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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de DirWork 2.1
(Article écrit par Christophe Legris et extrait d'Amiga News - novembre 1994)
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Voici enfin la version en français de ce programme. Rien à voir avec la précédente
version du domaine public. Dans la lignée de Directory Opus
et Browser, il offre de nouvelles fonctions qui lui
permettent de se démarquer nettement de ses concurrents. Après une prise en main
rebutante, j'ai bien apprécié la puissance du DirWork 2.1.
DirWork 2.1 par défaut
C'est dans la boîte
A l'intérieur de la boîte (peu esthétique, il est vrai, mais relativement solide),
nous découvrons deux disquettes ainsi qu'un manuel en français. Sur la première disquette
se trouve le programme DirWork 2.1 ainsi que l'éditeur de configuration et les programmes
d'installation. La seconde contient des fichiers de configuration et des informations sur
DirWork 2.1 ne faisant par partie de la documentation, le tout en français.
Aussi nombreux que variés, les fichiers de configurations permettent d'adopter la
présentation de DirWork 2.1 qui vous convient le mieux. Le manuel, assez clair et
bien traduit, explique la totalité des fonctions du programme avec souvent un exemple
pour aider à la compréhension. Toutefois, la création pas à pas d'une configuration
complète aurait été la bienvenue.
Du classique...
Dès le début, en ce qui concerne l'installation sur disque dur, deux programmes s'offrent à
nous, un pour les Kickstart 1.2 à 2.0 et un pour les versions de 2.1 et au-dessus.
Un petit fichier indiquant les peines encourues pour piratage de ce programme est aussi
disponible. L'installation se déroule sans problèmes par l'intermédiaire du logiciel
Installer, et rapidement on se retrouve devant l'écran de DirWork 2.1. Il
faut bien avouer que la configuration de départ donne une apparence peu agréable et
peu conviviale. Mais, comme nous le verrons plus loin, ces deux petits problèmes se
résolvent facilement.
A l'instar de ses grands et petits frères, DirWork 2.1 offre les fonctions classiques
de manipulations de fichiers. Il permet de créer, copier, supprimer, déplacer les
répertoires et les fichiers. De plus, il offre des fonctions permettant de jouer des
modules SoundTracker, de visualiser des images IFF ou JPEG ou encore d'éditer un fichier
texte en ASCII, ANSI ou hexa. On peut noter aussi une fonction permettant de choisir un
masque de sélection de fichiers. Une fonction permet aussi d'ajouter une icône à un fichier.
Un visualisateur de texte, sans prétention mais néanmoins pratique, est aussi disponible.
...et du moins classique
En fait, DirWork 2.1 se démarque de nombreux autres logiciels du même style par son
option de configuration. Il est, en effet, possible de lui donner n'importe quelle apparence,
et de créer des fonctions utilisables à partir d'un bouton. Pour cela, on utilise le
logiciel DWEdit fourni avec DirWork 2.1. Grâce à cet utilitaire, il est possible de modifier
la police de caractères de chaque bouton ainsi que la taille, la couleur et le positionnement.
Les actions liées à ce bouton sont aussi entièrement paramétrables. Il peut ainsi ressembler
à Directory Opus, à ABCDir ou encore prendre l'apparence d'une fenêtre dock.
DWEdit
Nous trouvons une vingtaine de configurations disponibles en standard. Certaines, très
classiques, lui donnent l'apparence de Directory Opus, tandis que d'autres lui procurent un
aspect totalement différent (il en existe même une qui lui donne l'apparence d'un clown !).
Il suffit d'un simple clic de souris pour passer de l'une à l'autre. Cette modularité
offre de très nombreux avantages et il est enfin possible d'avoir un gestionnaire de
fichier ayant exactement l'apparence désirée. Pas de boutons inutiles ou mal placés,
des commandes claires et parlantes (normal, c'est vous qui les aurez créées) et seulement les
options désirées.
DirWork 2.1 avec l'aspect de Directory Opus
C'est-y compliqué ?
Voilà le seul point noir du logiciel. Ce qui est paradoxal, c'est que ce qui fait
la force de DirWork 2.1 fait aussi sa principale faiblesse. En effet, les configurations
clef en main présentes sur les deux disquettes ne se comporteront pas toujours de la même façon
suivant l'organisation de votre système. Par exemple, si vous voulez visualiser une image
JPEG, DirWork 2.1 va chercher le visualisateur nommé VT (ViewTec pour les intimes). Or,
si vous ne le possédez pas, il va falloir passer par l'éditeur de configuration. Ce problème
est certes mineur mais un utilisateur néophyte achetant ce genre de programme pour justement
éviter ce genre de problème risque de ne pas apprécier.
Il faut également noter que la fonction "copy" proposée avec les paramètres standard
présente un petit défaut si l'on choisit une destination où il n'y a pas assez de place
pour les fichiers copiés. D'un autre côté, la résolution de ces petits problèmes ne prend
que quelques minutes. Un utilisateur exigeant risque de ne pas vouloir se plonger dans le
manuel pour rectifier ces détails. Il faut bien insister sur le fait que ces "défauts"
ne sont pas des bogues mais de mauvais réglages des configurations et que l'utilisateur
pourra très facilement le corriger.
La bidouille...
Par contre, si un peu de bidouillage ne vous fait pas peur, ce programme est fait
pour vous. Outre le fait de pouvoir entièrement changer son apparence, il offre des options
relativement originales et très pratiques. C'est ainsi que l'on peut trouver une fonction
"SysStuff" donnant tout type d'informations sur le système. Il devient donc possible, à
partir de DirWork 2.1 de connaître des périphériques connectés, d'avoir des renseignements
sur les tâches précédemment lancées, sur les écrans et les fenêtres ouvertes ou encore sur
la mémoire disponible.
