Obligement - L'Amiga au maximum

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Le courrier des lecteurs d'Amiga News - octobre 1991
(Rubrique animée par l'équipe d'Amiga News et extraite d'Amiga News - octobre 1991)


Problème de programmation en C

Monsieur,

J'ai tapé sur mon Amiga 2000 les programmes suivants extraits du livre "Trucs Et Astuces Pour Amiga", à savoir :
  • Taille d'un fichier p241 & 242.
  • Commentaire de fichier p244 & 245.
J'ai compilé ces deux programmes avec Aztec C Manx V5. Il sort à chaque fois une erreur "ptr/int numéro 121". Après maintes vérifications et divers essais, n'ayant pu résoudre le problème, je me permets de vous demander s'il n'y a pas une erreur d'impression comme dans le programme de la page 243.

Autre question : pouvez-vous me dire où trouver des rubans pour imprimante couleurs JUKI 5520 ? [Alain Fabre].

Batchman : Il y a effectivement une erreur dans le programme de test d'existence d'un fichier de la page 243. L'auteur utilise une variable de type "BOOL" pour recevoir le résultat de la fonction "Lock". Or, la macro "BOOL" correspond à un entier court, alors qu'un long est nécessaire. Voici une correction de ce programme :

C
C

Quant aux deux autres programmes, ils fonctionnent correctement avec le Lattice C. Ne disposant pas de l'Aztec C, il est difficile de dire sur quel obstacle il trébuche. Cependant, le Lattice C bute aussi sur un "warning", qui n'empêche cependant pas la compilation d'aboutir et le programme de fonctionner.

Ce warning est provoqué par la macro "MEMF_CLEAR" et indique une incohérence entre les types de pointeurs (?). C'est étonnant car "MEMF_CLEAR" ne cache pas de pointeur. Je pense donc qu'il faut orienter vos recherches dans cette direction, à moins que vous n'adoptiez le Lattice, ce qui résoudrait ce problème (et bien d'autres !).

Enfin, pour trouver des rubans d'imprimante (couleurs ou pas), rien ne vaut la FNAC. Votre marque n'est peut-être pas très répandue mais les rubans sont souvent standard et vous trouverez certainement votre bonheur dans le catalogue d'une marque plus connue. En cas d'échec, essayez les distributeurs de fournitures de bureau/bureautique (Guilbert...) ou carrément les distributeurs de micro professionnelle (Agena, Random...).

MaxiPlan en utilisation professionnelle ?

Cher A-News,

Je lisais dans votre revue du mois de juin l'article écrit par Dominique Bonin (Bureautique : l'Amiga face à ses concurrents) et je me disais : "Que voilà un bon article, honnête, loin d'un certain triomphalisme et qui remet chaque chose à sa place". J'étais un peu en désaccord avec lui seulement sur deux points : MaxiPlan et les efforts de certaines sociétés pour franciser les programmes, ou en tout cas sur la "francisation" de MaxiPlan. Comme je suis très fainéant pour écrire, je n'allais pas lui envoyer un petit billet doux pour le lui dire... mais voilà que je lis ensuite dans votre courrier la lettre de Georges Ramond (tiens. je ne suis donc pas seul sur cette planète à avoir des problèmes avec MaxiPlan !) et surtout la réponse de Bruce Lepper.

Soudain le clavier de mon Amiga me monte au nez : paresseux ou non cet outrage de lèse-lecteur mérite une réponse et la voilà. Bruce Lepper, que crois-tu que mon patron dira lorsqu'à la fin du mois je lui annoncerai "Je regrette, mais les tableaux que vous m'avez demandés sur la vente annuelle des frites aux pingouins de l'Alaska ne sont pas prêts car la magie de mon super Amiga n'a pas eu raison des problèmes que je rencontre avec le tableur...". Quels sont les reproches que je fais à MaxiPlan 1.9e version française ? Voilà mon "Il était une fois, il n'y a pas très longtemps...".

