Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Happiga 1.4.3
(Article écrit par David Massot - février 2017, mis à jour en décembre 2018)


Le "marché" Amiga est encore assez vivace et riche de diverses solutions pour nourrir la passion :
  • Avec toutes les offres de maintenance sur les machines Classic (qui ont maintenant plus de 25 ans).
  • Avec un grand choix de nouvelles cartes accélératrices qui voient le jour (ACA, Vampire...).
Une offre importante d'émulation et de réimplémentation du matériel est aussi présente :
  • Minimig, Chameleon64 et MiST pour les nouveaux matériels.
  • WinUAE et FS-UAE pour l'émulation Amiga sur machines x86 (sans parler des seconds couteaux E-UAE, PUAE, Fellow, UAE4All...).
...et continue de s'étoffer avec Happiga (héritée de HappiGameCenter), une distribution développée et proposée par Erwan Jestin.

Il s'agit d'une distribution Linux Debian pour Raspberry Pi (Raspbian) allégée qui démarre automatiquement sur l'émulateur UAE4ARM spécialement recompilé et optimisé pour le Raspberry Pi.

Happiga est disponible actuellement en version 1.4.3 et évolue très rapidement. Cette version datant du début de l'année 2017 se base sur la dernière image de la distribution Raspbian Pixel. Elle améliore la stabilité générale par rapport aux versions précédentes en faisant un léger compromis sur les performances (139 Mips au lieu de 154 sur Raspberry Pi 3).

Fonctionnalités proposées par Happiga

Happiga permet d'émuler les machines Amiga principales : Amiga 500, Amiga 600, Amiga 1200, Amiga CD32 et l'Amiga 4000/040. Une compatibilité avec les cartes graphiques sous Picasso96 est aussi intégrée pour profiter de résolutions graphiques plus importantes.

Pour avoir une expérience satisfaisante de l'émulation avec Happiga, il est conseillé d'utiliser un Raspberry Pi en version 2 ou 3 (mais il est tout à fait possible d'utiliser un Pi zéro ou Pi B/B+).

Happiga intègre de plus un outil de configuration (ressemblant à Raspi-config, disponible au premier lancement ou en lançant la commande "sudo happiga" à l'invite de commande), un outil de mise à jour automatique et enfin un partage réseau Samba pour faciliter les transferts de fichiers.

Plus précisément, voici en vrac les fonctionnalités supplémentaires :
  • Touche F9 pour entrer dans l'interface graphique d'UAE4ARM (configurable).
  • Gestion des claviers Keyrah (permet une intégration du Raspberry Pi dans un boîtier Amiga).
  • Menu Happiga qui se lance au premier démarrage proposant l'extension de la partition, l'optimisation Pi 2/Pi 3, choix de la sortie audio, etc. Possible en anglais et français.
  • Gestion de la bsdsocket.library (pour le réseau).
  • Gestion de 128 Mo de mémoire Zorro III.
  • Gestion complète de l'Amiga CD32 (Kickstart + Akiko + piste audio).
  • Gestion du 16/9 (HD Ready et Full HD) sous Picasso96.
Installation de Happiga sur Raspberry Pi

L'installation de Happiga est très simple et identique à toute installation d'une distribution sur Raspberry Pi. Il suffit de télécharger l'image de la distribution sur le site : www.bpj-studio.fr/_happi/fr-happiga.html.

Deux images sont disponibles, une pour un transfert direct sur carte microSD (8 Go minimum), une autre pour Berry Boot (qui permet une installation en multidémarrage et le déplacement de l'installation de l'image sur un support USB).

Pour le transfert sur une carte SD, de nombreux programmes existent (Win32DiskImager sur Windows, la commande "dd" sur MacOS et Linux...). Je vous conseille un nouvel outil : Etcher disponible pour tous les environnements, qui est très simple et fait très bien le boulot.

