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Comme vous le constaterez sûrement dans les pages suivantes, la majeure partie de mon courrier s'est évadée dans les pages "spécial CD", ce qui explique la petitesse de ce qui reste. De même, je n'ai pas détaillé les courriers de configuration qui ont finalement fini par abonder ces derniers temps (vous vous mettez à jour avant de partir en vacances, non ?), je me suis contenté de les regrouper dans le tableau de l'article en question. Infâme 540 Monsieur, Le 13 mai 1995, je me suis décidé à offrir une nouvelle imprimante à mon Amiga 1200 : j'ai opté pour l'une des dernières nées de chez HP, la DeskJet 540, que j'ai achetée dans un magasin InterDiscount. Je ne me suis pas préoccupé du pilote d'impression, car votre texte du n°79 laissait entendre qu'un simple appel téléphonique réglait ce genre de détail. Or, première erreur, pourtant facile à éliminer, le numéro de téléphone fourni est totalement erroné. Seconde erreur : malgré mes recherches je n'ai trouvé aucun numéro pouvant répondre à ce genre de demande : tous les numéros que j'ai contactés, sans exception, renvoient le particulier à son revendeur. Sans parler du manque d'amabilité de certains correspondants. Le 19 juin, mon vendeur m'a, enfin, annoncé qu'il était incapable de donner suite à ma demande et que je n'avais qu'à me procurer ce qui me manquait par mes propres moyens. J'ai donc décidé de porter ce différend devant le tribunal compétent, avec ce que cela comporte de désagréments, de perte de temps et, souvent, de perte d'argent. En conclusion, grâce à votre information erronée, je me retrouve non seulement possesseur d'une machine dont je ne peux me servir, mais aussi contraint à une procédure probablement longue et coûteuse. Peut-être pourriez-vous vous racheter en me fournissant une information plus fiable pour résoudre mon problème ? Dans l'attente, veuillez agréer, Monsieur, l'expression du profond mécontentement d'un lecteur trompé. François Remy (93, Tremblay en France). Alain Bourgery : Mea Culpa, je n'ai pas testé les numéros de téléphone vocaux. Mais ma faute s'arrête là puisqu'a la date du texte courrier du n°79, la 540 n'était pas encore répandue. Cette 540, elle, a une particularité qui aurait du vous mettre la puce à l'oreille : aucun réglage sur la machine, d'où la nécessité d'un logiciel la commandant entièrement. Sachant cela, il valait mieux avoir la certitude de trouver le pilote avant d'acheter la machine, et là, c'est au vendeur de faire son travail, contrairement à ce que le vôtre a fait. Les numéros de renseignements par télécopie fonctionnent sans problèmes, et lorsque l'on reçoit la liste des pilotes (document 11501), on constate que la version Amiga (référence MP250) ne comporte que les HP DeskJet 310, 500, 510, 520, 500C, 550C, 560C et 1200C, ainsi que les LaserJet II. IIP, IIP+, III, IIID. IIIP, IIISi, 4L, 4ML, 4P. 4MP, 4, 4M, 4Plus, 4Si, 4SiMX et PaintJet XL300. En conséquence, votre vendeur aurait dû vous en informer. Pour ce qui est d'une aide, nous sommes à la recherche d'un éventuel pilote pour cette imprimante, dès qu'Ed aura l'info, il la communiquera à notre lectorat (rappel pour les revendeurs : le numéro de télécopie de HP est le 05.90.59.00, numéro vert donc gratuit ne soyez pas mesquins pour ce qui est du papier de votre télécopie). Microvitec et hautes résolutions Je voudrais vous faire part d'un gros problème que je rencontre depuis déjà un certain temps et qui pourrait intéresser d'autres lecteurs ayant un moniteur Microvitec. [...] Mon problème concerne l'affichage des modes spécifiques, en hautes résolutions : lorsque je veux utiliser les modes PAL SuperHires, DblPAL, DblNTSC et Super72, il n'est pas rare de voir apparaître des bogues (des lignes clignotantes) dans les menus déroulants de mes applications. Ceci est particulièrement gênant, d'autant plus que ces bogues ont une fâcheuse tendance à envahir progressivement tout l'écran, rendant ce dernier presque illisible, [...j J'ai trouvé d'où venait le bogue : si la couleur blanche pure (255,255,255 en RGB) est affichée à l'écran, les lignes apparaissent. Si on baisse un petit peu la luminosité du blanc (disons 250,250,250), les bogues disparaissent comme par enchantement. [...] Je voudrais savoir si quelqu'un à la rédaction a eu un tel problème et si une solution viable a été