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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Matériel : ARMiga
(Article écrit par NordicPower - août 2015)
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Bonjour à tous,
Ancien amigaïste sur A500, je réalise un retour et découvre une communauté française et internationale
toujours active avec des projets matériels pour améliorer ou émuler ces machines des années 1990.
Depuis quelques semaines, j'ai reçu mon ARMiga (contraction des noms du processeur "ARM" et de "Amiga").
Eh oui, nous parlerons d'un petit boîtier cachant un ordinateur émulant les circuits Amiga sous Android/FS-UAE et
non d'une émulation matérielle (genre MiniMig ou MiST).
Après avoir échoué dans une campagne Indiegogo l'année dernière, le projet
espagnol réalisé par Igor Modino Pérez et Luis Guirado Fuentes à Tenerife a réapparu en mai dernier avec les livraisons de version
bêta.
Présentation
Il existe deux versions de l'ARMiga : la "Full Edition" (avec lecteur de disquette, 169 euros) et la "Small Sized Edition"
(sans lecteur de disquette, 119 euros). On note donc la présence d'un lecteur de disquette Amiga dans sa version "Full Edition".
Il permet de démarrer directement un jeu comme sur la machine d'origine et aussi de créer en deux minutes un fichier ADF.
Je n'ai pas testé car j'ai acquis la version "Small Sized Edition" en noir non équipée du lecteur, mon A600 et Internet me
suffisent pour obtenir des fichiers ADF.
ARMiga Prototype Small Size Edition
ARMiga Prototype Full Edition
Zoom sur la version en noir
Regardons de plus prêt le paquetage : il y a un ARMiga, une prise HDMI, un transformateur avec deux sorties
(1A, 2,1A), un câble d'alimentation, un câble USB, une licence pour les ROM et une carte SD avec deux jeux
du domaine public (Asgard Met Viking et Sqrxz).
Côté connectivité, nous avons :
Côté gauche :
- Une prise RJ45.
- Un port USB 2.0 OTG (d'où le câble. Ce port permet uniquement de réaliser la mise à jour Android).
- Un bouton (pour mettre à jour Android).
A l'arrière :
- Deux prises USB pour souris, clavier, manette (à mon sens, une troisième serait la bienvenue. J'ai essayé d'utiliser un concentrateur,
mais ça ne fonctionne pas).
- Le lecteur SD.
Et pour finir à droite :
- La prise d'alimentation.
- Un autre bouton (qui sert à couper l'alimentation).
- La prise HDMI 720p.
Le boîtier a été imprimé en 3D, le rendu est acceptable pour un prototype, mais on y voit quelques imperfections.
Ce boîtier est fortement inspiré de l'aspect
d'un Amiga 500 avec ses stries parallèles, la sérigraphie du logo "ARMIGA" et sa couleur crème (qui elle, est plus inspirée
de l'A600/A1200). On croirait vraiment un lecteur de disquette Amiga !
Ouvrons donc ce boîtier. On y découvre la carte mère de l'ARMiga.
C'est une carte CubieBoard 2 équipée d'un système sur puce A20 AllWinnerTech (ARM A7 Dual-Core + GPU Mali4000),
1 Go de mémoire en DDR3, un NAND de 3,4 Go (contenant Linux Ubuntu et un Android 4.4.2).
Démarrage de la machine
Allumons la machine. Attention, le démarrage est différent si la carte SD est présente ou non.
Sans SD, nous lançons un Android classique permettant de naviguer sur Internet, de regarder
des vidéos (j'ai testé) et d'utiliser les milliers d'applications de ce système. Avec la SD,
un Ubuntu est lancé et nous obtenons le lanceur ARMiga.
Le menu très épuré et fonctionnel permet de naviguer dans trois emplacements distincts de stockage (USB, carte SD, disquette/ADF),
de gérer les sauvegardes, de modifier la configuration (ratio 16:9, 4:3 et les méthodes d'expansion des
pixels). L'ensemble est manipulable avec le clavier ou la manette (un Logitech RumblePad2 pour moi).
En déplaçant le curseur vert, il est possible d'afficher une image en PNG et de lancer le jeu.