Pour un usage professionnel (c'est inscrit sur la boîte), j'achète MaxiPlan Plus 1.9e version française pour environ 1500 FF (notez que quelques mois plus tard la version 2.0 (fr) est en vente à la FNAC pour environ 1000 FF et, mystères du marketing ou désir de se débarrasser du stock, sur le même rayon, la même version (fr) mais dans un autre emballage se vend pour environ 500 FF). Je démarre... et les ennuis commencent. Les problèmes rencontrés sont de deux types. Ceux qui sont dus au programme et ceux qui sont dus à la traduction. C'est vrai que certains d'entre eux ne sont pas très graves mais l'ensemble de ces problèmes font que j'ai été dégoûté de ce qui est quand même un beau et bon tableur (eh oui !).
  • Le système se plante dès qu'on demande par erreur de charger un fichier qui n'existe pas. ("T'es i.... quoi ! ... rentre un nom qui existe !").
  • Il se plante également si l'on construit plus de quatre graphiques du même type à partir du même tableau ("Tu peux en construire huit différents... alors pourquoi en vouloir quatre de même type ?").
  • Il y a des problèmes de rafraîchissement d'écran ("Utilise l'ascenseur banane !"). Effectivement tout rentre dans l'ordre. C'est vrai qu'il n'y a pas qu'avec MaxiPlan que cela arrive.
  • Il y a des résultats mathématiques faux ("Mais qui te demande de les utiliser !" ou alors "Vérifie toutes les expressions avant de les utiliser").
Enfin, j'ai un splendide tableau avec un nom de fichier correct, avec les graphiques qu'il faut, sans erreurs mathématiques et en couleur. Allez, je prends un des graphiques et j'imprime. C'est OK. Je le retravaille avec Deluxe Paint, sublime ! Au bureau, les acharnés du Lotus en bavent. Avec quel tableur as-tu fait cela ? Quel est ton PC ? Quoi ? un Amiga ! Tiens, ça sert à autre chose qu'à jouer ce machin-là !

Il faut aussi imprimer le tableau. Allons-y. Mais qu'est-ce que ce m.... ! Les couleurs de l'écran ne sont pas respectées, certains styles non plus, certaines cellules vides sont escamotées, d'autres sont remplacées par l'impression d'une instruction "escape" (les colonnes sont décalées), les lignes verticales (:) qui délimitent les colonnes sont remplacées par des "ù" sur les premières lignes avant d'être imprimées correctement sur le restant du document ("Mais pourquoi donc vouloir imprimer en couleurs un tableau alors que les graphiques sont bien plus beaux !").

Tout cela a été vérifié sur des configurations et des imprimantes différentes. On ne peut donc pas dire que c'est la machine ou le pilote de l'imprimante utilisée qui sont en cause.

Mais MaxiPlan peut aussi faire des macros andouille ! (et c'est ici qu'intervient le merveilleux effort de traduction). Allons-y, prenons la macro demo 1 (ou une autre). Tiens elle devrait faire quelque chose automatiquement et elle ne fait rien. Recommençons... etc. Mais... incroyable mais vrai, ces instructions du langage macro se trouvent sur une page de travail ! Allez, on les copie sur une macropage et cliquons sur "Run" comme indiqué dans le manuel. "Non et non, tu ne piges rien, inutile de chercher "Run" à l'écran car c'est la version française". Ah bon ! Le manuel est en anglais alors ! Mais non il est en français mais quelques mots (je ne parle pas des macro instructions) sont restés en anglais sans compter quelques erreurs par-ci par-là.

"Tu es de mauvaise foi, il suffit de cliquer sur "Lancer voyons !". Allons-y et... erreur en A3. Que se passe-t-il encore ? Deux fois rien, les instructions macro sont simplement remplacées par des caractères tels que "/". "Tu es vraiment un idiot mon vieux, il n'y a qu'à remplacer ce caractère par l'instruction "analyze" et la magie de l'Amiga interviendra." C'est vrai le miracle a eu lieu et la macro a créé une page de travail qui me dit "MaxiPlan a été élu meilleur tableur à...".

Et l'enregistrement automatique des macros ? Ne lisons pas le manuel et essayons. J'enregistre une macropage, je la lance... quoi encore un problème ?... eh oui, cette fois-ci c'est un zélé qui a traduit en français au moins deux instructions "Analyse" et "Retour" alors que la programmation ne reconnaît que la version anglaise "Analyze" et "Return" (Denis Obriot nous le signale dans le numéro d'Amiga Revue).

