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Les navigateurs Internet sont devenus les applications incontournables de l'informatique actuelle. L'apparition d'un nouveau navigateur sur nos plates-formes, ici Wayfarer sur MorphOS, est donc un petit événement, surtout quand celui-ci se définit comme moderne. Nécessité d'un nouveau navigateur Le navigateur par défaut de MorphOS est Odyssey depuis des années. Mais l'évolution effrénée des technologies Internet l'a peu à peu rendu obsolète et surtout incapable d'afficher correctement un nombre croissant de sites. En effet, même si Odyssey a été mis à jour régulièrement, il est toujours basé sur une version d'un moteur Web et JavaScript (WebKit) vieille de plusieurs années. Ainsi, au fil du temps, les utilisateurs MorphOS se confrontaient de plus en plus à des sites devenus inutilisables car demandant des technologies toujours plus récentes. C'est Fabien Coeurjoly qui porta sur MorphOS la première version d'Odyssey (alors connu sous le nom d'Origyn Web Browser) dès février 2009. Mais le retrait (temporaire, on l'espère :-)) de ce développeur français n'augurait rien de bon pour une éventuelle mise à jour de son logiciel. Surtout que le problème principal était d'y inclure un nouveau WebKit, une tâche pas vraiment triviale pour diverses raisons (taille du code source, dépendances, problèmes de gros-boutisme...). Refaire sans cesse ce travail de zéro pour garder Odyssey à jour était sans doute trop contraignant et il fallait donc trouver une autre solution. L'équipe MorphOS n'est pas restée les bras croisés et c'est Jacek Piszczek qui annonça pour la première fois (dans ces fils de discussion : 1, 2) que lui, et l'équipe MorphOS, était en train de réfléchir à une solution. Il indiqua notamment que "le portage actuel n'est en gros possible que parce que nous avons intensifié notre travail avec le SDK au cours des deux dernières années (nouveaux binutils, gcc7-9, nouveau perl, etc.), donc même si je travaille seul sur WebKit, c'est vraiment un effort d'équipe". Harry Sintonnen s'occupa de mettre à jour des éléments pas forcément visibles pour l'utilisateur comme les compilateurs, libnix, pthreads et Netstack, tous disponibles avec la version 3.14 de MorphOS sortie début octobre 2020. Jacek Piszczek ajouta aussi que "le portage de WebKit n'a aucun sens sur MorphOS. L'idée est d'avoir une classe très simple pouvant d'abord afficher du HTML et ensuite l'étendre avec toutes les interfaces nécessaires - c'est similaire aux modifications que j'ai apportées à Odyssey pour permettre son utilisation dans Iris". L'un des éléments ajoutés à MorphOS 3.14 est TLS, alias "Thread Local Storage", qui est un type de mémoire spécifique et locale à un fil d'exécution. Ce mécanisme est parfois requis parce que tous les fils d'exécution d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Donc, les données situées dans une variable statique ou globale sont exactement au même emplacement mémoire pour tous les fils d'exécution, et correspondent donc à la même entité. TLS est requis pour recompiler plein d'applications Unix (mal conçues). Et comme l'objectif de Wayfarer est de se baser sur un WebKit non modifié, le plus pur possible afin de faciliter les mises à jour, il nécessite ce genre d'élément logiciel. Téléchargement et installation Ainsi, le 4 octobre 2020, Jacek Piszczek a pu annoncer la disponibilité de la première version publique de Wayfarer, un navigateur Web encore en cours de développement mais qui se base sur une version de WebKit récente, datant de la mi-2020. Wayfarer est téléchargeable sur wayfarer.icu. Il est gratuit mais vous pouvez faire un don à l'auteur via le bouton PayPal présent sur le site. Il nécessite MorphOS 3.14 avec au moins 1 Go de mémoire et un processeur à 1,5 GHz (selon l'auteur), mais dans la pratique, ce navigateur est quand même utilisable avec 500 Mo de mémoire et un processeur moins véloce. La configuration pour ce test est un PowerMac G4 à 1,25 GHz, carte graphique Radeon 9600 64 Mo et 