Obligement - L'Amiga au maximum

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Le courrier des lecteurs d'Amiga News Tech - juin 1992
(Rubrique animée par OK et Cancel et extraite d'Amiga News Tech - juin 1992)


Mode d'adressage au PC

Les interruptions expliquées dans le numéro 31, ça, c'est du bon boulot : deux pages comme j'aimerais en voir beaucoup et souvent. Bravo aussi pour les rubriques Algorithmes, Transactor et le Zoom de la Démo. Il ne me reste plus qu'à souhaiter que dans les prochaines revues, on retrouve ces mêmes explications claires (voire brillantes) ainsi que les courts exemples qui leur sont associés, et peut-être verrons-nous un jour comment gérer le Blitter avec le Copper, animer le Blitter (en 8 ou 16 couleurs), etc. Comme quoi finalement, avant d'envoyer quatre pages de listing...

Deux petites questions pour finir : quand doit-on (ou quand est-on obligé) d'utiliser le mode d'adressage relatif au PC (exemple : move machin(pc),do) ? J'ai réalisé un programme qui fonctionne bien, mais quand je veux le rendre exécutable à partir du CLI, on dirait que la liste Copper ne fonctionne pas : je ne vois pas mes champs de jeu et l'écran affiche n'importe quoi. Et pourtant, sous Devpac, tout est bon... [Hurtrel Patrick, Vichy].

Réponse

Rien ni personne n'oblige à utiliser le mode d'adressage relatif au PC (en tout cas, pas dans un programme "normal"). Mais ses avantages sont tout de même plus qu'intéressants : code objet plus compact et plus rapide à l'exécution. J'ai parlé de programme "normal", c'est donc qu'il doit y en avoir des "anormaux" : en fait, toute routine destinée à être insérée dans un programme BASIC (par exemple avec l'instruction INLINE du GFA) devra être relogeable. C'est la seule restriction.

Quant à votre problème, il sent à plein nez le chargement en mémoire Fast de la liste Copper et/ou des plans de bits. Assurez-vous d'utiliser la directive SECTION Copper,DATA_C (OU SECTION Bitplans,BSS_C) ou bien, si vous passez par AllocMem(), de spécifier MEMF_CHIP ($10000).

Lire/écrire une piste

Deux petites questions qui me viennent rapidement à l'esprit : quand parlerez-vous enfin du système 2.0 et à quand un complément sur les fameux "Disques Chouettes", série que Loïc Far n'a jamais terminée ? Personnellement, j'attends toujours de savoir comment lire et/ou écrire une piste de mon choix (et même plusieurs !) : ce n'est pas avec le peu de documentation qui existe sur ce sujet (à ma connaissance, seul Le Livre du Lecteur de Disquettes chez Micro-Application en parle) que l'on arrivera à quelque chose ! [Angel Lopez, Lyon].

Réponse

Le système 2.0, on y arrive ! Attendez simplement que l'on ingurgite (et digère) toutes ses nouveautés. L'ami Max planche dessus depuis quelque temps déjà, et ses premiers articles ne sauraient tarder. Quant à la suite de la série "Les Disques Chouettes" que ce #?!$@#- de Loïc Far avait commencée, nous pouvons d'ores et déjà vous annoncer sa reprise en mains par Philippe Rivaillon, tout de suite après qu'il vous ait parlé de la programmation du port série.

arp.library

Chers amis, vous serait-il possible de réaliser une série d'articles sur l'utilisation de l'arp.library au sujet de laquelle je ne trouve aucune documentation ? Je cherche en effet à utiliser non seulement sa requête de fichiers, mais également ses différentes possibilités en ce qui concerne la ligne de commande du CLI, la gestion des processus, etc. [Lionel Leblanc, Rouen].

