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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Dragonstone
(Article écrit par Jérôme Bonnet et extrait de Joystick - février 1995)
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Jeu d'aventure, de rôle ou d'arcade selon les goûts de chacun, Dragonstone ne parvient
cependant pas à nous surprendre. Il était prévu comme une suite de Darkmere,
mais est devenu un jeu autonome au cours de son développement.
Comment situer Dragonstone ? Empruntant ici et là divers éléments aux jeux qui l'ont précédée,
cette nouvelle production de Core Design est particulièrement difficile à étiqueter. Vous y
incarnez un barbare - ou une chasseresse, au choix - confronté aux légions maléfiques d'une
entité du nom d'Agon. Depuis que ce dernier s'est installé dans la contrée qui vous a vu naître,
d'étranges phénomènes se produisent, les villageois sont attaqués par des monstres assoiffés
de sang, et il ne reste presque plus de café dans mon thermos !
Dans ce scénario du plus pur style JDR, vous allez donc tenter de remédier aux deux premiers phénomènes,
je me charge de résoudre le troisième d'un saut à l'épicerie du coin.
Votre personnage, dirigé à la manette, ainsi qu'une parcelle de son environnement sont vus de haut,
l'écran défilant pour suivre vos évolutions. Dès vos premiers pas, vous êtes assailli par des
quantités industrielles de monstres en quête d'âmes innocentes à dévorer. Pas de chance pour eux,
vous êtes tout de même loin d'être un paisible paysan, ils vont par conséquent tâter de votre
fidèle épée. Pour ce faire, il suffit d'une pression sur le bouton "feu" et vous verrez votre
héros fendre l'air de son arme. Attention, plus ladite pression sera longue et plus votre coup
sera dévastateur, et si vous parvenez à tenir jusqu'à ce que la jauge de votre épée soit entièrement
remplie, vous lancerez même une boule de feu plus dangereuse encore. Ça, c'est pour la partie "arcade".
Mais il vous est également possible, via la barre d'espacement ou un second bouton "feu" si votre
manette en possède un, d'accéder à un menu tout droit sorti d'un jeu d'aventure. Vous pouvez y
examiner les alentours ou un objet ramassé au préalable, ou encore parler avec un personnage vous
faisant face. C'est de cette manière que vous apprendrez qu'untel a besoin de tel objet, tandis
qu'un autre voudrait un peu d'argent, mini-quêtes que vous accomplissez afin de progresser dans le
jeu.
Au total, ce n'est pas moins de sept immenses niveaux (forêt, ville) aux décors différents que vous
allez sillonner avant de pouvoir confronter votre force à celle d'Agon.
Tout semblait donc excellemment parti pour que Core Design tienne là un succès en puissance, mais il
est quelques détails qui viennent ternir le tableau. La fenêtre dans laquelle vous vous déplacez, tout
d'abord, est bien réduite, occupant à peine les deux tiers de l'écran. De plus, certains monstres
se matérialisent dès que vous arrivez à proximité de leur villégiature, et cela même si vous les avez
déjà occis précédemment. Il n'y a, à mon sens, rien de plus énervant dans un jeu d'action que des
ennemis qui reviennent sans cesse, comme c'est le cas, par exemple, pour
Zool.
On pourrait alors objecter, pour excuser
ce défaut, qu'il s'agit là plus d'un jeu d'aventure, mais les énigmes présentes dans Dragonstone
sont bien trop simplistes (la plupart du temps, il s'agit juste d'utiliser le bon objet au bon
endroit) pour retenir trop longtemps l'attention des aventuriers confirmés. C'est pourquoi, même
s'il dispose d'un graphisme et d'une animation honnêtes ainsi que de superbes musiques et bruitages
(comme dans Chaos Engine, les bruitages
varient selon l'endroit à proximité duquel vous vous trouvez), Dragonstone ne demeure qu'un
petit jeu sympathique mais sans plus.
En conclusion, Dragonstone ne mérite pas le qualificatif de "décevant", il n'apporte cependant
pas non plus sa pierre à l'édifice de la ludothèque Amiga. Le service minimum, quoi !
Nom : Dragonstone.
Éditeurs : Core Design.
Genre : jeu de rôle/action.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Le cocktail arcade-aventure-JDR.
- L'excellente bande sonore.
Les points faibles :
- La fenêtre de jeu, trop petite.
- Les énigmes, trop sommaires.
- Les monstres qui reviennent encore et toujours.
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