1,5 Go de mémoire. L'installation de Wayfarer est toute simple : vous décompressez l'archive Lha où vous voulez, vous double-cliquez ensuite sur l'icône "Wayfarer" et le logiciel se lance. ![]() Wayfarer 1.0 sur MorphOS La fenêtre principale L'interface de Wayfarer propose trois boutons en haut à gauche (reculer, avancer, recharger), le champ de l'adresse URL, entouré de deux icônes : une pour la sécurité (qui ouvre une fenêtre d'information sur les certificats du site sur lequel vous naviguez) et une pour ajouter l'adresse de la page courante dans vos favoris. A noter que le champs de l'adresse URL sert aussi de moteur de recherche. Ce n'est pas Google qui est utilisé par défaut mais DuckDuckGo. L'un des avantages de ce dernier est qu'il met l'accent sur la protection de la vie privée de ses utilisateurs, il ne stocke aucune information personnelle et n'a pas de filtres de résultats personnalisés. Ainsi, DuckDuckGo ne profile pas ses utilisateurs et montre à tous les mêmes résultats de recherche pour un terme de recherche donné. ![]() La fenêtre pour les certificats A part ça, vous l'aurez remarqué, il n'y a pas de bouton "Accueil", pas de diodes pour l'activité réseau ou encore de panneaux latéraux pour afficher l'historique ou les favoris. Odyssey à la rescousse En outre, pour ne pas à avoir à tout repersonnaliser, une icône nommée "Import OWB Data", qui se trouve dans le répertoire de Wayfarer, est présente. Elle permet d'importer les (liens) favoris ainsi que les sessions que vous utilisez dans Odyssey. Mais une fois dans le navigateur, on s'aperçoit que les liens ne sont disponibles que dans le menu et il n'y a aucune trace de boutons, ou "liens rapides" dans le jargon d'Odyssey. L'absence de ces boutons est un sacré frein à la navigation, mais c'est probablement une fonction qui sera ajoutée plus tard, comme beaucoup d'autres. Les favoris La gestion des favoris se fait grâce à un petit gestionnaire de favoris qui gère les liens uniques et les groupes de liens. Mais étrangement, ce gestionnaire est directement affiché dans la fenêtre principale de Wayfarer et pas dans une fenêtre autonome. Ce n'est pas des plus pratiques. ![]() Le gestionaire de favoris Wayfarer peut afficher plusieurs sites en même temps, le tout dans une même fenêtre via des onglets. C'est l'affichage classique de quasiment tous les navigateurs depuis des années, donc pas de surprise à ce niveau-là... Sauf peut-être pour un élément, le bouton "+" pour ouvrir un nouvel onglet : il est assez petit et pas coloré, en un mot, il est trop peu visible. Autre déception : les onglets n'ont pas tous la même taille, ce qui fait un peu brouillon. On remarque aussi que leur taille change en fonction du titre de la page chargée, et si le site visité change de titre (pour une raison ou une autre), la taille de l'onglet change aussi alors que l'on avait rien demandé. Ce comportement changeant est particulièrement pénible quand on veut fermer un onglet via son bouton de fermeture et que sa taille change à ce moment précis. Ces onglets ont malgré tout quelques options bien sympathiques. D'abord, une barre de chargement s'affiche dans l'onglet, sous son titre, quand la page est en train de se charger. Cette barre n'est cependant pas assez visible. Par ailleurs, si vous passez le curseur de la souris sur un des onglets, un aperçu graphique de la page est affiché. Cela permet donc de visionner une page Web sans quitter celle que l'on a sous les yeux. ![]() Aperçu d'une page via un onglet ![]() Obligement congelé (quelle horreur ! :-)) Le menu de Wayfarer propose des choses habituelles comme ouvrir une nouvelle fenêtre ou un nouvel onglet, charger un fichier, charger ou sauver une session ou encore copier/coller/couper du texte. A ce propos, si ce texte est une adresse URL, vous pouvez utiliser l'option "Coller et ouvrir" qui affichera directement ce site dans un nouvel onglet. Par contre, il n'y a pas d'option pour afficher le code source de la page visitée. ![]() Le menu Le menu propose aussi d'ouvrir