Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Wordworth 1.1
(Article écrit par Dominique Bonin et extrait d'Amiga News - mars 1992)


Le traitement de texte Wordworth n'a pas encore un an d'âge, et pourtant, ses éditeurs nous proposent déjà une nouvelle version. Au menu : pas de changements radicaux, mais de petites améliorations bien agréables, notamment au niveau de l'impression.

Ce traitement de texte ayant déjà fait l'objet d'un essai détaillé il y a quelques mois, nous n'allons pas le présenter à nouveau dans ses moindres détails, mais simplement passer en revue les modifications apportées.

Wordworth 1.1

Wordworth 1.1

L'impression

La grande nouveauté de cette nouvelle version concerne l'impression. En effet, l'une des grandes lacunes de Wordworth était l'absence du PostScript, limitant ainsi toute utilisation plus "professionnelle" du traitement de texte. Les éditeurs nous avaient annoncé l'intégration du langage PostScript pour la nouvelle version et ont donc respecté leur engagement. Le programme est désormais composé de quatre disquettes au lieu de trois précédemment, la nouvelle disquette contenant toute une série de polices réservée à un usage bien particulier...

L'impression en mode courrier a été entièrement revue et optimisée, vous permettant d'obtenir ainsi les meilleurs résultats à partir de votre imprimante. Jusqu'à présent, les traitements de texte Amiga géraient très médiocrement ce mode.

Contrairement aux grands standards tournant sous MS-DOS tels que Word ou WordPerfect, nos programmes sont incapables d'utiliser toutes les polices internes LQ (Letter Quality, c'est-à-dire qualité courrier) ou NLQ (Near Letter Quality ou quasi courrier) des imprimantes, et encore moins de les imprimer en mode proportionnel. En fait, WordPerfect est le seul traitement de texte Amiga à être en mesure d'exploiter entièrement n'importe quelle imprimante, à l'image de sa version MS-DOS, mais n'offre pas la possibilité d'effectuer des sorties en mode graphique et son interface particulière calquée sur sa version PC en fait un outil peu convivial, déroutant les utilisateurs habituels de l'Amiga.

Travail de style

Désormais, vous pouvez à partir de votre logiciel non seulement accéder aux différentes polices de votre imprimante, mais aussi sélectionner la valeur d'espacement des caractères (Pica, Elite, semi-condensé, condensé, proportionnel...), à condition d'avoir correctement paramétré votre programme et dans la limite des possibilités de votre modèle bien sûr.

En effet, lors de la phase d'installation du programme, le logiciel vous demande de choisir votre imprimante parmi 435 références proposées (sans compter les modèles PostScript). Avec sa liste des 253 modèles gérés (c'était plutôt très fort à l'époque), WordPerfect fait pâle figure. Il est impossible que vous ne trouviez pas votre imprimante, puisque la liste contient autant de marques connues (Epson, Star, IBM, Apple, Panasonic, Citizen, Commodore, Brother...) qu'inconnues (Dyneer, Access, Kyocera, Sperry, Hyundai, Intral et bien d'autres encore...). Cette gestion personnalisée des imprimantes comble enfin une lacune importante (pour ne pas dire la lacune) des traitements de texte Amiga et va notamment faire le bonheur des possesseurs de modèles réputés incontrôlables par l'Amiga, comme la Star LC 24-10 ou la Canon BJ-10e.

Dorénavant, il vous est donc possible de jouer avec tous les attributs de style disponibles sur votre imprimante et de les varier dans un même document. Attention toutefois : vous n'obtiendrez pas un écran 100% wysiwyg (what you see is what you get, autrement dit, tel écran, tel document), comme pour le mode graphique. En utilisant les polices spéciales correspondantes aux polices NLQ ou LQ de votre imprimante (leur nom apparaît en noir dans la requête "Typeface" pour bien les différencier des autres polices), l'écran est en quelque sorte géré en mode caractères, c'est-à-dire que les caractères affichés seront toujours les mêmes quelle que soit la police choisie : seuls les différents styles (gras, italique, souligné, exposant et indice) et les différentes valeurs d'espacement seront respectés.

