vous semble. Et quand vous atteignez la sortie d'un secteur, avant de vous
engager dans le suivant, vous devez combattre un énorme alien. Celui-ci a un point faible, mais vous ne le
trouverez pas du premier coup.
De plus, le système d'autodestruction de Teramis a été activé, et votre temps est compté, car dès
que le compte à rebours arrive à zéro, la partie est définitivement perdue. En cours de route,
vous pourrez explorer des salles annexes et vous procurer des bonus, mais si vous vous attardez à tout ramasser,
vous n'aurez jamais le temps de finir le niveau. Il faut donc repérer les bonus les plus intéressants,
comme les armes, qui vous permettront de tuer plus facilement le monstre final, et laisser de
côté les bonus secondaires comme les pièces de monnaie qui apportent seulement des points.
Le décor du jeu joue un rôle majeur, certains passages demandent une main sûre pour éviter les pylônes
électriques, d'autres sont tous simplement piégés. Hélas, les huit niveaux se ressemblent et on
retrouve souvent à faire la même chose (ce qui est d'ailleurs commun à quasiment tous les jeux de tir).
Les graphismes sont moyens et peu fouillés sauf pour les images entre les niveaux. L'animation est correcte et
votre personnage réagit promptement à la manette. Les bruitages sont peu variés mais il faut noter de rares
mais très bonnes musiques (écran titre notamment). La progression de difficulté est, elle, bien menée.
Vous évoluez dans un décor à défilement multidirectionnel, les personnages paraissent très petits,
mais si le jeu était fait à une plus grande échelle, les contours de la base seraient d'autant
plus difficiles à cerner. Teramis offre beaucoup de similitudes avec
Alien Syndrome de Sega, mais
il est moins beau, moins passionnant, et on ne peut pas y jouer à deux. Alors, ceux qui ne
connaissent pas Alien Syndrome (y en a-t-il ?), l'aimeront peut-être, mais personnellement,
je ne peux pas m'empêcher de le comparer à ce super-succès, et ça ne joue pas en la faveur de Teramis...
Nom : Leavin' Teramis.
Éditeur : Thalion.
Genre : jeu de tir.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 5/10.
Les points forts :
- Les attaques viennent de partout et à grande vitesse.
- Défilement multidirectionnel.
- Quelques bonnes musiques.
- Présences des salles annexes.
- Les écrans intermédiaires ne sont pas mal.
Les points faibles :
- Le graphisme des différents tableaux est souvent bien moyen.
- Les niveaux se ressemblent et on fait la même chose.
- Petits sprites la plupart du temps.
- Bruitages peu variés.
- Pas de jeu à deux.
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