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Pour bien préparer 1994, les éditeurs lancent des projets de jeux dont certains vont probablement devenir des succès. Blues Brothers Jukebox Adventures (Titus) Avec le méga-succès de leur première aventure, il était inévitable que les frangins les plus rock fassent un retour. Blues Brothers Jukebox Adventure, déjà sorti sur consoles s'annonce comme un futur succès dans les jeux de plates-formes. Et pour cause puisqu'il est particulièrement beau. Comme dans le premier volet, vous dirigez soit Jake, le petit gros, soit Elwood, le grand mince, ou vice-et-versa. Il s'agit d'un jeu assez classique où les niveaux sont truffés de pièges et chargés de monstres. ![]() Blues Brothers Jukebox Adventure Avec ses 35 niveaux très finement dessinés en 32 couleurs sur Amiga et 256 sur PC, et une animation particulièrement travaillée - surtout sur la version Amiga avec son défilement différentiel et ses 50 images/seconde -, Blues Brothers Jukebox Adventure a de fortes chances de plaire aux fans de jeux de plates-formes. Enfin, et ce n'est pas la moindre de ses qualités, il se joue à deux en simultané. J'imagine déjà les engueulades "ouais, qu'est-ce que tu fous ? Ce n'est pas là qu'il fallait aller", "t'es nul, je me suis fait buter, t'aurais dû me couvrir"... Bref, de bien belles heures en perspective. Lamborghini American Challenge (Titus) D'après le titre, on se dit "tiens, un nouveau jeu !", mais dès le chargement du programme, on se rend compte qu'il ne s'agit que de Crazy Cars III. Les différences résident simplement dans la possibilité de jouer à deux en méme temps, en mode "championnat" et en mode "versus", et une plus grande rapidité dans le mode "un joueur". Le jeu conserve néanmoins tous ses atouts : jouabilité, rapidité, fluidité... Ben voilà, si vous avez loupé la sortie de Crazy Cars III, c'est une excellente occasion de rattraper votre erreur. Mr Nutz (Ocean) Ce jeu de plates-formes, prévu pour décembre 1993, a des caractéristiques fort attrayantes. Ce ne seront pas moins de 500 écrans de six types de graphismes différents, que vous pourrez traverser sur 45 niveaux, avec un défilement parallaxe. ![]() Mr Nutz Deux de nos charmants gallinacés, mais non moins carnivores, se sont donc retrouvées sur la planète Cacahouète, où elles jouissent d'une existence paisible et oisive. Mais Mr Nutz, un mignon petit écureuil, parti prendre quelques vacances, est de retour chez son home sweet home. Il découvre avec horreur et désolation, que les poules se sont reproduites à vitesse vertigineuse, et sont devenues particulièrement agressives et féroces. Notre ami va donc s'employer à rétablir l'ordre face à cette invasion. D'autant que les "monstres", dont l'échelle est respectée qu'ils soient plus ou moins près, pullulent à chaque niveau. Rabbit (Titus) Titus se spécialise de plus en plus dans les jeux de plates-formes, avec ce titre mettant en scène des lapins (sans blague !). ![]() Rabbit Évidemment, tous ces niveaux sont bourrés de monstres. Tout ça pour dire que bon, y'a du boulot, même si les bonus ne manquent pas sur le chemin (les carottes et l'eau, les turbos et maxi sauts...). Comme Blues Brothers Jukebox Adventure, Rabbit tournera en 50 images seconde, avec un défilement différentiel sur Amiga, tandis que la version PC bénéficiera de graphismes 256 couleurs. Bon, faut voir... Robinson's Requiem (Silmarils) En hommage au célèbre roman Robinson Crusoé, de Daniel Defoe, les terriens ont donné le nom de Robinson aux explorateurs spatiaux. Ces hommes et ces femmes, considérés comme une élite, partent chaque année à la découverte des planètes jugées hospitalières. Le contrat signé avec le gouvernement est de cinq ans. Au terme de cette courte carrière, les Robinson sont accueillis sur Terre avec tous les honneurs. Certains groupuscules vont même jusqu'à donner le nom de ces héros aux nouvelles planètes en lieu et place des dénominations pompeuses données par les scientifiques. La réalité est tout autre. Les explorateurs ne doivent en aucun cas rejoindre la Terre à l'issue de leur séjour hors du monde ("Space Virus, Go Home"). En guise de dernière mission, leur vaisseau est programmé pour s'écraser sur une planète. Les plus chanceux s'en tirent avec