trouvée. Pensez-vous que le Workbench 3.1 pourrait apporter une amélioration ? Vous êtes mon dernier espoir et j'espère sincèrement que vous pourrez me donner une réponse positive. En vous remerciant d'avance, je vous prie d'agréer, Monsieur, mes plus sincères salutations. Frédéric Calendini (13 Marseille). Alain Bourgery : J'ai le même problème sur mon A1200 et une des deux raisons possibles évoquées sur les réseaux parlent d'un échauffement anormal du jeu de composants AGA des 1200 dans les modes hautes résolutions, ce qui pourrait être corrigé par un ventilateur orienté sur ces puces. Ayant le Workbench 3.1 installé dans ma machine, je peux affirmer qu'il ne résout en rien le problème. Par contre, la deuxième raison évoquée serait un défaut d'alimentation (il est vrai que nous souffrons du même travers ; nos deux 1200 sont suréquipés (carte accélératrice, gros disque dur, port PCMCIA occupé). Je pense de plus que le Microvitec n'est pas le seul moniteur concerné mais je n'en ai pas eu la preuve. J'attends donc des confirmations... Xavier parle du futur Bonjour Bruce, bonjour Alain ! Voici mon opinion à propos de ce que devrait être la future machine Amiga. D'abord et avant tout un système ouvert. Ce qui signifie le respect des normes et des standards du marché. Ce qui permettra d'accepter des logiciels d'autres horizons. Pourquoi ne pas rendre le système d'exploitation Amiga compatible SPEC 1170 (1168 pour être exact) calls API (Application Programming Interface). Tous les poids lourds Unix passent à cette norme pour faire face à l'offensive de Windows NT et du futur Cairo. Ensuite, un OS capable de jouer le rôle de premier plan dans une structure client-serveur. C'est-à-dire une machine puissante multiprocesseurs qui pourrait jouer le rôle de serveur ? Et pourquoi pas en accord avec Novell ? Le noyau Netware, tout comme l'Unix, est en théorie recompilable sur n'importe quelle machine. Le développement d'un gestionnaire de base de données orienté objet. Pour être logique avec les deux points précédents, il est nécessaire de non seulement imaginer un OS puissant, basé sur un matériel puissant, mais également de concevoir des logiciels appropriés. Il est clair que l'avenir est là. Pas de bons outils de développement signifie peu de développeurs et donc peu d'utilisateurs. Dans quelques années, le "langage de programmation" sera une couche logicielle capable de manipuler des objets. On pourra mélanger du Basic, du C et d'autres langages spécialisés. Commodore avait déjà amorcé cette démarche mais ce n'était qu'un embryon de début de solution. Une architecture basée sur le bus PCI. Peripheral Component Interconnect a été conçu pour fonctionner dans un environnement multiprocesseur et autorise la configuration entièrement logicielle des périphériques (via 256 registres capables de réagir à tout conflit rencontré). Bref, le choix actuel est assez simple ; le bus PCI s'impose (le bus de l'association VESA (Video Electronics Standards Association) a perdu à l'heure actuelle la bataille. Un contrôleur de disque SCSI. Pourquoi ? Il y a quelques années, les frontières étaient encore clairement tracées. IDE était bon marché mais nettement moins performant que SCSI. Puis les fabricants ont amélioré les performances du contrôleur et l'ont rebaptisé Enhanced IDE et Fast IDE. Le premier permet de gérer jusqu'à quatre périphériques en branchant des disques durs de plus de 528 Mo, ce que ne permettait pas IDE. Le Fast IDE, quant à lui, améliore la vitesse jusqu'à égaler les performances du SCSI et peut gérer des disques de plus de 130 Gigaoctets ! Enhanced IDE et Fast IDE sont les termes utilisés par Western Digital tandis que Maxtor ou Seagate leur préfèrent les termes IDE-1 et ATA-2. Le noeud du problème se situe au niveau de la compatibilité entre toutes ces normes IDE. Le disque dur et le contrôleur doivent être strictement compatibles, sinon il faut aller jusqu'à changer le BIOS pour dépasser la barre des 528 Mo (NdR : il existe aussi des logiciels modifiant le BIOS pour passer cette barre de 528 Mo sur les PC). Tout semble fonctionner, mais vous n'irez pas plus vite qu'avant ! Une machine capable d'intégrer de la mémoire haute capacité (les barrettes 256 Mo d'IBM), d'incorporer un port imprimante à infrarouge, un syntoniseur radio FM et une carre TV... Je pourrais être plus long mais l'essentiel