Happiga

Configuration des différents Amiga

Une fois l'image écrite sur la carte, il ne reste plus qu'à connecter tous les périphériques (carte, manette, clavier, souris, éventuellement réseau) et démarrer le système.

L'outil de configuration Happiga se lance et permet les choix suivants :
  • Étendre le système de fichiers sur la carte pour profiter de tout l'espace disponible.
  • Forcer la sortie audio (choix entre la sortie Jack ou HDMI).
  • L'optimisation en fonction de son modèle de Raspberry Pi.
  • Activer ou non le mode plein écran.
Happiga

Après un redémarrage, quelques lignes s'affichent et laissent rapidement place à un sympathique écran de présentation :

Happiga

Le menu de Happiga se lance alors. Il est assez similaire dans sa présentation à celui de WinUAE. Happiga propose moins d'options mais il se concentre sur l'essentiel et la simplicité, à savoir les machines commerciales et ne permettra pas trop de mettre en place des configurations exotiques.

Il est alors possible de transférer les fichiers vers Happiga en utilisant le partage Samba (images disques durs, disquettes, CD et systèmes d'exploitation (Kickstart)). Inutile de vous rappeler que les fichiers Kickstart (et certains logiciels d'ailleurs) sont encore sous droits ;-). Vous devez donc posséder la machine ou avoir acheté une licence d'utilisation avec une autre suite d'émulation (comme Amiga Forever par exemple).

Pour ma part, je préfère transférer tous mes fichiers en montant la carte SD dans une machine virtuelle Linux (avec VirtualBox par exemple). Le transfert est assez simple et rapide entre le système hôte et la carte SD en utilisant des répertoires partagés.

Remarque après utilisation : le transfert par partage Samba en mode invité est très efficace et simple et vous évitera les problèmes de droits d'écriture que j'ai rencontrés sur la carte SD en utilisant la machine virtuelle.

L'arborescence est très simple, le nom des répertoires est très évocateur et se passe de commentaire ;-) :

/Home
--------/pi
-----------/happiga
---------------------/ADF
---------------------/CD32
---------------------/conf
---------------------/data
---------------------/HDF
---------------------/KICKSTART
---------------------/savestates
---------------------/screenshots
Le menu de UAE4ARM se présente de la manière suivante :

Happiga

Le menu Paths

Il permet d'éditer les chemins vers les fichiers Kickstart et configuration. Un doute subsiste sur le bouton "RescanROM". Si cela est son but, il n'a pas permis de détecter automatiquement les ROM copiées.

Happiga

Le menu Configuration

Il permet de gérer les configurations des machines émulées. Happiga propose des configurations préexistantes des machines les plus connues. Petit détail, j'ai souvent bloqué Happiga en tentant de lancer une configuration sans avoir préalablement choisi la ROM. Un message d'alerte est envoyé mais on ne peut retourner sur le menu principal.

Happiga

Le menu CPU & FPU

Du grand classique, les processeurs Motorola 68000 à 68040 sont proposés (dans leur version complète). Le "Just In Time compiler" (compilation à la volée) est activée par défaut.

Happiga

Le menu Chipset

Idem, les puces graphiques OCS, ECS, AGA sont disponibles. Des réglages au niveau du Blitter et de la collision de sprites sont aussi présents.

Happiga

Le menu ROM

Menu simple qui propose deux boîtes combinées pour indiquer les systèmes d'exploitation à utiliser.

Happiga

Le menu RAM

Comme son nom l'indique, il permet de régler la mémoire émulée (en fonction aussi de la machine) : les mémoires Chip, Fast, Slow, Fast Zorro III (128 Mo au maximum ce qui est énorme pour un Amiga Classic) et RTG.

Happiga

Le menu Floppy Drives

Il permet d'émuler jusqu'à quatre lecteurs de disquette et d'accélérer la vitesse de lecture. La création d'un fichier ADF disquette vide est aussi possible.

Happiga

Le menu Hard Drive/CD

Il permet de gérer les fichiers-image HDF mais aussi d'émuler un disque dur avec un dossier du système de fichiers de Raspbian monté (très utile pour transférer rapidement des programmes).

