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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Dragonflight
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - novembre 1990)
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Disciple d'un Grand Maître énigmatique, vous tentez de retrouver les secrets perdus de la magie des
dragons d'antan : un grand voyage qui, malgré de médiocres graphismes et des combats faiblards,
ne peut laisser indifférents les aventuriers.
Les dragons au coeur de l'histoire
Dragonflight vous transporte dans un monde proche de celui d'Ultima, auquel ce programme s'apparente d'ailleurs
sur de nombreux points. Sa gestation a été longue puisqu'il a fallu trois années-homme pour réaliser cette épopée. L'histoire
raconte qu'il y a fort, fort longtemps, le monde était gouverné par les dragons aussi sages que
puissants magiciens. Mais, après une série d'épisodes malheureux fort bien décrits dans la nouvelle du manuel
(enfin une véritable histoire, et non une succession d'âneries comme c'est malheureusement trop souvent le cas !),
les dragons ont tous disparu et la magie a été perdue peu à peu.
Votre maître va vous confier une longue et difficile mission : retrouver les éléments de cette magie et si
possible découvrir aussi ce que sont devenus les dragons.
Votre équipe est déjà constituée et se compose de quatre personnages ; Bladus, un puissant guerrier humain ;
Rinakles, un autre humain attiré par la magie ; Dobranur, un guerrier nain et enfin Andariel, une splendide
elfe aux pouvoirs guérisseurs.
La ville de Pegana
Au début du jeu, vous vous trouvez dans la ville de votre maître, Pegana. C'est là que vous devrez revenir
pour lui rapporter tous les scrolls que vous n'aurez pas utilisés. Mais avant de partir, il est important
d'explorer un peu la cité. Elle est représentée du dessus avec cependant une impression correcte de relief.
Lors des déplacements, c'est le paysage qui se déplace et non votre équipe qui reste toujours au centre
de l'écran (comme dans les premiers épisodes d'Ultima). Ce mode de déplacement, tout comme les graphismes
très moyens (en dehors des donjons), constituent l'un des points faibles du programme.
Vous allez rencontrer de nombreuses personnes. Essayez toujours d'engager la conversation avec eux car
vous pourrez apprendre d'intéressants indices. Les maisons de la ville sont assez nombreuses et il
faudra donc apprendre à vous repérer. Dans les hôtels de la ville ou les palais, vous pourrez rencontrer
les maîtres de la cité. Ceux-ci pourront d'ailleurs vous confier une mission pour propre compte. Si vous
y parvenez, vous en serez bien récompensés.
Les magasins (armurerie, épicerie, etc.) vous permettront de compléter votre équipement. N'achetez au début
que quelques armes et surtout de la nourriture supplémentaire car si vous en manquez, votre santé s'en
ressentira. N'oubliez pas d'équiper vos compagnons de leurs armes. Vous pourrez parfois surprendre une
conversation intéressante dans une taverne, après avoir consommé. Bien que cette exploration de la ville
soit importante, ne vous attardez pas trop la première fois pour ne pas trop entamer vos maigres réserves
de nourriture. Rendez-vous dans le donjon qui se trouve au nord-ouest de Pegana. Là, vous bénéficierez d'une
représentation 3D de bien meilleure qualité, même si les murs sont trop uniformes.
Plus loin dans l'exploration
Bien entendu, c'est là que vous ferez les rencontres les plus fréquentes et les trouvailles les
plus intéressantes. Lors de votre exploration, vous aurez la possibilité d'écouter aux portes. Cependant, il
n'est pas impossible que le monstre qui se trouve derrière s'en aperçoive, et le combat deviendra quasi
obligatoire. Il se déroule selon un mode proche du jeu de guerre. L'écran représente alors la situation
vue de côté, un petit radar vous aidant à vous repérer pour la profondeur. Vous devrez donc déplacer
vos personnages, les tourner face à l'ennemi et frapper.
Le gros reproche que l'on peut faire est que seuls deux personnages peuvent attaquer simultanément un monstre
en combat rapproché et vous avez de fortes chances, au début, de succomber rapidement. Vous devrez alors
vous rendre dans un temple assez éloigné pour faire renaître vos morts ! En cas de victoire, vous mettrez
la main sur les possessions du monstre. Vous trouverez bien sûr aussi des coffres, dont certains sont piégés.
Outre les armes, armures et autres richesses, ils peuvent contenir de scrolls, des potions et des parties
de cartes. Faites lire les scrolls pour apprendre de nouveaux sorts (au début, vous n'en connaissez aucun)
et n'oubliez pas de les sélectionner ensuite avant le combat.
Laissez tout de même quelques scrolls pour les rapporter à votre maître.
L'usage des potions est très particulier car il vous faudra apprendre à les
mélanger pour obtenir une mixture efficace. Les morceaux de carte serviront à compléter l'unique morceau
que vous possédez déjà, ce qui vous sera bien utile au-dehors. Vous serez amené à louer un bateau pour
traverser fleuves et océans, ou à vous téléporter d'un temple à l'autre.
Continuez d'amasser tous les indices. En effet, dans les donjons, une porte magique peut vous bloquer tant
que vous n'aurez pas répondu à la devinette. L'approvisionnement des boutiques varie beaucoup d'une ville
à l'autre. Ainsi, Scatterbone est l'une des mieux pourvues en armes en tout genre.
Bilan
L'ergonomie du jeu est excellente et une agréable musique (sans bruitages cependant) vous
accompagnera dans l'aventure. Les références à l'heroic fantasy sont très fréquentes.
Ainsi, vous rencontrerez Tolkien lui-même dans la cité des elfes et vous pourrez admirer
les statues de Gary Gyrax, le créateur d'Advanced Dungeons And Dragons ou d'Anne Mc Caffrey,
l'une des grandes dames de la littérature à laquelle on doit la superbe ballade de Pem.
Dragonflight est un jeu prenant, ce qui fait regretter davantage les graphismes médiocres et le
système de combat peu convaincant.
Nom : Dragonflight.
Éditeur : Thalion.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
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