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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de James Pond 2: Codename RoboCod
(Article écrit par Guillaume le Pennec et extrait de Tilt - mars 1992)
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James Pond, l'ultime agent secret aquatique, repart pour une nouvelle mission. Muni d'une armure extensible
à l'aspect très "RoboCop", il va une fois de plus devoir déjouer les plans du machiavélique docteur Maybe.
RoboCod est un jeu de plates-formes original et bien réalisé qui séduira les amateurs.
Le docteur Maybe est de retour
"I'll be back". C'est en substance ce qu'avait lancé le docteur Maybe lorsque ses plans machiavéliques avaient
été contrés par l'agent James Pond (dans le jeu du même nom). Et, malheureusement,
il a tenu parole ! Le savant fou s'est emparé de l'usine de jouets du père Noël et a dissimulé des explosifs
dans une série de pingouins en jouet. Pingouins qui vont être vendus dans le monde entier et risquent de
provoquer des dégâts considérables...
Une seule solution : James Pond. L'agent du F.1.5.S (lisez "FISH", c'est-à-dire "poisson")
doit repartir en mission pour, une fois de plus, mettre à bas le maléfique Maybe. Son but :
s'infiltrer dans l'usine et désamorcer les pingouins piégés.
Un univers de jouets
Chaque hangar visité avec succès permettra à RoboCod d'accéder au suivant. Attention, cependant, car
il existe une (ou plusieurs) salle cachée qu'il lui faudra découvrir pour mener sa mission à
bien. Évidemment, c'est à vous que revient la tâche de diriger RoboCod dans les méandres de l'usine
arctique. Vous contrôlez votre poisson cybernétique à l'aide de la manette en lui faisant traverser
les salles immenses de l'usine de jouets.
Évidemment, Maybe a été mis au courant de votre arrivée et a envoyé ses sbires à votre rencontre.
Vous devrez affronter des cartes à jouer volantes, des hommes-bonbons, des voitures sauteuses,
des pingouins aggressifs et j'en passe... Heureusement, vous disposez de votre Expandosuit,
une armure robotisée qui peut s'étirer à volonté. Elle vous permet d'explorer chaque tableau par
le haut et, le cas échéant, de vous accrocher à des plates-formes aériennes pour éviter certains
dangers (vous pourrez, par exemple, survoler des piques mortelles de cette manière).
La technique
Vous dirigez RoboCod au fil d'un défilement multidirectionnel en explorant chaque coin et recoin
de l'usine. Votre héros qui saute, s'allonge et court parfois à la manière de Sonic (si vous
lui faites prendre suffisamment d'élan), est particulièrement bien animé. Sa démarche est
souple et amusante (il faut le voir trottiner sur sa nageoire caudale !).
Les graphismes, dans le style humoristique, sont très soignés, en particulier les peluches du
second hangar et les monstres de fin de niveau. Il faut dire que Chris Sorrell, le concepteur du
jeu, est aussi une pointure en matière de graphisme (il a commis, entre autres, ceux de
Fire & Brimstone). J'avoue avoir été très surpris de voir que
le même individu s'était chargé de la partie programmation et de fort belle façon. Sans être
parfaitement réalisé (il y a souvent des ralentissements lorsque James Pond fonce à toute allure,
qu'il tombe de haut ou simplement lorsque plusieurs gros sprites se déplacent à l'écran),
RoboCod exploite bien l'Amiga.
Le défilement, plein écran, est très fluide et profite d'un effet parallaxe agréable. Contrairement
à la version console, cependant, le plan parallaxique n'est pas composé de graphismes colorés
mais d'un motif monochrome (avec effet de transparence) répété sur tout l'écran. Pas aussi joli,
certes, mais très efficace, cependant, pour simuler la neige dans l'écran principal...
La difficulté est bien dosée, chaque partie de l'usine introduisant de nouvelles difficultés et des
nouvelles ruses pour les surmonter. La variété est aussi de la partie, avec des bonus particulièrement
utiles mais souvent cachés. Les ailes d'anges ou l'avion, par exemple, vous permettront de vous
déplacer librement au travers d'un niveau et de vaincre vos adversaires avec plus de facilité.
En effet, comme dans Sonic ou Mickey, RoboCod se débarrasse de ses ennemis en leur sautant dessus
(une ou plusieurs fois), ce qui réclamera de votre part de bons réflexes et une bonne coordination.
Conclusion
Bref, RoboCod est une réussite en matière de jeu de plates-formes. Graphismes de grande qualité,
animation fluide, astuces nombreuses et bien conçues, humour... Tous les ingrédients sont
réunis pour faire un bon jeu. Seule la bande sonore m'a déçu car elle est loin d'exploiter au
mieux les possibilités de l'Amiga.
D'autres avis
RoboCod est vraiment un bon jeu, je suis bien obligé de le reconnaître. Dès le début, on est
séduit par les graphismes et la qualité de l'animation. La démarche et les mimiques de RoboCod
sont sympathiques, de même que les différents adversaires. Qui plus est, le jeu est vraiment
immense, avec une foultitude de tableaux secrets disséminés un peu partout. Les dingues de
plates-formes et les joueurs minutieux qui se cognent systématiquement dans tous les murs
pour vérifier qu'il n'y a pas un passage vont adorer ! Pour ma part, j'avoue qu'après une
dizaine de niveaux, j'ai fini par me lasser et j'ai reposé RoboCod sur mon étagère. Car
malgré tout le bien qu'on peut en dire, cette séquelle de James Pond manque quand même de
variété. Loin d'être un chef-d'oeuvre impérissable, RoboCod est donc un titre
agréable, bien dessiné et bien programmé (quoique...). Pas si mal !
[Pierre Truchin].
Plus fort que Sonic ? Plus super que Mario ? Extraordinaire ? Fabuleux ? Mégabalèse ? RoboCod
n'en finit pas d'être porté aux nues ! Cela est-il justifié ? Réussir à concurrencer les consoles
sur leur propre "plate-forme" est déjà un exploit. On peut toujours reprocher à l'équipe de
Vectordean d'avoir pris un peu de Mario (bonus à détruire avec la tête, passages secrets...),
beaucoup de Sonic (déplacements, plongée sous-marine, sauts et destructions des ennemis en les
écrasant...) et quelques grammes de Blue's Journey (monstre de fin de niveau) pour donner vie
au nouveau James Pond, personnage existant déjà depuis des années sur micro. Pourtant, en y
regardant de plus près, on découvre quelques traits personnels qui rendent le personnage déluré
et unique. Le fait qu'il prenne son pied, je veux dire qu'il s'étire verticalement d'une hauteur
de plus de 10 écrans, est une trouvaille magnifique. Techniquement c'est parfait, sauf peut-être
l'action qui consiste à avancer suspendu par les bras dont l'animation n'est pas performante et
manque de rapidité. Au niveau de la grandeur du territoire à parcourir, RoboCod écrase tous ses
concurrents. Les passages secrets sont nombreux et derrière chaque porte se cachent trois niveaux
qui peuvent être terminés de façons différentes. Mais ce qui m'a le plus excité, dans le bon
sens du terme, ce sont les décors. Surprenants de réalisme tout en gardant un aspect bande dessinée,
les graphismes remportent largement la palme. Aux rayons des confiseries, Phandy-bag est de
rigueur. Blurppp ! Allez, vous en reprendrez bien un petit peu !
[Axel Münschen].
Nom : James Pond 2: Codename RoboCod.
Développeurs : Vectordean.
Éditeur : Millennium.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
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