Happiga

Le menu Display

Il permet d'ajuster la résolution d'affichage de l'émulateur.

Happiga

Le menu Sound

Du classique pour UAE, activation du son, choix de la fréquence d'échantillonnage, mode mono ou stéréo. Petite remarque, si la sortie casque est forcée comme sortie audio principale, Happiga n'a pas de réglage du volume. Il faut alors sortir de l'émulation et se connecter sous Pixel pour régler alors la sortie son (ou alors posséder un casque avec une molette de réglage du volume).

Happiga

Le menu Input

Le menu pour gérer l'émulation des périphériques d'entrée, souris et manette. Un contrôle générique peut être créé ou des manettes sont proposés, notamment l'excellente manette Xbox 360.

Happiga

Le menu Miscellaneous

Il propose des petites options utiles : l'ajout de la ligne d'activité des disques, l'activation de la bsdsocket.library...

Happiga

Le menu Savestates

C'est dans ce menu que l'on peut sauvegarder et recharger les états de sauvegarde de la machine.

Happiga

Cerise sur le gâteau, Happiga propose aussi une installation du lecteur multimédia Kodi (XBMC) ou de passer sur l'environnement graphique Pixel en quittant le menu Happiga.

Test de quelques configurations

Amiga 500/600

Cette émulation se lance très facilement grâce aux configurations déjà présentes. Une fois que la ROM dédiée au système est indiquée dans la boîte combinée "Main ROM file" et sauvegardée dans la configuration, vous disposez d'un Amiga OCS/ECS prêt à démarrer sur la fameuse invite (la main du système 1.3 ou la disquette mouvante du 2.05).

Les jeux suivants ont été testés : Pinball Dreams, Lemmings, BC Kid, R-Type, IK+, Killing Game Show, Shadow Of The Beast, Chaos Engine, Turrican 2 & 3, Xenon II, Project-X 93 et James Pond 2 Robocod. Mis à part Shadow Of The Beast qui a présenté des lenteurs dans la musique et des artefacts graphiques un peu disgracieux, les autres jeux se sont exécutés parfaitement. Les défilements étaient tout à fait fluides, la synchronisation avec le son parfaite. De plus, tous les jeux gérant une manette deux boutons (comme R-Type, Turrican ou BC Kid) ont tout de suite fonctionné avec la manette Xbox 360.

Amiga 1200

Idem à l'émulation précédente au niveau de la rapidité et simplicité de mise en place. Les jeux suivants ont été testés : Lemmings 3 AGA, Worms, Zool AGA, Trolls AGA, Robocod AGA et Body Blows Galactic AGA. J'ai par contre eu moins de chance avec cette sélection car Zool et Body Blows ne se sont pas lancés. Trolls a eu quelques problèmes d'affichage.

Amiga 4000/040

Cette émulation nécessite par contre un peu plus de manipulation, donc de connaissances que les précédentes. Il faut avant tout rajouter à la configuration une image de disque dur avec une installation du Workbench 3.1, si possible avec des pilotes Picasso96 pour augmenter les résolutions d'affichage sur le bureau. Pour les connaisseurs, il n'y aura pas de problèmes, n'importe quelle image disque dur (fichier HDF) déjà créée et configurée pour un autre émulateur ou un MiST/Minimig fera parfaitement l'affaire.

Pour ceux qui partiraient de zéro, je vous conseille d'utiliser les configurations proposées par Bloodwych avec Classic Workbench. Une configuration avec les pilotes Picasso96 existe d'ailleurs (classicwb.abime.net/classicweb/p96.htm). Il suffit alors de l'ouvrir dans votre émulateur préféré et de compléter l'image disque en suivant les scripts d'installation du Workbench. Le fichier HDF ainsi obtenu pourra être rajouté à la configuration de Happiga. Au redémarrage, l'Amiga 4000/040 démarre du premier coup, seule la résolution d'affichage sera à changer. L'environnement de travail ainsi créé et en HD est très réactif et permet des tâches "sérieuses".