quelques fractures, les autres explosent avec leur navire au contact du sol. Dans Robinson's Requiem, édité par Silmarils, le joueur se retrouve dans le premier camp. Il ne reste plus rien de son astronef. Dans ses poches, il trouve sa précieuse trousse de soins. Son ordinateur, greffé sur la poitrine est également indemne. Grâce à lui, il peut connaître l'état de chacun de ses organes. À vrai dire, ce n'est pas brillant. L'estomac crie famine et le rayonnement du soleil exige certaines précautions. Le but du jeu consiste à survivre sur une planète inconnue. Tous les objets peuvent être utiles. Une simple branche et du fil permettent par exemple de pêcher. Les premiers jours se déroulent au rythme du jour et de la nuit rendu à l'écran par des rotations de palette. Les obstacles naturels, intempéries, montagnes, rivières et faune locale sont de la partie. Si le héros est toujours vivant au bout de quelques jours, il découvre qu'il n'est pas le seul homme sur la planète. Sans parler des robots tueurs chargés par la Terre de liquider les survivants. Tous les Robinson qui circulent ne sont pas sains d'esprit. La méfiance, la sauvagerie et la paranoïa sont parfois des qualités cultivées par les fugitifs. Robinson's Requiem est sans aucun doute le titre le plus ambitieux développé par Silmarils. Il rappelle Sapiens, créé vers 1986 par Logiciels. Le présent titre va néanmoins beaucoup plus loin que son honorable ancêtre. Nous sommes en présence d'une véritable simulation de vie humaine. Presque tous les paramètres de l'homme sont implémentés. Les origines d'infections sont nombreuses : plaies, empoisonnements, insolations, fractures et nous en passons. À chacune correspond une solution comme une aspirine (s'il en reste dans la trousse de secours), un pansement, une attelle, voire une amputation. Le plus impressionnant restent les techniques d'animations qui sont inspirées par le jeu Comanche. Le héros se déplace dans un univers en 3D plus vrai que nature. Pour accroître le réalisme, des textures sont plaquées sur le sol. Le résultat est brillant avec de l'herbe, de la roche ou des cascades qui donnent vraiment l'impression de se jeter du haut des falaises. De puissants algorithmes permettent également de rencontrer des ponts et d'explorer des cavernes (toujours représentés en 3D). En extérieur, chaque arbre, chaque objet ou personnage est également calculé en 3D et visualisé sous différents angles. Lorsque le joueur incline ou lève la tête, le visuel change de plan. Il existe certaines parties du décor où le joueur ne peut poser le pied. C'est le cas des montagnes. Néanmoins, les petits massifs et les flancs de colline sont d'excellents endroits pour implanter un camp de base ou installer un poste d'observation. Si le joueur a un réel objectif - trouver un moyen de quitter cette maudite planète -, il peut accepter de communier avec la nature en construisant ses propres aventures. La planète possède plusieurs paysages, de la terrible jungle à la paisible crique. Tous les aventuriers y trouvent leur compte. Robinson's Requiem est annoncé sur PC pour le mois de février 1994. Une version CD-ROM suivra fin 1994. Les plates-formes Amiga et Atari ST devraient également bénéficier d'une adaptation performante dans le courant de la même année. Ishar 3 (Silmarils) Si le principe de jeu accuse un peu de recul face au dinosaure qu'est Lands Of Lore (la nouvelle référence sur PC), il n'en possède pas moins certains atouts dont la fameuse personnalité des personnages. Dans Ishar 3, cet aspect est encore renforcé. Aux côtés des vols, des assassinats et des votes pour l'admission d'un nouveau membre au sein du groupe, nous trouvons maintenant des mensonges et des dialogues plus en rapport avec la mentalité de chacun. Par exemple, un personnage "juste" risque fort de quitter le groupe si ce dernier décide de trancher la gorge d'un prisonnier. ![]() Ishar 3 Ishar 3 est présenté comme le dernier volume de la série Ishar. Silmarils entend par la suite offrir aux joueurs une nouvelle gamme de jeux. Le titre est annoncé pour le mois de mars 1994 sur PC (CD-ROM à suivre), Atari ST, Falcon et Amiga. Une version spécifique à l'Amiga 1200 (AGA) est également prévue.
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