Une représentation graphique exacte de toutes les polices des imprimantes du marché aurait demandé un trop grand travail d'écriture et surtout aurait nécessité plus d'une disquette. Mais cela vaut la peine de sacrifier quelque peu (si peu) le wysiwyg pour obtenir un contrôle total de votre imprimante. L'essentiel est que les caractéristiques concernant les espacements, les styles et les couleurs (la sortie courrier est maintenant en mesure de s'effectuer en couleurs) soient respectées, l'écran s'approchant alors de votre document final.

Wordworth 1.1

Rien ne vous empêche également de combiner l'impression en mode courrier avec une impression graphique pour un même document. Par exemple, vous choisissez différentes polices du Workbench pour les titres et les sous-titres, et des polices internes de votre imprimante pour le corps de votre texte. Celle-ci effectuera son travail en deux passages (mode LQ d'abord, puis ensuite mode graphique).

Entre les deux passages, la feuille est désormais éjectée (si vous avez adopté l'option "feuilles à feuilles"), prête à être réintroduire pour l'impression graphique : cette solution est préférable à un repositionnement de la tête d'impression en début de feuille, comme le faisait la version précédente de Wordworth, et qui occasionnait souvent un froissement du papier.

N'aurait-il cependant pas été possible de réaliser cette impression mixte en une seule fois, comme le fait KindWords 2.0 en mêlant ses polices graphiques (symboles) aux polices propres à l'imprimante pour pouvoir obtenir des caractères particuliers (signes mathématiques ou tracés de cadre) avec une police courrier ?

Le PostScript

Les utilisateurs d'imprimantes laser PostScript seront également comblés, puisque Wordworth gère désormais le PostScript, ce langage de description de page créé par Adobe. Le logiciel vous propose 12 polices PostScript : outre les incontournables Times, Helvetica et Courier, vous disposez des polices Zapf Chancery, Avant Garde, New Century, Bookman, Palatino, Helvetica Narrow, New Century Schoolbook, Zapf Dingsbat et Symbol, en différentes tailles comme il se doit. Le choix est plus important que celui d'Excellence!.

Une petite restriction : l'installation du pilote et des polices PostScript ne tient pas sur la disquette programme et nécessite donc un disque dur. Pour respecter au maximum le wysiwyg et obtenir les meilleurs résultats, il est vivement recommandé de régler dans la fenêtre de requêtes "Preferences" (menu "Wordworth") la résolution écran à 72 DPI (dots per inch, c'est-à-dire points par pouce), au lieu de 80. Ce conseil est également valable pour une utilisation en mode "courrier".

Wordworth 1.1

La réalisation d'une sortie PostScript est ici plus pratique qu'avec Excellence!, puisque vous voyez la page dans toute sa largeur dans le cas d'un format A4, au lieu de n'en voir que les deux tiers avec Excellence!.

Nouvelles fonctions

Une fonction de prévisualisation a été créée dans le menu "Project". Elle permet de visualiser l'ensemble de votre page, sous trois formats différents et signale les marges, les en-têtes et les bas de page. L'apparition à l'écran d'une feuille A4 est assez rapide, en tout cas plus rapide qu'avec Excellence! si vous utilisez plusieurs polices.

De nouveaux raccourcis clavier ont été ajoutés : ils utilisent les touches de fonction de votre clavier (leur existence est souvent oubliée par les programmeurs). Ainsi, la touche F5 permet d'obtenir une sortie sur imprimante, F4 de sauvegarder votre travail... Ces nouveaux raccourcis ne remplacent pas les raccourcis traditionnels, comme "Amiga + S" pour sauvegarder, mais sont néanmoins plus confortables dans leur utilisation puisqu'ils ne requièrent pas de gymnastique avec les doigts de vos deux mains.

Le multitâche a été grandement optimisé et est présent entre documents. Vous pouvez par exemple imprimer un premier document tout en travaillant sur un second sans recharger le programme (essayez donc d'éditer plusieurs documents en multitâche avec Excellence!). Le travail à l'écran s'en trouve malheureusement légèrement ralenti. Les éditeurs ont tenté de remédier à cet inconvénient en incluant une commande "Quick screen" dans le menu "Wordworth" : les polices standard Amiga ne sont pas affectées. Seul l'affichage des polices internes de votre imprimante et des polices PostScript est accéléré.