D'autres solutions existent aussi comme AmiKit ou AmigaSys (à voir si les performances suivent). Classic Workbench a de plus l'avantage d'être livré avec une installation de WHDLoad. Après avoir rajouté le fichier Kickstart dans la configuration de WHDLoad, les jeux suivants ont été lancés avec succès (penser à désactiver le tir automatique dans le menu "Input" qui peut jouer quelques tours) : Flight Of The Amazon Queen, Monkey Island 2, Mortal Kombat 2, Frontier Elite 2, Micro Machines, Fury Of The Furies. Mr Nutz et Flashback se sont par contre bloqués à un moment de leur lancement.

Amiga CD32

Compte tenu du peu de jeux exploitant réellement les capacités de la console (y en a-t-il eu d'ailleurs ?), on peut réellement se demander si l'émulation de l'Amiga CD32 a du sens pour le joueur Amiga. En effet, celui-ci s'est bien souvent fait une configuration "aux petits oignons" avec WHDLoad et sans doute un lanceur d'application type Tiny Launcher ou X-bEnCh.

Toutefois, si la plupart des jeux n'ont été que des portages de leur version A500 ou A1200, il est intéressant de (re)découvrir :
  • Les jeux développés exclusivement pour la console comme Microcosm, Labyrinth Of Time, Guardians ou Liberation Captive 2... J'avais oublié Akira (hum !).
  • Les classiques retravaillés avec de nouveaux éléments de décors (Zool ou Oscar par exemple), de couleurs (Chaos Engine), des pistes audio sur le CD (Lotus Trilogy, Chaos Engine...) ou des dialogues audio (Darkseed, Simon The sorcerer, Beneath A Steel Sky).
  • Si l'on disposait de la cartouche FMV (Full Motion Video pour décoder le MPEG 1), il y avait même une cinématique d'intro supplémentaire pour Cannon Fodder par exemple.
  • Et enfin une partie du catalogue CDTV qui était compatible (à ce qu'il paraît, Turrican existait en version CDTV ;-)).
Les conditions de tests ont été les suivantes : Happiga v1.6.1 sur Raspberry Pi 3 avec une manette Xbox 360 filaire.

Les jeux doivent être chargés avec des fichiers de type "cue" qui décrit l'image. L'image peut ensuite être un fichier de type "bin" ou "iso". Comme Happiga tourne sur Raspbian qui est un Linux, les noms de jeux dans les fichiers "cue" sont soumis à la casse. Le nom de l'image dans le fichier "cue" doit être parfaitement identique au nom sur le disque, sinon l'émulateur ne le verra pas.

La configuration de l'émulateur est assez simple, une configuration est déjà présente dans le même menu. Il suffit de lui adjoindre les deux ROM de la CD32 et de charger un CD via le menu "Hard Drives / CD".

Mentionnons-le tout de suite, si vous espériez vous monter une petite console de salon pilotée par manette depuis votre canapé... passez votre chemin, UAE4ARM ne permet pas cela. Vous serez "obligés" de repasser par le menu pour changer de CD ou intervertir la manette si vous n'en avez qu'une.

L'émulation, au niveau du son et du graphisme est globalement très bonne. Le son des jeux possédant des pistes audio CD est d'ailleurs impeccable. Par contre, si la manette Xbox 360 est bien détectée dans le menu, l'agencement des touches est malheureusement trop aléatoire en fonction du jeu, le rendant bien souvent injouable. :-(

Sur les jeux testés :
  • Seuls Chaos Engine et Microcosm ont été jouables (Microcosm a d'ailleurs planté au lancement de la deuxième mission avec un écran complètement brouillé). Le contrôle pouvait se faire avec la manche analogique ou numérique.

