Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 19 avril 2024 - 05:42  

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Test de James Pond 2: Codename RoboCod
(Article écrit par Guillaume le Pennec et extrait de Tilt - mars 1992)


James Pond, l'ultime agent secret aquatique, repart pour une nouvelle mission. Muni d'une armure extensible à l'aspect très "RoboCop", il va une fois de plus devoir déjouer les plans du machiavélique docteur Maybe. RoboCod est un jeu de plates-formes original et bien réalisé qui séduira les amateurs.

James Pond 2: Codename RoboCod

Le docteur Maybe est de retour

"I'll be back". C'est en substance ce qu'avait lancé le docteur Maybe lorsque ses plans machiavéliques avaient été contrés par l'agent James Pond (dans le jeu du même nom). Et, malheureusement, il a tenu parole ! Le savant fou s'est emparé de l'usine de jouets du père Noël et a dissimulé des explosifs dans une série de pingouins en jouet. Pingouins qui vont être vendus dans le monde entier et risquent de provoquer des dégâts considérables...

James Pond 2: Codename RoboCod

Une seule solution : James Pond. L'agent du F.1.5.S (lisez "FISH", c'est-à-dire "poisson") doit repartir en mission pour, une fois de plus, mettre à bas le maléfique Maybe. Son but : s'infiltrer dans l'usine et désamorcer les pingouins piégés.

Un univers de jouets

Chaque hangar visité avec succès permettra à RoboCod d'accéder au suivant. Attention, cependant, car il existe une (ou plusieurs) salle cachée qu'il lui faudra découvrir pour mener sa mission à bien. Évidemment, c'est à vous que revient la tâche de diriger RoboCod dans les méandres de l'usine arctique. Vous contrôlez votre poisson cybernétique à l'aide de la manette en lui faisant traverser les salles immenses de l'usine de jouets.

James Pond 2: Codename RoboCod

Évidemment, Maybe a été mis au courant de votre arrivée et a envoyé ses sbires à votre rencontre. Vous devrez affronter des cartes à jouer volantes, des hommes-bonbons, des voitures sauteuses, des pingouins aggressifs et j'en passe... Heureusement, vous disposez de votre Expandosuit, une armure robotisée qui peut s'étirer à volonté. Elle vous permet d'explorer chaque tableau par le haut et, le cas échéant, de vous accrocher à des plates-formes aériennes pour éviter certains dangers (vous pourrez, par exemple, survoler des piques mortelles de cette manière).

La technique

Vous dirigez RoboCod au fil d'un défilement multidirectionnel en explorant chaque coin et recoin de l'usine. Votre héros qui saute, s'allonge et court parfois à la manière de Sonic (si vous lui faites prendre suffisamment d'élan), est particulièrement bien animé. Sa démarche est souple et amusante (il faut le voir trottiner sur sa nageoire caudale !).

James Pond 2: Codename RoboCod

Les graphismes, dans le style humoristique, sont très soignés, en particulier les peluches du second hangar et les monstres de fin de niveau. Il faut dire que Chris Sorrell, le concepteur du jeu, est aussi une pointure en matière de graphisme (il a commis, entre autres, ceux de Fire & Brimstone). J'avoue avoir été très surpris de voir que le même individu s'était chargé de la partie programmation et de fort belle façon. Sans être parfaitement réalisé (il y a souvent des ralentissements lorsque James Pond fonce à toute allure, qu'il tombe de haut ou simplement lorsque plusieurs gros sprites se déplacent à l'écran), RoboCod exploite bien l'Amiga.

Le défilement, plein écran, est très fluide et profite d'un effet parallaxe agréable. Contrairement à la version console, cependant, le plan parallaxique n'est pas composé de graphismes colorés mais d'un motif monochrome (avec effet de transparence) répété sur tout l'écran. Pas aussi joli, certes, mais très efficace, cependant, pour simuler la neige dans l'écran principal...

La difficulté est bien dosée, chaque partie de l'usine introduisant de nouvelles difficultés et des nouvelles ruses pour les surmonter. La variété est aussi de la partie, avec des bonus particulièrement utiles mais souvent cachés. Les ailes d'anges ou l'avion, par exemple, vous permettront de vous déplacer librement au travers d'un niveau et de vaincre vos adversaires avec plus de facilité. En effet, comme dans Sonic ou Mickey, RoboCod se débarrasse de ses ennemis en leur sautant dessus (une ou plusieurs fois), ce qui réclamera de votre part de bons réflexes et une bonne coordination.

James Pond 2: Codename RoboCod

Conclusion

Bref, RoboCod est une réussite en matière de jeu de plates-formes. Graphismes de grande qualité, animation fluide, astuces nombreuses et bien conçues, humour... Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon jeu. Seule la bande sonore m'a déçu car elle est loin d'exploiter au mieux les possibilités de l'Amiga.

D'autres avis

RoboCod est vraiment un bon jeu, je suis bien obligé de le reconnaître. Dès le début, on est séduit par les graphismes et la qualité de l'animation. La démarche et les mimiques de RoboCod sont sympathiques, de même que les différents adversaires. Qui plus est, le jeu est vraiment immense, avec une foultitude de tableaux secrets disséminés un peu partout. Les dingues de plates-formes et les joueurs minutieux qui se cognent systématiquement dans tous les murs pour vérifier qu'il n'y a pas un passage vont adorer ! Pour ma part, j'avoue qu'après une dizaine de niveaux, j'ai fini par me lasser et j'ai reposé RoboCod sur mon étagère. Car malgré tout le bien qu'on peut en dire, cette séquelle de James Pond manque quand même de variété. Loin d'être un chef-d'oeuvre impérissable, RoboCod est donc un titre agréable, bien dessiné et bien programmé (quoique...). Pas si mal ! [Pierre Truchin].

Plus fort que Sonic ? Plus super que Mario ? Extraordinaire ? Fabuleux ? Mégabalèse ? RoboCod n'en finit pas d'être porté aux nues ! Cela est-il justifié ? Réussir à concurrencer les consoles sur leur propre "plate-forme" est déjà un exploit. On peut toujours reprocher à l'équipe de Vectordean d'avoir pris un peu de Mario (bonus à détruire avec la tête, passages secrets...), beaucoup de Sonic (déplacements, plongée sous-marine, sauts et destructions des ennemis en les écrasant...) et quelques grammes de Blue's Journey (monstre de fin de niveau) pour donner vie au nouveau James Pond, personnage existant déjà depuis des années sur micro. Pourtant, en y regardant de plus près, on découvre quelques traits personnels qui rendent le personnage déluré et unique. Le fait qu'il prenne son pied, je veux dire qu'il s'étire verticalement d'une hauteur de plus de 10 écrans, est une trouvaille magnifique. Techniquement c'est parfait, sauf peut-être l'action qui consiste à avancer suspendu par les bras dont l'animation n'est pas performante et manque de rapidité. Au niveau de la grandeur du territoire à parcourir, RoboCod écrase tous ses concurrents. Les passages secrets sont nombreux et derrière chaque porte se cachent trois niveaux qui peuvent être terminés de façons différentes. Mais ce qui m'a le plus excité, dans le bon sens du terme, ce sont les décors. Surprenants de réalisme tout en gardant un aspect bande dessinée, les graphismes remportent largement la palme. Aux rayons des confiseries, Phandy-bag est de rigueur. Blurppp ! Allez, vous en reprendrez bien un petit peu ! [Axel Münschen].

Nom : James Pond 2: Codename RoboCod.
Développeurs : Vectordean.
Éditeur : Millennium.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 8,5/10.


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