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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Ishar2: Messengers Of Doom [AGA]
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - octobre 1993)
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Après le succès remporté, à juste titre, par Ishar,
voici venir le petit dernier de la série, déjà décliné sur PC et Atari ST. Place aux jeunes avec les
versions pour Falcon et Amiga AGA (A1200/A4000).
Dans le premier Ishar, un groupe d'aventuriers particulièrement astucieux et courageux avait réussi à
vaincre le terrible Krogh, fils de Morgoth et de Morgula. Rien qu'en voyant les noms de ces
deux-là, on se rend compte tout de suite que le Krogh en question ne devait pas être un humaniste.
Enfin, tout cela est du passé, et après les aventures de nos héros, le royaume de Kyrand... euh, de
Kendoria bénéficia d'une longue période de paix. Les habitants vivaient heureux, sans se soucier du
lendemain, et en ayant une pensée émue pour les compagnons de Jarel qui, déjà, avaient jadis libéré
le pays (à l'époque de Crystal of
Arborea). Bref, tout allait bien donc, lorsqu'un messager vint de toute urgence au palais afin
d'y rencontrer le roi Zubaran, le tirant de son sommeil. Au terme de la discussion, on décida
d'envoyer un aventurier dénouer l'écheveau d'une histoire fort emmêlée ma foi.
Lorsque commence la partie, vous voici marchant par monts et vaux, en possession d'un fragment de
carte, et fort occupé à retrouver les autres morceaux d'icelle. Pour cela, vous devrez faire preuve
de courage et d'astuce, mais surtout vous adjoindre des personnages sachant manier l'épée ou la hache.
Eh oui, on aura compris que le jeu se passe dans un Moyen Âge de pacotille, digne de l'ambiance de
"Dungeon et Dragons", c'est-à-dire mélangeant combats et magie, explorations et intrigues.
L'équipe, gérée encore plus finement que dans Ishar, peut être modifiée au gré des rencontres. Il suffit
pour cela que la personne soit d'accord pour être engagée, et c'est parti. Enfin, c'est parti,
oui, mais pour des tonnes d'ennuis, car dorénavant chaque personnage dispose de points de "sympathie".
Il faudra donc, à chaque fois qu'on souhaite engager un personnage, que les autres membres de l'équipe
soient d'accord. Pire, si l'on est à la tête d'une équipe complète (cinq héros) et que l'on souhaite
se débarrasser de l'un d'eux afin d'engager un personnage plus intéressant (plus fort par exemple),
il faudra parfois se résoudre à assassiner celui qui est en trop. Et là, ça risque de tourner au vinaigre,
car la suspicion ne va pas tarder à régner dans le groupe. Si l'on assassine un nain, les autres nains
vont penser que c'est un elfe, par exemple, qui a fait le coup. Bref, en croyant engager un personnage,
on peut plonger en pleine vendetta et dans la pire extrémité, assister à des règlements de compte en
séries et se retrouver seul.
En plus de cet aspect assez amusant de la gestion des ressources humaines, l'équipe dispose de
caractéristiques habituelles au genre : on peut ramasser des objets, les échanger entre personnages,
se soigner, etc. Mieux encore, on peut utiliser directement des objets sur certains tableaux.
Nouveauté aussi, des images intermédiaires apparaissent parfois en plein écran.
Cette version AGA est en quatre disquettes et a le défaut de ses qualités, car les chargements sont assez lents,
d'une disquette à l'autre. De plus, le résultat n'est pas excellent en ce qui concerne le graphisme,
ou du moins, pas tel que ce qu'on serait en droit d'attendre d'une machine pourtant réputée pour
la qualité de son affichage. Si les bruitages sont parfois un peu frustes, la musique est, en revanche,
agréable. Afin d'accélérer un peu les choses, il est du reste possible de ne pas utiliser cette dernière.
Côté animation, rien à redire, c'est plutôt rapide et les commandes réagissent avec promptitude.
En plus des points de "sympathie", on retrouve, de même, les caractéristiques habituelles aux jeux
de rôles : vitalité, physique, etc. Dans le jeu, on rencontre de nombreux monstres, généralement d'un
assez bon niveau. Les décors, variés, mêlent scènes extérieures et sous-terrains, avec parfois des
pièges redoutables. Bon plan, une énigme basée sur une comptine dont on apprend des bribes en cours
de partie, rend le jeu encore plus original.
Enfin, les villes, superbes, comportent des banques qu'il est possible de piller (bon courage !),
ou dans lesquelles on peut déposer son argent. On le voit, Ishar 2 comporte tout ce qu'un joueur
passionné de jeu de rôle médiéval-fantastique peut rêver, et même plus.
Nom : Ishar 2: Messengers Of Doom [AGA].
Développeurs : Silmarils.
Éditeur : Silmarils.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- La musique est de bonne qualité.
- Les déplacements sont assez rapides.
Les points faibles :
- Les chargements sont longs.
- Le graphisme n'exploite pas à fond la machine.
- Les bruitages sont un peu simplets.
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