C'est un vrai plaisir de jouer sur un grand écran en 16:9, toutes les commandes sont disponibles à partir
de la manette : bouton de tir, émulation de la souris avec les deux boutons et accès un
clavier virtuel, retour au menu principal
(pour changer de disquette).
La sauvegarde de l'état en mémoire permet de réaliser des sauvegardes de jeux (j'ai pu progresser comme
jamais !). Par contre, il est nécessaire de charger le jeu au préalable si vous avez éteint l'ARMiga
ou jouer à un autre jeu entre-temps.
L'ARMiga émule un Amiga 500 avec 1 Mo de mémoire. Une licence Amiga Forever est fournie pour les ROM 1.3
et 3.1, vous n'avez donc pas à récupérer des ROM Kickstart ou à ajouter quoi que ce soit, tout est fonctionnel
dès la mise sous tension.
Compatibilité et vitesse
J'ai testé avec joie les jeux suivants : Nebulus (mieux que sur mon A500), Blood Money, Addams Family,
Turican II, Pang... la liste est relativement longue. Les démos Alcatraz, Razor, Wild Copper Demo marchent
également très bien. Mais comme dans toutes les émulations, tout ne fonctionne pas à 100%,
les images HAM en 4096 couleurs ne sont pas rendues correctement, quelques lenteurs (comme Jim Power),
des problèmes de claviers (Pinball Dreams et Pinball Fantasies : dus à mon clavier français) ou ne fonctionne
pas du tout (Capone). L'AGA est prévu dans une prochaine version, après une phase de stabilisation.
Le jeu Turrican 2 en 16:9 avec l'ARMiga
Au niveau vitesse, SysInfo reconnaît l'ARMiga en tant qu'Amiga ECS 1 Mo avec 68000 à 7,09 MHz. Avec ses 997 dhrystones
et ses 1,04 MIPS, il va 1,88 fois plus vite qu'un A500, ce qui est largement suffisant pour la plupart des jeux, mais
évidemment il ne faut pas compter dessus pour des applications gourmandes.
Voici à présent ce que donnent les tests de vitesse d'AIBB. La référence (1.00) est un Amiga 600 :
|
ARMiga |
Amiga 600 |
Amiga 1200 |
Amiga 4000/040 |
EmuTest |
1,23 |
1,00 |
1,82 |
16,72 |
Writepixel |
1,14 |
1,00 |
3,00 |
15,33 |
Sieve |
1,12 |
1,00 |
3,29 |
10,54 |
Dhrystone |
1,08 |
1,00 |
2,01 |
19,20 |
Sort |
1,15 |
1,00 |
2,69 |
19,52 |
EllipseTest |
1,51 |
1,00 |
2,39 |
5,46 |
Matrix |
1,05 |
1,00 |
2,60 |
12,17 |
IMath |
1,09 |
1,00 |
2,67 |
17,15 |
MemTest |
0,97 |
1,00 |
2,74 |
3,48 |
TGTest |
1,12 |
1,00 |
2,12 |
3,81 |
LineTest |
3,38 |
1,00 |
1,73 |
1,87 |
InstTest |
1,36 |
1,00 |
1,75 |
10,05 |
Les résultats d'AIBB confirment ceux de SysInfo, à savoir une machine légèrement meilleure
qu'un Amiga 68000.
Le Bilan
Points forts :
- Un Amiga avec un faible encombrement.
- La sortie HDMI avec son algorithme d'agrandissement des pixels.
- Une utilisation simple et ergonomique.
- Livré prêt à être utilisé, il suffit d'ajouter les fichiers ADF.
Points faibles :
- Les images HAM mal rendues.
- Les problèmes de clavier.
- Une version AGA pas disponible...
Comme vous l'aurez compris, l'ARMiga est une excellente machine pour jouer à nos jeux sur
A500. Cela représente des heures d'amusement en perspective, idéal pour l'emporter durant les vacances.
Nom : ARMiga.
Constructeurs : Igor Modino Pérez et Luis Guirado Fuentes.
Genre : ordinateur.
Date : 2015.
Prix : 169 euros (ARMiga Prototype Full Edition) et 119 euros (ARMiga Prototype Small Sized Edition).
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