  • Aucun bouton/contrôle ne fonctionnait pour certains jeux comme Lotus Trilogy ou Pinball Fantasies. Pour Lotus Trilogy, la manette fonctionne bien pour le choix du jeu puis plus rien ensuite.

  • Pour d'autres, le fonctionnement est partiel. Le déplacement était possible pour Guardians avec le manche numérique mais aucun bouton. J'ai tenté d'essayer Worms mais il m'a été impossible de saisir les chiffres au contrôle de sécurité (possibilité de faire défiler les caractères mais impossible de les valider).

  • Les jeux d'aventure "Pointer et Cliquer" (Simon The Sorcerer, Labyrinth Of Time, Darkseed) se sont bien lancés mais le pointeur était incontrôlable.

  • Paradoxalement, les compilations de jeux dont nous ne pouvons pas parler fonctionnent mieux. :-)
Remarque : le problème rencontré avec ma manette n'est peut-être pas généralisable à toutes les manettes USB.

En conclusion, l'émulateur pour l'Amiga CD32 vaut le coup d'être testé pour celui qui possède une autre manette (qui peut être est mieux gérée) et qui veut jeter un oeil aux types de jeux décrits plus haut. Celui qui rechercherait une expérience "console de salon" complète devra plutôt s'orienter vers la console elle-même (en effet, ce n'est même pas sûr que les autres solutions d'émulation le permettent : FS-UAE peut être ?).

Bilan de l'utilisation

D'un point de vue général, sauf l'exception Shadow Of The Beast, tous les jeux qui ont fonctionné ont très bien répondu aux sollicitations. Cela peut être subjectif mais le rendu des jeux sur écran plat avec Happiga est assez bon malgré l'absence de lignes de balayage. Je le trouve même meilleur que celui d'un Amiga équipé d'une Indivision. Toutefois, l'ajout d'une option pour avoir les lignes de balayage, dans une prochaine version, serait un plus indéniable. :-)

Conclusion

Grâce à Happiga, il est maintenant possible de disposer d'une machine Amiga de poche émulant de manière très satisfaisante les Amiga commerciaux sauf l'Amiga CD32, étant donné que le contrôle à la manette est un peu trop hasardeux (cela ne doit pas ôter l'idée d'utiliser Happiga tant il présente d'autres intérêts). Cette distribution facile à prendre en main permet de transformer votre Raspberry Pi en Amiga de travail ou en machine de jeux. Un couplage avec Tiny Launcher ou X-bEnCh en ferait d'ailleurs le système de jeux ultime !

Cette distribution sur Raspberry Pi prend de plus tout son sens avec l'arrivée prochaine de nouvelles coques Amiga 1200 qui ont tout bonnement prévu un emplacement à l'intérieur.

Son évolution rapide et la réactivité de son développeur va en faire sans doute une distribution avec laquelle il va falloir compter (un changement de moteur d'émulation vers un hypothétique FS-UAE recompilé pour Raspberry Pi serait vraiment excellent... si tant est que le Raspberry Pi 3 soit suffisamment puissant).

Sources
Nom : Happiga 1.4.3.
Développeur : Erwan Jestin.
Genre : émulateur Amiga sous Raspbian.
Date : 2017.
Configuration minimale : Raspberry Pi zéro, Raspberry Pi 2 ou 3 conseillés. Carte mémoire de 8 Go minimum.
Licence : gratuiciel/donationware.

Les points forts :

- Une émulation très satisfaisante et optimisée pour le Raspberry Pi.
- Un développeur hyper accessible et sympathique.
- Des versions régulières (correctives, optimisations et/ou nouvelles fonctionnalités).
- Mise à part la copie des fichiers après installation, on est très proche d'une solution Plug N Play.
- Kodi et Raspbian Pixel en plus.

Les points faibles :

- Un petit peu plus de documentation serait bienvenu (surtout pour les débutants).
- Quelques petits bogues de jeunesse qui n'entachent en rien l'expérience utilisateur.
- Mon royaume pour des lignes de balayage. ;-)


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