Prenons un fichier qui fait appel à un autre, et bien MaxiPlan ne trouve pas le fichier demandé. Pourquoi ? Simplement parce que les tiroirs ont été francisés alors que le chemin des fichiers ne l'a pas été. J'arrête là pour sécher mes larmes et pour vous dire qu'après ne pas en avoir cru ses oreilles, le vendeur du programme en a cru ses yeux et m'a mis en contact avec l'importateur (belge). Celui-ci m'a gentiment envoyé une autre copie. Résultat idem. Désolé, et m'assurant que personne d'autre ne l'avait contacté à ce sujet, il m'a même envoyé la version 2.0 (fr). Résultat idem.

Alors que dire de tout ceci ? Que n'en déplaise à Bruce Lepper, la plus belle machine du monde ne peut donner que ce que les éditeurs font pour elle ; que la traduction des manuels n'est pas un cadeau mais une obligation légale (et la possibilité d'insérer des erratas existe) ; et dans le cas précis de MaxiPlan, si ce tableur a été bien imaginé, il n'en demeure pas moins que sa finition laisse un peu à désirer et surtout que sa francisation relève presque de l'amateurisme dans le mauvais sens du terme. Plus grave encore, que les nouvelles versions n'apportent aucune correction à ses défauts.

Oui Bruce, c'est pour tout cela que si nous voulons que votre machine magique vive encore longtemps, nous devons demander la même rigueur pour les programmes développés pour notre Amiga que ceux développés pour la nouvelle association Mac/PC. Ma lettre est certainement très longue mais il fallait que je crache mon venin. Moi je ne suis pas très débrouillard et il m'est déjà très difficile de comprendre et de m'en sortir avec des programmes bien conçus, accompagnés d'un manuel en français clair et précis et qui signale, pourquoi pas, les bogues connues (comme tu vois, je ne demande même pas la francisation du programme lui-même).

C'est vrai, comme tu le dis, finalement j'ai réussi à contourner ces problèmes de façon pénible. Mais tout le temps que j'ai consacré à démêler mes propres doutes, erreurs et incompréhensions, des problèmes dus au programme ou à sa traduction, j'aurais pu le consacrer à travailler, à approfondir les macros, à lire Amiga News ou à draguer les pingouines de l'Alaska.

Je termine en remerciant un de tes copains et collaborateurs, Xavier Leclercq, qui lui est un petit artiste dans son domaine (mais oui, mais oui) et en tout cas un amateur mais dans le sens le plus noble du terme. Merci Xavier, pour ton excellent travail sur les virus, je ne te connais que par lettres interposées mais je t'admire beaucoup [Andrés San Martin, Bruxelles].

Bruce Lepper : Message reçu.

Qualité des CD

Chère rédaction,

Suite à la correspondance très intéressante de Pierre-Louis Mangeard quant à ses remarques sur la qualité de gravure des CD, je me permets d'apporter quelques informations d'ordre technique afin, je le souhaite, de rassurer ce lecteur.

Effectivement, les fameux trous d'aiguille apparaissent sur beaucoup de CD, même sur les pressages récents. Certains sont de véritables passoires. Musicalement parlant, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. En effet, ces petites perforations ("drop-out", manque d'informations) sont de l'ordre de 0,05 mm, ce qui représente une interruption de 0,038 ms. Or, la norme autorise un "drop-out" maximal de 0,20 mm (0,154 ms). Mais au-delà, de bons lecteurs peuvent toutefois corriger ces pertes (pour information, mon lecteur est un JVC XL-E900, et il corrige des "fossés" de 1 mm (0,770 ms)).

Les différents lecteurs CD réagissent de manière différente sur ces erreurs. Soit le signal numérique est traité avec l'erreur (ce qui provoquera des "clics"), soit l'erreur est considérée comme non corrigeable et le son est coupé un infime instant ("mute"). C'est beaucoup moins audible. Les meilleurs lecteurs vont jusqu'à calculer le signal manquant par interpolation. Le résultat est plus ou moins heureux. Il faut savoir également que les données musicales pures ne prennent qu'un tiers des informations regroupées sur le CD. Les deux tiers "fantômes" sont réservés au système, pour faire l'analogie avec un micro-ordinateur. Et ce sont précisément sur ces données que l'erreur au bit près n'est pas permise : mais personne, je suis formel, n'a jamais vu une plage commencer par la fin ! De multiples contrôles sont effectués (ça explique, entre autres, la perte de temps) et les données sont probablement copiées au moins deux fois par sécurité.