Toujours dans le chapitre des nouveautés, il faut noter la numérotation automatique des pages selon le format demandé, ainsi qu'une meilleure visualisation des tabulations : lorsque vous déplacez un taquet de tabulation, un filet vertical apparaît dans votre document et se déplace également, vous permettant de mieux visualiser où positionner votre tabulation.

Toutes les caractéristiques originales des versions précédentes ont bien sûr été conservées : l'aide contextuelle en ligne qui apparaît par simple pression sur la touche "Help" (cela semble logique, et pourtant...), la reconnaissance de plusieurs formats de fichier, le synthétiseur vocal, la sauvegarde automatique programmable, la lecture de toutes les polices standard Amiga, l'interface graphique soignée...

Un moins

Il n'est plus possible maintenant de franciser soi-même le logiciel, puisque les menus, les requêtes et les messages d'aide ne sont plus, contrairement à la version précédente, sous forme de fichiers ASCII. Il faudra donc attendre qu'un distributeur décide de prendre en charge la distribution de ce logiciel et de le traduire dans notre langue ; il serait dommage de se priver d'un tel traitement de texte offrant des capacités uniques.

On aurait aimé trouver la présence du multicolonnage, mais les améliorations apportées au programme sont tellement importantes qu'on est prêt à patienter jusqu'à la prochaine version.

Le logiciel est toujours aussi gourmand en mémoire graphique, et pour les possesseurs d'Amiga 500 non-Plus, il convient de ne pas utiliser un écran haute résolution avec plus de 8 couleurs. Pour les amateurs de programmes de productivité, il est souhaitable, pour ne pas dire indispensable, de passer au plus tôt au système 2.0, car les nouveaux produits tiendront de plus en plus compte des nouvelles possibilités du nouvel Agnus (2 Mo de mémoire Chip) et ne s'en priveront pas : après tout, ce n'est que justice si nous voulons de splendides interfaces graphiques qui ne nuisent pas à la convivialité.

Conclusion

Nous vous l'avions bien dit, il y a quelques mois, que Wordworth était un traitement de texte de grande qualité, ergonomique et séduisant qui possédait un fort potentiel. Les innovations de cette nouvelle version sont nombreuses et conséquentes. L'adoption du PostScript autorise ce traitement de texte à jouer dans la cour des grands et à chatouiller les utilisateurs professionnels : du reste, à moins que le multicolonnage ne soit un facteur important, les propriétaires d'imprimantes dotées du langage d'Adobe ont intérêt à oublier Excellence! qui n'offre que quatre polices PostScript, au lieu de douze pour Wordworth.

Les autres ne sont pas à plaindre pour autant, puisque Wordworth gère désormais pratiquement toutes les imprimantes en utilisant leurs propres polices internes, même en mode proportionnel, ce qui mérite une nouvelle fois d'être souligné. Aucun autre traitement de texte ne le fait, à part WordPerfect, nettement moins souple et plus austère qui ne dispose pas de mode graphique.

On ne peut que féliciter l'équipe de Digita International pour cette performance et pour avoir pris en considération les remarques des premiers utilisateurs. Certains éditeurs devraient en faire autant...

On souhaite pour la prochaine version l'intégration du multicolonnage, mais aussi une fonction d'encadrement automatique, inexistante hélas sur la plupart des traitements de texte Amiga, et pourquoi pas une impression graphique améliorée ainsi qu'une fonction de création automatique de tableaux ou la disposition d'outils de dessin vectoriel (lignes droites et cercles). Plus puissant et plus convivial qu'Excellence!, mais malheureusement en anglais (provisoirement, nous l'espérons), Wordworth est un concurrent sérieux au titre du meilleur traitement de texte pour l'Amiga. Il faut cependant attendre la sortie de ProWrite 3.2 pour donner un verdict final.

Nom : Wordworth 1.1.
Éditeur : Digita International.
Genre : traitement de texte.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga 68000, OCS, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 129,99 £.


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