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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Austerlitz
(Article écrit par Lucinda Orr et extrait d'Amiga Computing - avril 1990)
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Napoléon est considéré comme l'un des plus grands généraux de l'histoire, au même titre que Lee,
Patton, Rommel et Jules César. Il fut assurément le plus grand de son époque, comme en témoigne son
ascension fulgurante, de la bourgeoisie corse au trône d'un empire qui, à certaines périodes, englobait
la plus grande partie de l'Europe.
C'est son habileté politique, autant que tout autre chose, qui lui a assuré une place dans l'histoire.
Il était adulé du peuple français et de l'armée. À son retour d'exil de l'île d'Elbe, les armées
royalistes envoyées pour le capturer refusèrent de faire du mal à leur empereur et finirent par
rejoindre ses rangs. Comme le disait Wellington peu avant Waterloo : "Son chapeau sur le champ de
bataille vaut 50 000 hommes."
Son intelligence multitâche exceptionnelle (il était capable de dicter jusqu'à trois lettres simultanément)
faisait de lui un adversaire redoutable, même en infériorité numérique, comme ce fut le cas à Austerlitz.
Bien que les Russes aient été quelque peu surpris de constater que l'armée qu'ils étaient venus secourir
n'existait plus, ils conservaient leur supériorité numérique et une meilleure position sur les hauteurs
de Pratzen, à cinq kilomètres à l'ouest d'Austerlitz.
Austerlitz est considérée comme l'une des victoires les plus décisives et les plus brillantes sur le plan
stratégique de Napoléon, et ce, notamment par Napoléon lui-même. Cependant, au vu des faits révélés depuis
la bataille, elle apparaît moins comme un miracle de génie militaire que comme une issue inévitable.
Alexandre était relativement inexpérimenté et commandait une armée hétéroclite d'Autrichiens et de Russes,
dont la plupart n'avaient guère combattu. N'importe qui d'un peu plus intelligent que mon hamster aurait
pu les vaincre. Bref, voici votre chance.
Austerlitz, le jeu, est la dernière bataille napoléonienne à avoir reçu le traitement de Peter Turcan,
c'est un jeu de guerre identique à Borodino
ou Waterloo, pour ce qui est du système de
jeu tout au moins. ce dernier avait d'ailleurs reçu un prix d'excellence dans le numéro de novembre 1989 d'Amiga
Computing. Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, qui ne l'ont pas acheté ou qui ont perdu, brûlé ou mangé ce
numéro, voici un bref rappel des règles du jeu.
Les guerres napoléoniennes furent l'une des périodes militaires les plus fascinantes. Les grandes armées
étaient monnaie courante à une époque où le monde était encore en proie à la fièvre impériale. Les
techniques employées devaient faire appel à la fois à des modes de guerre relativement anciens, comme
les lanciers, et à des technologies plus modernes, comme les mousquets.
Cela compliquait non seulement la tâche des généraux de l'époque, mais aussi celle de quiconque tentait
de reproduire les stratégies mises en oeuvre. Parmi les détails les plus intéressants que le Dr Turcan
prend en compte figurent la fragilité de la chaîne de commandement et le talent des commandants de corps
d'armée. Cela signifie que non seulement vos ordres risquent de ne pas parvenir au corps désigné, mais qu'en plus,
lorsqu'ils arriveront - ce qui peut prendre plusieurs heures -, le commandant local pourra décider qu'il
possède des informations particulières dont vous n'avez pas connaissance et tout simplement les jeter
à la poubelle.
Toutes les tactiques offensives et défensives de l'époque sont gérée, chaque unité adoptant des formations en ligne,
colonne ou carré selon la situation. Le moral des combattants est également primordial. Les ordres sont donnés en
anglais clair, tapés sous forme de phrases, selon un système logique qui renforce le réalisme de la simulation.
Je parle bien de simulation, car il ne s'agit pas d'un simple jeu de guerre, mais d'une reconstitution
historique très fidèle. Le souci du détail est remarquable.
On a affaire à une vue en 3D, c'est une une bonne représentation du terrain, même si elle entraîne une certaine
lenteur quant au déroulement de la partie. Vous pouvez en effet voir le terrain à partir de n'importe quel
endroit du champ de bataille.
Les graphismes sont magnifiques, mais ils ne sont pas qu'une simple apparence : il faut observer attentivement
pour comprendre ce qui se passe, car il n'y a pas de carte aérienne indiquant les unités.
La journée est divisée en tranches de 15 minutes, peut-être parce que c'est une durée raisonnable pour
gérer les mouvements et la durée totale de la partie, mais peut-être aussi parce que Napoléon disait :
"Une bataille peut se gagner ou se perdre en un quart d'heure."
Il n'y a rien de nouveau par rapport aux deux précédents titre mais les aficionados de ce genre de jeu auront des heures de bonheur.
À ma connaissance, cette série est la seule simulation valable de la guerre napoléonienne et j'espère
qu'elle continuera.
Nom : Austerlitz.
Développeurs : Turcan Research.
Éditeur : Personal Software Services.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Une simulation avec le soucis du détail.
- Le système de transmission des ordres est réaliste.
- La souplesse du décodeur d'ordre.
- Nombreuses options.
- Jouable à deux.
- Une vue en 3D.
Les points faibles :
- Champ de vision peu souple.
- Son inexistant.
- Le jeu, notamment le rafraîchissement de la carte, est lent.
- On distingue mal les unités.
- Peu pratique avec des ordres à entrer au clavier.
- Rien de nouveau par rapport à Waterloo et Borodino.
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