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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Windwalker
(Article écrit par Frank Ladoire et extrait de Génération 4 - février 1990)
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Windwalker est jeu de rôle oriental, avec une pincée de combats, créé par Greg Malone et édité par Origin Systems.
C'est la suite de Moebius: The Orb of Celestial Harmony
du même concepteur.
Les jeux d'arts martiaux sur Amiga et PC commencent à devenir légion et, au niveau de la qualité,
l'exceptionnel côtoie le pire. Windwalker fait partie de la seconde catégorie.
Le jeu se déroule à Khantun, un archipel fictif d'Extrême-Orient. L'empereur Chao Ti a été trahi et emprisonné
par le seigneur de guerre Zhurong, qui a imposé sa propre tyrannie. Zhurong est de mèche avec l'alchimiste
Shen Jang, qui est capable de libérer les esprits maléfiques qui prennent possession des temples et de leurs
prêtres. D'ailleurs, la séquence animée d'introduction montre le protagoniste s'entraînant aux arts martiaux
à l'intérieur d'un temple, devant une grande statue de Bouddha ; après le passage d'une silhouette furtive
et ombrageuse en arrière-plan, la statue se transforme en squelette. Le joueur est un disciple du moine
Moebius, qui apparaît au début du jeu sous la forme d'un homme barbu et encapuchonné donnant des instructions
textuelles. Moebius envoie le protagoniste en mission solo pour servir le bien et vaincre Zhurong et Shen Yang.
Au début du jeu, on choisit un nom de personnage, qui n'a pas d'autres caractéristiques personnalisables.
On peut alors commencer l'aventure proprement dite ou effectuer d'abord un entraînement, qui consiste en une
série de combats non létaux au corps à corps ou à la perche, similaires à ceux que l'on peut rencontrer
dans l'aventure. L'entraînement permet au joueur de s'exercer, mais s'il réussit l'ensemble du cycle, il
lui permet également de monter en niveau.
Au cours de l'aventure, l'écran affiche le territoire autour du personnage sous la forme d'une carte à
défilement multidirectionnel, idéalement divisée en carrés. Le point de vue est incliné pour donner un
effet de profondeur, et l'horizon avec le ciel est représenté en haut. Le protagoniste et les autres
personnages de la carte sont représentés par des icônes de leur tête ; le protagoniste change d'expression
en fonction de son état. Il y a des bâtiments dans lesquels on peut entrer, auquel cas la carte devient le
décor de l'intérieur. On peut se déplacer à deux vitesses et aussi traverser la mer à la nage, avec plus
d'effort. On peut utiliser des bateaux, auquel cas l'icône de la tête est remplacée par le bateau. Les
cycles du jour et de la nuit, les cycles lunaires sont visibles dans le ciel, et il peut parfois pleuvoir.
Les habitants de Khantun agissent indépendamment comme des personnages non-joueurs, par exemple les paysans
parcourent les champs, vont prier dans les temples le matin et dorment dans leurs maisons le soir. Les
paysans parcourent les champs, vont prier dans les temples le matin et dorment dans leurs maisons le soir.
Il y a des ennemis à combattre et de nombreuses personnes pacifiques avec lesquelles interagir, comme les
pêcheurs, les marchands, les diseurs de bonne aventure et les mendiants. En vous approchant d'eux, vous pouvez
leur parler, via des menus textuels en anglais, et obtenir des informations utiles ou transférer des objets.
Un inventaire textuel des biens peut être consulté dans un écran séparé. Le protagoniste a besoin de dormir
et de manger, et doit se comporter honorablement, sous peine de se voir interdire certaines possibilités.
À droite de la carte sont représentées, sous la forme d'un boulier, les quatre attributs du protagoniste : le corps,
l'esprit, l'honneur et le karma, chacun étant représenté par dix anneaux sur le boulier, qui s'écoulent au fur et
à mesure qu'ils sont perdus et peuvent être récupérés de différentes manières. Le corps représente l'énergie vitale,
réduite par les attaques ennemies et l'effort physique ; l'esprit est consommé pour faire de la magie, et son
épuisement est aussi mortel que celui du corps ; l'honneur est le respect des autres personnages, s'il fait défaut,
ils ne sont plus coopératifs, et il est endommagé par la mauvaise conduite et la fuite des combats ; le karma
représente les chances de résurrection, en fait les vies. En accumulant des actions positives, le personnage
peut monter en niveau, ce qui est représenté par un nom d'animal, commençant par "mangouste". En progressant
en niveaux, les anneaux du boulier s'écoulent moins facilement, par exemple lorsqu'on est frappé.
Les combats sont bidimensionnels et se déroulent en un contre un, avec des adversaires d'un nombre limité de
types possibles, tels que des voleurs, des assassins et des gardes de l'usurpateur. Le joueur se bat
à mains nues ou peut plus tard s'équiper d'un bâton de moine. Une dizaine de mouvements sont possibles, dont
des mouvements horizontaux, des coups de poing ou de bâton, et des coups de pied. Pendant le combat, il est
toujours possible de basculer entre le mode "intuition" en temps réel, qui correspond à un jeu de combat normal,
et le mode "concentration" au tour par tour, où l'on dispose d'un temps illimité à l'arrêt pour décider du
prochain coup, l'adversaire répondant lui aussi par un coup à la fois. À la fin du combat, une option permet
de revoir l'intégralité du combat.
Le jeu peut être sauvegardé, mais il existe un système de sauvegarde automatique lorsqu'une vie est perdue,
ce qui rend la perte partiellement irréversible. La réalisation de ce logiciel est cependant loin d'être à la hauteur.
Excepté les pages de présentation, splendide, les graphismes sont tout juste moyens et l'animation assez saccadée.
En outre, en mode déplacement, le jeu se déroule dans une minuscule fenêtre, et les personnages sont donc
seulement représentés par leur tête. Décevant !
Malgré le nombre de personnages rencontrés et l'immensité du monde à découvrir, je me suis très
vite ennuyé ferme. Il y a un peu de kung-fu, un peu d'exploration... le jeu n'étant vraiment amusant
que la première fois.
Seule la boîte du jeu est réussie, notamment avec la présence d'un "I Ching", livre
prétendant répondre aux questions tourmentant sans cesse l'individu, et d'une superbe documentation.
Mais c'est tout !
Nom : Windwalker.
Développeurs : Micro Magic.
Éditeur : Origin Systems.
Genre : jeu de rôle/combats.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 300 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Jeu de rôle avec une touche de combats.
- Les pages de présentation.
- Monde immense à découvrir.
- Nombreux personnages à rencontrer.
- La boîte du jeu.
Les points faibles :
- Les autres graphismes sont moyens.
- Animation assez saccadée.
- Petite fenêtre de jeu.
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