Réponse

Demandez et vous êtes servis ! Dès le prochain numéro, l'arp.library n'aura plus de secrets pour vous. Il est vrai que l'on aurait déjà dû s'occuper depuis longtemps de cette bibliothèque incontournable dès lors que l'on s'intéresse à la programmation système, à tel point que nombre de ses fonctions ont été incorporées au système 2.0.

Relâchement de l'ANT

J'ai noté depuis quelque temps un certain "relâchement" dans les articles de l'ANT. Depuis l'apparition des nouvelles rubriques (Pascal, GFA et Algorithmes), l'intérêt des Démos, SubWay et autre Utilitaire (ce dernier reviendra-t-il un jour ?) est moins évident. Sans aller jusqu'à dire que ces deux phénomènes sont liés, il me semble qu'il serait temps que vous réagissiez. Heureusement, AMOS et Hardware sont toujours aussi bien, mais on attend que François Lionet termine ce qu'il avait commencé sur le Minitel [Anne Honyme, Quelque-Part sur l'Oubli].

Réponse

Franchement, je ne vois pas en quoi l'apparition de nouvelles rubriques aurait pu faire baisser l'intérêt de celles déjà en place. Que les sujets traités vous passionnent moins, c'est une chose que nous comprenons parfaitement (et à laquelle nous essayons bien entendu de remédier). Mais de là à accuser le Pascal ou le GFA, il y a un pas que vous franchissez un peu trop allégrement à notre goût. Quant au Minitel, François Lionet manque désespérément de temps (et aussi, un peu, de documentation) pour le moment. N'effacez pas pour autant le premier programme de la série, elle reprendra très bientôt.

Et le C++ ?

Je remarque amèrement que vous qui prétendez "parler de tous les langages existant sur l'Amiga", n'avez pas dit un traître mot sur le C++, pourtant appelé à un grand avenir (au contraire du Pascal, qui a déjà son avenir derrière lui), et pas seulement sur Amiga. Plus généralement, ne pourriez-vous pas débuter une rubrique sur les langages dits "objets", dont AmigaDOS 2.0 est largement inspiré (à moindre échelle, bien sûr) ? [Éric Marchand, Rueil-Malmaison].

Réponse

Ha, ha, je l'attendais, celle-la : j'étais sûr que tôt ou tard, un petit malin viendrait nous jeter notre suffisance à la gueule... Bon, c'est vrai que nous essayons de parler autant que faire se peut de tous les langages de programmation que l'on peut trouver sur notre (belle) machine, et c'est vrai aussi que le C++ en fait partie. Cela dit, contrairement au Pascal, le seul compilateur C++ qui existe (et encore, le mot "compilateur" est à prendre au sens large : il ne s'agit ni plus ni moins que d'un préprocesseur) est celui réalisé par Lattice, et il n'est disponible que dans le commerce, à un prix assez prohibitif de surcroît. Ce qui tranche avec Pascal, qui ne coûte que le prix de la disquette. Alors bien sûr, vous me rétorquerez que le GFA Basic, lui, est également un produit commercial, qui n'est pas non plus donné. Certes, mais sincèrement, qui ne le possède pas ? Loin de nous l'idée d'encourager, ou même simplement d'accepter, le piratage, mais force est de reconnaître que cet interpréteur est largement diffusé dans nos contrées...

Programmes non exéctables du Workbench

Juste une petite question, à laquelle je suis sûr que vous répondrez très facilement : comment se fait-il que la plupart des programmes que vous proposez sur la disquette ne soient pas exécutables depuis le Workbench ? Est-il donc si difficile d'incorporer le Startup-Code fourni par Commodore ? [Alain Redon, Paris].

Réponse

Bonne question ! Nos collaborateurs sont peut-être trop habitués à travailler depuis le CLI pour penser aux utilisateurs du Workbench... Vous avez en tout cas sans doute remarqué nous avons tenté de remédier à cette situation en dotant d'une icône tous les programmes de la disquette (merci IconX...). Mais cette solution n'est que provisoire, et le mot va être passé pour que chacun prévoit d'emblée le Workbench.


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