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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En pratique : AmigaDOS - Créer une disquette amorçable (4e partie - les fichiers .info)
(Article écrit par Dominique Lorre et extrait d'Amiga News Tech - juin 1990)
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Dans les précédents articles, nous avons réalisé une disquette de démarrage. Dans la majeure partie des
cas, vous voudrez y placer le Workbench (ou l'Atelier, comme on dit par chez nous). Il faut, avant toute
autre chose, se poser la question de savoir quels sont les fichiers qui seront utilisés par le Workbench.
Eh bien, comme tout le monde le sait, le Workbench contient des icônes représentant des programmes et des
fichiers, ainsi qu'une barre de menus. Ce qui nous intéresse ici sont les icônes. Vous ne le savez peut-être
pas encore mais chaque icône est produite par un fichier spécial appelé fichier ".info".
Les fichiers ".info" sont particuliers dans le sens où ils accompagnent un autre fichier et n'ont pas
d'autre utilité que sous le Workbench. Par exemple, au programme Preferences est attribué un fichier
Preferences.info.
Utilité
L'utilité des fichiers .info est avant tout de contenir l'image d'une icône, d'autre
part de contenir les positions de l'icône sur l'écran du Workbench et, en dernier lieu, de contenir un
certain nombre de paramètres qui seront transmis à l'initialisation du programme. Toujours dans le cas
du programme Preferences, vous connaissez certainement les trois autres icônes qui lui sont associées et
sont intitulées : Pointer, Printer et Serial. A ces icônes sont rattachés les fichiers Pointer.info,
Printer.info et Serial.info. Ces trois icônes servent à appeler Preferences avec un paramètre (PREFS)
autorisant l'accès à un tableau différent de Preferences à chaque fois. Vous vous en rendrez mieux compte
si vous sélectionnez une de ces icônes et activez l'entrée Info dans le menu Workbench.
Pour que le Workbench puisse utiliser correctement ces icônes, vous aurez besoin des fichiers info.library
et icon.library dans le répertoire Libs:, soit dans notre cas : MonBoot:libs. Si vous avez décidé de
vous passer du Workbench, ces fichiers ne seront pas nécessaires. Comme je l'ai précisé le
mois dernier,
les fichiers LoadWB et EndCLI seront nécessaires dans le répertoire "C".
Voici maintenant la startup-sequence minimale de votre disquette Boot pour lancer le Workbench :
System/SetMap f
LoadWB
EndCli > NIL:
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La première commande active le clavier français, la deuxième charge le Workbench et la troisième
referme le CLI. Pour la troisième commande, on utilise ce que l'on appelle une redirection (>NIL:).
Les redirections servent à envoyer les sorties des commandes ailleurs que dans la fenêtre CLI.
Cela peut être un fichier (> nom du fichier>) ou l'imprimante (> PRT:), ou encore nulle
part ailleurs (> NIL:) comme ci-dessus.
Utilisation d'un éditeur de texte
Les manipulations suivantes vont nous obliger à utiliser un éditeur de texte. En effet, tant
que la taille des startup-sequence que l'on créer est inférieure à cinq lignes, on peut encore
se passer d'un éditeur de texte, mais pas au-delà. L'éditeur que je recommande le plus vivement
est AZ de Jean-Michel Forgeas. Ce n'est pas par chauvinisme mais parce qu'AZ offre le meilleur
compromis entre la puissance et la simplicité. En attendant que Commodore ait décidé de diffuser
AZ en standard, nous nous contenterons de Ed. Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vais
m'efforcer de décrire les principales opérations de Ed.
Le programme Ed doit avant tout se trouver dans le répertoire "C". En effet, c'est dans son milieu naturel
que nous serons le mieux à même de tirer parti des capacités de Ed. Pour lancer Ed, on doit obligatoirement
spécifier un nom de fichier à sa suite. Si le fichier existe, il sera chargé et sinon il sera créé.
Créons ensemble le fichier "monfic" avec la commande :
Une nouvelle fenêtre s'ouvre alors devant la fenêtre Shell et un message orange au bas de l'écran
(Creating new file) nous signifie qu'il s'agit d'un nouveau fichier. Un curseur se trouve en haut de
l'écran, attendant avidement la frappe d'une touche. Lorsque l'on utilise un éditeur de texte
pour la première fois, la tradition veut que l'on saisisse un poème.
Essayez donc les lignes suivantes :
Pour soulever un poid
si lourd, Sisyphe, il faudrait ton courage !
Bien qu'on ait du coeur à l'ouvrage.
L'Art est long et le Temps est court.
Loin des sépultures célèbres,
Mon coeur, comme un tambour voilé,
Vers un cimetière isolé,
Va battant des marches funèbres.
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J'espère que vous n'aurez pas rencontré de problèmes pour entrer ces lignes avec Ed.
Il suffit d'appuyer sur "Entrée" à chaque fin de ligne pour se retrouver au début de la
suivante.
Nous allons à présent remettre ce début de poème dans une forme qui conviendra mieux à Baudelaire.
Tout d'abord, le mot "poids" à la première ligne a été mal orthographié. Pour vous retrouver en
première ligne, vous pouvez soit remonter manuellement avec la flèche vers le haut, soit appuyer
sur "Esc". Dans ce cas, une étoile va apparaître en bas de l'écran. Vous n'aurez plus qu'à appuyer sur
"T" et valider avec "Entrée" pour que le curseur se positionne sur la première ligne. Comme le
mot "poids" se trouve en fin de ligne vous pouvez vous y rendre directement avec la combinaison
de touches "Ctrl" et "]" (le "]" se trouve au-dessus du pavé numérique). Une fois arrivé derrière
le "d", vous pouvez enfin ajouter le s manquant.