Tout ceci pour en arriver au CD et ses petits frères. Les concepteurs savent que chaque bit est une pierre angulaire en puissance. La technologie CD est éprouvée, ce ne sont pas des trous rentrant dans la norme de tolérance qui vont remettre le système en question. Très juste remarque, à propos, d'Éric Laffont : "Le vinyl a 70 ans de développement, le CD en a 20, laissons-lui le temps". J'espère avoir quelque peu rassuré ce cher lecteur. Mais si vraiment un de ses CD ne lui convient plus, qu'il fasse comme moi : je les recycle en horloge ! [Frédéric Bellec, Moulins 03].

Flickerfixer de Microway

Bonjour,

En ce qui concerne la carte Flickerfixer de MicroWay, le petit problème me semble être très pénalisant (ou sinon j'ai un problème avec l'utilitaire MoreRows) : sur Flammitel il manque plus de la moitié de la dernière ligne ! Sur Deluxe Paint III en suraffichage, même en 8 couleurs, le curseur se refuse à aller sélectionner les dernières couleurs ! En 16 et 32, la dernière rangée n'est pas visible et je ne peux pas sélectionner les deux dernières ! Je ne comprends pas pourquoi [Régis Rampnoux, Paris 75].

Bruce Lepper : Non, vous n'avez pas un problème avec MoreRows, c'est bien le Flickerfixer qui se contente de n'afficher que 508 lignes sur les 512. C'est la preuve que les petits détails pour les uns peuvent représenter de gros inconvénients pour les autres.

Amiga à Télécom Paris

Bonjour !

Tout d'abord, je vous annonce la création d'un club Amiga à Télécom Paris (ou École Nationale Supérieure des Télécommunications). Nous sommes équipés de deux A3000 dont une station Unix, avec la ferme intention de développer (nous comptons utiliser les compétences des élèves et des laboratoires de l'École, notamment dans les départements Informatique, Traitement des Images, Vidéo, etc.).

Notre mission est de participer au rayonnement de la machine au sein de l'École (pour commencer), avec pour double cible le particulier (l'étudiant) et le professionnel (le futur ingénieur, et le labo de recherche-développement). Si la coopération avec les labos fonctionne bien, nous espérons pouvoir diffuser du logiciel spécialisé hors de l'École. Nous avons accès au Usenet, et nous commençons à prendre contact avec les autres écoles d'ingénieurs (faute d'autres adresses, mais nous sommes ouverts !).

Le monde de l'Amiga souffre d'individualisme : faute de politique organisée de recensement du savoir-faire, les labos qui en ont le courage décident de se lancer seuls dans le développement des outils dont ils ont besoin, et leur expérience - ainsi que leurs logiciels - ne circulent pas. C'est pourquoi nous allons essayer de tisser des liens avec d'autres clubs en milieu étudiant, de façon à construire un véritable réseau de développement. Nos coordonnées : Club Amiga, Maison des Élèves de Télécom Paris, 212 rue de Tolbiac, 75013 Paris.

Voici le second point que je voulais aborder ici : au-delà des efforts d'un club, il me semble stratégique de commencer à fédérer le monde de l'Amiga. Pour l'instant, les utilisateurs sont des gens isolés, que l'on peut classer approximativement en quatre catégories :
  • Le (plus ou moins) jeune qui ne voit dans sa machine qu'une superbe console de jeux et ignore tout de ses réelles capacités.
  • Le bidouilleur qui programme en BASIC, en AMOS, voire en C ou en ASM, qui soit découvre l'informatique, soit découvre les profondeurs de l'Amiga, une race particulière étant le mythique développeur de logiciels (lui, il a les docs !).
  • Le semi-professionnel soit généraliste (PAO, traitement de texte), soit spécialiste (vidéaste, graphiste, musicien).
  • Le labo ou la petite société qui a développé(e) lui(elle)-même dans son coin tout ce dont il(elle) avait besoin.
Peu de docs et peu de logiciels spécialisés circulent, alors que tout cela existe bien souvent. Il commence seulement à y avoir des configurations lourdes spécialisées clé en main, mais cela a tardé à sortir et doit encore se généraliser. Les regroupements d'informations existent çà et là dans divers pôles peu banalisés et pas toujours accessibles : il existe un certain nombre de rubriques sur Usenet (qui est rappelons-le une sorte de journal électronique mondial classé en thèmes et en sous-thèmes où tout le monde peut écrire, voire livrer du logiciel et de l'exécutable ; en général seuls les facs, écoles et grands labos s'y abonnent), il existe du DP parfois de très haut niveau mais franchement "en vrac". Il faudrait le regrouper en "configurations logicielles" et mettre plus en valeur les éléments clés. Il y a une presse bien trop confidentielle qui essaie de répondre à tous les publics à la fois, des petits clubs d'utilisateurs avec parfois une "lettre" encore plus confidentielle, des salons professionnels avec d'un côté des vendeurs et de l'autre des clients, il y a enfin des docs-développeurs auxquelles le quidam moyen n'a pas accès.