est dit : la future machine devra faire preuve d'initiatives technologiques mais respecte, les standards indispensables sur les marchés d'aujourd'hui. Je ne résiste pas à raconter une anecdote : il y a quelques semaines, j'assistais à une conférence développeurs Microsoft. On nous présenta une démonstration d'un système de communication sous Windows. Le clou de la démonstration était de démontrer que le logiciel était capable de télécharger même si l'utilisateur était occupé à une autre tâche (rédaction d'un message, par exemple). Et tout le monde a été émerveillé par "cette performance"... L'Amiga sait faire la même chose depuis des lustres... Cela me fait penser à Windows 95 : Microsoft, je vous l'annonce, a enfin inventé la poubelle et la fermeture des fenêtres d'un seul clic... A+ Xavier Leclercq (Blaton. Belgique). Alain Bourgery : Une lettre de plus à transmettre à la direction d'Escom er livrée de même à votre réflexion avide. Spécial CD Alain Bourgery fait le point sur les lecteurs de CD. Vous savez tous que ce sujet est celui qui préoccupe la majorité de nos lecteurs (c'est du moins ce que je ressens en tant que responsable du "Courrier des lecteurs"). En conséquence, je vais tenter de faire le point à la date de cet article (juillet 1995), car les choses ont évolué depuis le spécial CD d'avril. Quelle interface doit-on utiliser pour la connexion d'un lecteur de CD ? Le parc actuellement installé est majoritairement composé de lecteurs au standard SCSI comme le démontre le "CD-ROM survey 1993", un compte rendu réalisé par Dan Barrett du Département des Sciences Informatiques de l'Université du Massachusetts. De plus, les réponses obtenues suite à mon appel dans le "Courrier des lecteurs" tendent à prouver la même chose. Il faut reconnaître que l'interface SCSI (Small Computer System interface) possède l'avantage de gérer sept périphériques de façon rapide et facile à configurer (c'est du moins ce qui ressort de l'avis général). Suivant l'Amiga que vous possédez, le choix de l'interface SCSI est plus ou moins large :
A moins d'avoir acheté un kit "carte dédiée + lecteur propriétaire", vous êtes libre du choix de votre lecteur de CD. Le parc actuel (toujours suivant les mêmes sources) est composé d'Apple CD300e (+), Chinon CDX-431 et 435. NEC CDR-25, Panasonic (Matshusita) CDU-501, Sony, Toshiba XM-3201, 3301, 3401 en SCSI et de Mitsumi en propriétaire ou ATAPI. Cependant, d'après notre confrère InfoPC et mes connaissances actuelles, les lecteurs les plus intéressants du moment sont : 1. en SCSI :
Quels logiciels pour mon ensemble ? 1. Systèmes de fichier :
Pour lire les Photo CD, vous pouvez utiliser un programme spécifique (HPCDt0IFF24, ManageCDPics 1.2, PhotoCDAGA 1.0, Photolite, PhotoWorX, par exemple) ou des options des plus grands programmes de retouches d'images (ADPro, ImageFX (dont un pilote spécifique nommé PCDIFX 1.0 est distribué en DP)...). Dans le cas d'un lecteur au standard ATAPI, il vous faut le périphérique logiciel, dont la version 6.2 est disponible en version limitée chez tous les distributeurs de DP (version définitive auprès de l'auteur : Hirsh & Wolf OHG, Mittelstr. 33, 56564 Neuwied, Germany, tarif inconnu à ce jour...). 2. Les lecteurs audio : Deux catégories : ceux qui permettent de lancer la lecture d'un CD audio (CDPlay 2.01, CDTVPlayer 2.31, JukeBox 2.83, NCDPlayer 1.3, SCDPlayer 1.2, TSCDP 0.1, YACDP 1.2) et ceux qui transmettent les données audio via le SCSI à l'Amiga afin qu'il les joue lui-même (CDDA 1.3, PlayCDDA 1.1). SCSIUtil peut aussi vous permettre de commander votre lecteur s'il est SCSI, mais ce n'est pas sa fonction première. Quelles solutions de dépannage si vous n'avez pas d'ensemble CD sur votre Amiga ? Si vous possédez un CD d'Amiga et pas de lecteur, tout n'est pas perdu : vous pouvez utiliser une machine étrangère pour lire ce CD. En effet, le standard ISO 9660 est lisible sur tout lecteur de ce type. Sur PC, il vaut mieux utiliser Windows 95, afin de ne pas tronquer les noms. Il vous suffit alors de transférer les fichiers sur un support lisible par votre Amiga (disquette, par exemple) en les compressant, par exemple avec Lha, et vous n'avez plus qu'à récupérer vos fichiers sur l'Amiga. La même méthode est valable avec un Mac. Configurations Amiga/CD fournies par nos lecteurs
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