La deuxième erreur consiste en ce que la première phrase doit contenir les mots "si lourd," qui
sont en début de deuxième phrase. Pour cela, faites "Esc" + "J" qui correspond à la fonction Join.
Vous verrez alors la deuxième ligne se placer à la suite de la première. Placez ensuite le curseur
sur le "S" de Sisyphe et appuyez sur la touche "Entrée". La fin de la phrase à partir du mot Sisyphe
va se retrouver en deuxième ligne.
Il nous reste à échanger la phrase "Vers un cimetière isolé," avec celle qui la précède. Pour cela,
on se place sur la ligne et on l'efface avec "Ctrl" + "B". Puis on se place au début de la ligne
"Mon coeur, ..." (la combinaison "Ctrl" + "]" permet également de se placer en début de ligne) et
on en crée une nouvelle en appuyant sur "Entrée". Il ne nous reste plus alors qu'à remplir la ligne
blanche ainsi créée avec la phrase manquante.
Comme sous le Shell, il est possible de supprimer des caractères avec les touches "Effacement"
ou "Suppression". Ed possède beaucoup d'autres combinaisons de touches mais celles-ci devraient
vous permettre de créer et modifier vos startup-sequence sans trop de problèmes.
Citons néanmoins "Esc" + "B" pour se retrouver en fin de texte, "Ctrl" + "U" pour remonter dans
le texte et "Ctrl" + "D" pour descendre d'une vingtaine de lignes.
Mais peut-être ai-je oublié le principal, car je ne vous ai pas dit comment quitter Ed.
Si vous désirez abandonner l'éditeur sans enregistrer les modifications, utilisez "Esc" + "q",
puis répondez "Y" (pour Oui) à la question vous demandant si vous désirez sortir.
Pour sortir en enregistrant les modifications, vous pouvez utiliser "Esc" + "x". Et pour
enregistrer le texte sans quitter Ed, on utilisera "Esc" + "s".
Édition de la startup séquence
Nous pouvons enfin éditer le fichier startup-sequence avec Ed :
Voici un exemple simple de startup-sequence dont vous pourrez vous inspirer pour vos disquettes de démarrage.
Je dois vous prévenir avant tout de faire très attention en modifiant votre startup-sequence avec Ed.
En général, après avoir quitté Ed, on redémarre pour vérifier que la startup-sequence est correcte.
Malheureusement, il faut quelques secondes pour que le fichier soit enregistré. Si vous redémarrez
immédiatement, il est probable que le fichier startup-sequence aura disparu de votre disquette,
voire celle-ci pourra avoir été endommagée car l'Amiga ne supporte pas que l'on redémarre
pendant qu'il est en train d'écrire.
- La première commande est quasi-indispensable pour ceux qui possèdent la ROM 1.3. La commande
SetPatch corrige les bogues connus de celle-ci et son utilité n'est donc pas discutable (la
commande SetPatch doit se trouver dans le répertoire "C").
- La commande AddBuffers sert à accélérer les accès aux disquettes en leur attribuant plus de mémoire tampon.
Vous déciderez de la mettre ou non suivant votre patience et suivant la mémoire disponible (répertoire
"C" également).
- Je ne m'étendrai pas sur la commande SetMap qui a déjà été mentionnée.
- La commande FastMemFirst doit se trouver dans le répertoire "System". Sans trop entrer dans les détails, je
dirai qu'elle est inutile à ceux qui possèdent uniquement de la mémoire Chip (Amiga 500 ou 1000 avec
512 ko de mémoire ou Amiga 2000B 1 Mo avec le Super Fat Agnus) (répertoire "System").
- La commande BindDrivers est présente dans toutes les startup-sequence. Sachez toutefois qu'elle
ne sert qu'à charger les fichiers contenus dans le tiroir "Expansion" et qui sont destinés à piloter
des cartes telles que la carte PC ou les cartes disque dur. Dans les autres cas,
vous pouvez la retirer sans dommage (répertoire "C").
- La commande SetClock permet de lire le contenu de l'horloge permanente. Si votre Amiga n'en possède pas
(comme les Amiga 500 de base), elle est inutile (répertoire "C").
- FF est un utilitaire permettant d'accélérer l'affichage des polices
sur l'Amiga. A vous de décider... (répertoire "C").
- Je ne détaillerai pas non plus la commande Resident. Disons seulement que celle-ci est nécessaire pour que
le Shell fonctionne (les fichiers L:Shell-Seg et C:Resident sont nécessaires).
- La commande Mount Newcon: est aussi nécessaire pour le Shell. Pour cela, les fichiers L:Newcon-Handler et
Devs:MountList sont nécessaires. Le fichier Mountlist est aussi un fichier texte comme la startup-sequence.
Dans notre cas vous pouvez le créer avec :
...et y inclure les lignes suivantes :
NEWCON:
Handler = L:Newcon-Handler
Priority = 5
Stacksize = 1000
#
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- La commande Path sert également à l'utilisation du Shell et donne la liste de tous les répertoires où
le système ira chercher ses commandes (en plus de "C" et du répertoire courant). Vous ne devrez donc
y placer que ceux qui existent vraiment sur votre disquette.
- Quant aux deux dernières lignes LoadWb et EndCLI, je pense que vous connaissez maintenant leur rôle.
Le gros du travail est maintenant achevé. Dans les prochains articles, je m'attacherai à éclaircir
les quelques détails qui pourront encore vous paraître nébuleux et nous examinerons aussi quelques
cas particuliers.
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