Mis à part quelques prophètes (Matt Dillon...), les organismes qui développent pour eux-mêmes ne pensent pas à faire partager leur savoir-faire : il y a (à ma connaissance) en France, en Angleterre, aux Pays-Bas, des Universités qui utilisent l'Amiga ne serait-ce que pour visualiser des images calculées ou pour la télévision interne. Il y a de nombreux graphistes qui font des images, de synthèse ou non, et même dans des milieux inattendus comme l'astronomie, on utilise parfois l'Amiga. Des pubs télévisées, des génériques, ou parfois du simple titrage ont été fait avec notre machine. Ce n'est pas su. Il faut sortir de l'anonymat toutes ces activités !

D'une façon générale, il y a bien des gens qui achètent les gros logiciels et les grosses configurations ! Il n'y a certainement pas que des amateurs ! Qu'en font-ils ? Qu'ont-ils eu comme problèmes ? Comment les ont-ils résolus ? Qu'ont-ils développé pour mieux répondre à leurs besoins ? Comme on le voit, malgré l'aspect "maquis", des professionnels se lancent dans l'aventure. D'un autre côté, des tentatives isolées de regroupement existent. Il y a une potentialité, une "vibration", un courant de la part des utilisateurs un peu comme pour le monde Unix, en un mot, un besoin de communication entre les partenaires du monde Amiga.

Il me semble qu'il est temps de mettre en place une véritable assistance liant les développeurs et les utilisateurs, une sorte de téléassistance bénévole (comme Usenet Unix, mais plus adaptée aux particuliers) pour informer les utilisateurs non avertis et notamment les entreprises, conseiller les utilisateurs face à un problème matériel ou logiciel, former les développeurs potentiels et les faire communiquer : la première chose à faire étant de recenser tout ce qui a été produit pour notre machine dans chaque domaine. Qui fait quoi ? Et quels sont les problèmes et besoins dans ces professions ? Comme bien souvent, ce n'est pas une question de fric mais d'organisation [Fabrice Neyret, Fontenay-le-Fleury (78)].

Jérôme Pagès : Espérons que le Dieu Amiga aura entendu le fervent appel de Fabrice, et que nous pourrons bientôt bénéficier d'un puissant réseau, qu'il soit informatique ou médiatique, permettant de mettre en commun le travail de chacun. C'est un des buts principaux d'Amiga News.

Bruce Lepper : Il faudrait plusieurs démi-Dieux Amiga pour s'occuper de tout cela. Le French Amiga User Group (FRAUG) avait bien démarré un travail de communication et d'organisation au niveau national, mais avec le passage du temps, les changements de carrières, de disponibilités et d'intérêts, l'équipe de dix personnes s'est trouvée réduite à deux et le seul service qui a survécu est celui du DP (Gérald nous dit qu'à deux il ne peuvent pas sortir le pourtant bien apprécié FRAUG-journal). En passant, signalons le nouveau numéro de téléphone de FRAUG : 59.24.33.07.

Il y a actuellement un effort par le Club Maconi de lancer une fédération de clubs Amiga et organiser une expo Amiga au niveau national. Vous dites que "ce n'est pas une question de fric", mais il y a quand même un élément financier qui joue. Une organisation de ce style aurait plus de chances de réussir, et surtout de durer, avec le soutien actif de Commodore France, ce qui impliquerait des dépenses en temps et en argent de la part de cette société.


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