SysStuff
De la même façon, on peut avoir accès à un moniteur système qui, comme SnoopDOS,
permet de savoir à quels fichiers accèdent les programmes lancés. Grâce à ces quelques
utilitaires il devient plus facile de trouver les raisons de non fonctionnement d'un
programme.
La création d'une configuration entièrement personnelle se révèle,
quant à elle, relativement fastidieuse même si de nombreux raccourcis clavier
facilitent grandement la tâche, d'autant plus que toutes les opérations de cette phase
se font au pixel près, par l'intermédiaire de boîtes de dialogue. On peut malheureusement
noter l'absence d'une aide en ligne permettant d'éviter de nombreuses recherches dans
le manuel. Il est plus facile et plus efficace de modifier, et donc d'adapter,
une configuration déjà existante. Toutefois, cette étape peut, elle aussi, se révéler ardue.
Pour ma part, j'ai essayé de créer un bouton ayant pour but de désarchiver des fichiers DMS.
Cette opération s'est révélée fort complexe et ce n'est qu'après de multiples essais
que je suis finalement arrivé au résultat escompté.
DirWork 2.1 est par contre capable d'effectuer une action en fonction du type de
fichier rencontré, et vous pouvez affecter ces actions à des combinaisons de touches bien
précises. Vous pouvez par exemple programmer DirWork 2.1 de façon à ce qu'il visualise un
fichier Lha si vous cliquez avec le bouton gauche de la souris, et pour qu'il le désarchive
si vous cliquez avec le bouton droit ou avec celui du milieu.
La plupart de ces actions se font par l'intermédiaire de boîtes de dialogues. Il suffit avant
tout de choisir une action dans une liste prédéfinie. Une seconde demande apparaît alors
et servira à paramétrer la fonction. Il est ainsi possible d'attribuer un qualificatif à
la fonction. C'est ainsi que l'on choisit ce qui va lancer l'action (touche, bouton de la
souris, fichier posé sur une icône d'application, menu "Tools" du Workbench...).
On définit de la même façon le champ d'action de la fonction par l'intermédiaire d'une nouvelle boîte de
dialogue, il est possible de choisir si l'action va agir sur tous les fichiers sélectionnés,
s'il faut que la combinaison des boutons gauche et droit de la souris arrête la procédure,
si le pointeur de souris doit être bloqué pendant l'exécution, et bien d'autres choses encore.
Une fois ceci fait il ne reste plus qu'à activer une requête optionnelle avant le lancement de
l'action. Là encore, tout est paramétrable, comme la présence d'un bouton "Ok" ou "Annuler".
Il existe aussi une possibilité de placer des icônes d'applications sur le Workbench. Là encore,
il faut définir l'action, le nom de l'icône, l'icône désirée et sa position sur le Workbench.
Pour ces fonctions, il faut bien signaler que le point le plus délicat est le choix et le
paramétrage de la fonction (on arrive quelquefois à des fonctions du style "A,t'directory',sl@D,n'%p%f"
ce qui, il faut bien l'admettre n'est pas particulièrement parlant...) même si les règlages
s'effectuent à la souris.
Et ARexx ?
Comme tout bon logiciel, il possède un port ARexx. J'aurais aimé trouver davantage
d'explications dans le manuel. Le distributeur France Festival Distribution
nous propose heureusement un bon exemple nommé "Quadra.cfg".
Et la vitesse ?
En ce qui concerne le chargement du programme, tout dépend de la configuration adoptée.
Ainsi, avec la configuration "DWSmall.cfg", il faut deux secondes pour charger le
programme (sur un Amiga 2000 équipé d'un 68010 avec un disque dur
Quantum), alors que pour "Quadra.cfg", utilisant le port ARexx, il faut environ dix neuf
secondes. Le choix de l'interface du programme jouera donc sur la rapidité de chargement.
De toute façon, il semble que le choix de l'ergonomie et de la facilité d'utilisation,
inhérentes à ce genre de programme, prime sur la vitesse de traitement. Pour en savoir plus,
j'ai essayé de copier 95 fichiers (538 ko de données) de df0: vers df2:.
La plus rapide est la fonction "Copy" du Workbench, qui utilise un peu plus de 6 minutes.
Directory Opus met, quant à lui, 9 minutes 37, tandis que DirWork 2.1 met 8 minutes 05.
Conclusion
Pour ma part, c'est en DirWork 2.1, que j'ai enfin trouvé le logiciel original avec
des fonctions qui me convenaient. Sa totale modularité, sa capacité à prendre une
apparence choisie par l'utilisateur et son manuel de référence en français, ont confirmé
mon opinion. Cependant, un utilisateur novice risque de se heurter à certaines difficultés
lors de l'étape de configuration du logiciel. Il faudra en effet pratiquer quelques acrobaties
pour aniser réellement à la configuration souhaitée. DirWork 2.1 est à mon avis à déconseiller
à ceux qui se contentent d'utiliser l'Amiga sans vouloir chercher plus loin,
un utilisateur plus familiarisé avec les commandes d'AmigaDOS et appréciant un tant
soit peu la bidouille va par contre vraiment s'éclater avec ce logiciel,
il pourra vraiment tout faire et même interfaces ses logiciels préférés
(comme ADPro) avec DirWork 2.1. En bref, et pour ma part, c'est un excellent programme.
Nom : DirWork 2.1.
Auteur : Chris Hames.
Genre : gestionnaire de fichiers.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 720 FF.
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