Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Le Fétiche Maya
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick Hebdo - novembre 1989)


Après les décevants Mad Show et Manhattan Dealers, et après l'étrange Wind Surf Willy, l'éditeur français Silmarils nous propose un jeu d'aventure/action, avec un scénario plus abouti : Le Fétiche Maya.

Le Fétiche Maya

Pour les amateurs d'aventure exotique, Le Fétiche Maya c'est génial, paysages d'Amérique du Sud, bâtisses indiennes aux murs recouverts d'étranges hiéroglyphes et chemins sinueux dans une forêt amazonienne, tout y est. Pour les autres, joueurs invétérés de combats et de mise à l'épreuve physique, Le Fétiche Maya c'est aussi génial, car il y a des combats armés, des poursuites gentils/méchants et des projectiles à éviter. Et enfin, pour la troisième catégorie, ceux qui ne s'éclatent vraiment que devant une route qui défile, Le Fétiche Maya ne les décevra pas, puisqu'une bonne partie du jeu consiste à se balader dans la savane au volant d'une jeep, en roulant sur des rondins de bois, sur des ponts suspendus, mais alors là vraiment suspendus, et à prendre la bonne route pour la bonne aventure.

Le Fétiche Maya

Comme vous pouvez le constater, Le Fétiche Maya ne se contente pas de n'être qu'un classique jeu d'aventure, il réunit les trois catégories principales de la micro-informatique ludique. Vous tenez le rôle de Michael Fairbank, le but de l'aventure, c'est de retrouver un fétiche Maya, si si, que votre professeur d'archéologie, Edward Halifax, convoitait depuis longtemps et dont la recherche fut sans doute la cause de son décès. Son corps a été découvert dans la jungle du Yucatan, et les causes de son décès restent mystérieuses. Dans sa poche, on a retrouvé un parchemin Maya, mentionnant un ancien fétiche et vous décidez de poursuivre les recherches du professeur. Au même moment, son ennemi juré, le docteur Olrik Karloff part lui aussi à la conquête du fétiche.

Le jeu se situe à l'arrivée dans ses contrés barbares, dans un petit village désertique où seul un marchand de tout y a une activité, à part les deux ivrognes (pardon, c'est petit-être l'heure de la sieste cong !) qui gisent affalés contre le mur de la boutique. Vous y retrouvez le docteur Olrik Karloff et les hostilités commencent.

Vous avez une jeep, vous avez un peu d'argent, et c'est le moment de prendre vos précautions quant à la quantité d'eau, d'essence, de nourriture et de tabac à prendre (enfin un jeu pour les fumeurs). Le jeu se présente ainsi : pratiquement plein écran pour les images avec une bande divisée en dix fenêtres sur le côté droit pour définir les actions. Tout se joue avec la manette ou le clavier (les flèches) et les touches F1 à F10 pour les mouvements définis (voir, prendre, poser, pousser, etc.).

Le Fétiche Maya

Les graphismes sont extrêmement beaux, franchement chiadés quoi. Ils s'y sont mis à trois graphistes pour nous réaliser cette petite merveille, et ils n'ont pas chômé les bougres. Décors de temples majestueux, de paysages grandioses aux forêts qui s'étendent sur des centaines de kilomètres, et à l'horizon barré par des pics montagneux, lointaine vision de la présence inoubliable des dieux.

Pour aller de ville en ville, vous sautez dans la jeep, et vous voilà à son volant. Vue de votre héros de dos, il ressemble à Indy mais blond et sans chapeau (et Indy sans chapeau, c'est comme un roman San Antonio), pare-brise et tableau de bord visible, avec la main du personnage qui tire le levier de vitesse quand on le lui demande. L'animation, puisque c'est le moment où elle est la plus présente, est étonnamment bonne pour un jeu qui n'est pas axé essentiellement sur ce passage, la voiture tourne bien, le passage sur les rondins donnent des sursauts, c'est très bien fait.

Le Fétiche Maya

Une fois dans la cité, le jeu d'aventure commence. Les pièges sont nombreux, et vous devrez ramasser divers objets, que vous pourrez revendre une fois revenu au village pour, en échange, obtenir d'autres précieux objets, lesquels serviront de troc pour acquérir les fragments de l'amulette. Pendant votre périple, les énigmes à résoudre seront nombreuses. De plus, n'oubliez pas que votre adversaire, Karloff sera constamment sur vos traces.

Les combats, que ce soit avec des vaudous mayas, des serpents à lunettes ou des aigles géants (car il y en a), sont assez bien, ce n'est pas de la grande arcade mais de toute façon, si vous achetez ce jeu, ce n'est pas ce que vous recherchez.

Un petit mot sur la musique, les sons, les bruits et toutes ces sortes de choses : la musique du générique n'est pas terrible, on en a déjà entendu un million comme celle-ci, et les bruits de fond sont aussi classiques. Mais de toute façon, si vous voulez de la belle musique, allez vous achetez un disque laser à la FNAC, vous aurez un son au-delà de ce que l'oreille humaine peut capter, et pour moins cher qu'un logiciel.

Non, sans blague, Le Fétiche Maya est un jeu très intéressant, avec des graphismes splendides, une animation impeccable (votre héros se déplace d'un pas allègre, souple, cadencé, il peut aller dans huit directions).

Alors, consommez ce produit intelligent. C'est rare, c'est beau, c'est prenant, c'est intéressant, bref, j'aime !

Nom : Le Fétiche Maya.
Développeurs : Silmarils.
Éditeur : Silmarils.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 250 FF.

NOTE : 7/10.

Les points forts :

- Plusieurs phases : aventure, conduite, commerce et action.
- Graphiquement soigné.
- L'animation, notamment de la phase de consuite.

Les points faibles :

- Domaine sonore moyen.


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