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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Mad Show
(Article écrit par Thierry et extrait d'A-News (Amiga News) - mars 1989)
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Ayant reçu ma convocation pour participer au Mad Show (une mission de télévision sur TV13) ce matin même, j'attendais impatiemment
le début du jeu.
Jeu TV du futur
A la minute près, Leya (la speakerine) annonça enfin la présentation et le début du Mad Show. Miguelito (ça vous rappelle rien ?),
l'animateur-nain du jeu, nous remémore brièvement les règles du Mad Show : "Le téléspectateur-joueur doit choisir l'épreuve
qu'il désire faire parmi les quatre proposées au cas où il perdrait son pari. Trente-six éléments sont déposés dans la Mad-roulette
et le joueur doit parier sur un élément d'une famille. Si celui-ci sort de la Mad-roulette, le joueur gagne des points et il
doit refaire un autre pari. Si ce n'est pas l'élément choisi qui sort, le joueur doit accomplir l'épreuve choisie au début.
Quand un joueur n'a plus de points de vie, il se retrouve désintégré (à la grande joie des téléspectateurs)".
Les épreuves
Heureusement pour moi, aujourd'hui ce n'est que l'entraînement. Immédiatement, je me trouve téléporté dans la première
épreuve : le "Mad-space".
Vêtu d'une combinaison spatiale et armé d'une épée laser, je dois combattre un autre joueur sur une plate-forme. Pas facile de
rester en équilibre, mais après une esquive, suivie d'un saut périlleux avant, je me retourne et tranche d'un seul coup son
tuyau d'oxygène. L'effet est immédiat : je vois mon adversaire exploser.
De retour sur le plateau de télévision, Miguelito me téléporte déjà vers la deuxième épreuve : la "Mad-machine".
Seul dans une pièce truffée de pièges, je dois écraser un robot avec comme seule arme, un bouclier. Sous le regard attentif
de "l'oeil", je dois avancer prudemment et garder tous mes sens en éveil. Le moment propice étant arrivé, je prends mon
élan et pulvérise ce tas de ferraille.
A peine le temps de savourer ma victoire, et c'est reparti pour la troisième épreuve : le "Mad-tunnel".
Sur mon Motorbug, je dois envoyer des lames de scie circulaire et des torpilles sur un autre joueur à l'autre bout du tunnel.
De chaque côté, la foule en délire.
Certains de ces spectateurs me tendent des lames. J'en prends une et la balance aussitôt, suivi d'une torpille.
L'autre joueur n'a pas le temps d'esquiver, et c'est la fin.
Miguelito n'est pas content de me voir réussir toutes les épreuves, et ce n'est pas sans arrière-pensée et un sourire sadique
qu'il m'envoie dans la quatrième épreuve : le "Mad-virus'. Sur un tapis roulant dirigé par une main décharnée, je dois détruire
le cerveau qui la commande. Pas évident à faire, car la main dirige le sens du tapis d'une façon qui n'a rien d'aléatoire.
Malheureusement, exténué par les épreuves précédentes, je dois céder à celle-ci. Demain ce sera le concours, et j'ai plutôt
intérêt à m'entraîner si je ne veux pas finir désintégré...
Conclusion
Silmarils a réussi ici un tour de force en nous délivrant un jeu de qualité (graphismes + scénario original) où l'humour glauque
que je qualifierai de "Gotlibienne" plane tout le long du jeu. Laissez-vous tenter...
Nom : Mad Show.
Éditeur : Silmarils.
Genre : jeu d'action/arcade.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
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