le gestionnaire de téléchargement (affiché également dans un onglet et pas dans une fenêtre autonome, je ne trouve pas cela très pratique), afficher la barre d'état (désactivée par défaut, comme mentionné précédemment), d'agrandir ou rétrécir l'affichage (par petites incrémentations, c'est très bien), d'afficher les signets (liens favoris) et de modifier en direct quelques réglages pour la page courante : utilisation du JavaScript et du bloqueur de publicité (via Adblock Plus) et choix de l'agent utilisateur (il n'y en a que trois pour le moment : Wayfarer, Chrome et Safari mais une option pour ajouter un agent utilisateur personnalisé est présente). À propos des téléchargements, signalons que les fichiers téléchargés ne sont pas nommés durant leur téléchargement, ils prennent le nom de "downloadxxxxx". Et si vous téléchargez deux fois le même fichier, Wayfarer ne vous demande pas si vous voulez écraser l'ancien fichier, il lance le téléchargement en ajoutant "- 1" à son nom. De plus, quand vous cliquez sur un fichier pour le télécharger, vous ne savez pas si le téléchargement est lancé ou non (aucune fenêtre ne s'ouvre). Il faut donc ouvrir l'onglet "Téléchargement" pour voir ce qui s'y passe. Enfin, le téléchargement se fait par défaut dans le répertoire "SYS:Downloads", vous pouvez changer cela dans les préférences, mais vous ne pouvez pas changer la destination d'un téléchargement à la volée, dommage. Les préférences Le menu permet également d'ouvrir la page des préférences du logiciel. Celle-ci s'ouvre à nouveau dans un onglet et pas dans une fenêtre autonome (marrant, on peut aussi congeler l'onglet de ces préférences, mais la congélation n'a pas l'air de faire grand-chose). Vous pouvez afficher les réglages par thèmes (interface, téléchargements, sécurité...) ou bien tous les uns en dessous des autres. A noter qu'il n'y a pas de bouton "Sauver" ou "Annuler" pour les préférences ; elles sont sauvées en temps réel, ce qui n'est pas forcément une bonne chose si vous avez réalisé plein de modifications et que vous souhaitez revenir aux valeurs par défaut. ![]() Les préférences Wayfarer propose aussi dans ses préférences un réglage pour l'antémémoire. Avec elle, en théorie, l'affichage des sites est accélérée, dès la deuxième connexion à ceux-ci. En effet, une partie des fichiers chargés lors d'une connexion est placée dans le répertoire "Wayfarer/Cache/Curl" et lors des connexions futures, ce sont ces fichiers qui sont réutilisés depuis le disque dur et non pas rechargés, ce qui accélère sensiblement l'affichage. Mais cette antémémoire a trois gros soucis : cela prend de la place (jusqu'à 4 Go, c'est paramétrable), cela ralenti le démarrage du logiciel et surtout votre disque dur est quasiment toujours en train de lire/écrire des données issus des sites que vous visitez. Cela augmente de facto la fragmentation de la partition et réduit la durée de vie du disque dur. Donc si vous n'êtes pas pressé, mieux vaut désactiver ce genre d'option. Il y a aussi un réglage nommé "Montrer les mots de passe" permettant de préremplir les champs avec vos identifiants et mots de passe afin de vous connecter plus rapidement. Une liste des sites avec identifiant/mot de passe préremplis est affichée et vous pouvez supprimer à tout moment l'une des entrées. Par contre, impossible d'y changer ici le mot de passe ou d'ajouter une entrée. Ces préférences sont encore incomplètes car il manque notamment les choix pour les polices de caractères, les favicônes, les proxys, la navigation privée ou les types de fichiers. Par exemple, si je veux charger un fichier avec l'extension ".php" (un article d'Obligement), ça ne passe pas, contrairement à Odyssey. Les menus contextuels Des menus contextuels sont présents quand vous passez le curseur de la souris dessus du texte sélectionné, une image ou un lien et que vous cliquez avec le bouton droit. Vous pouvez alors copier le texte, télécharger l'image, copier l'adresse de l'image, afficher l'image dans un nouvel onglet ou copier l'image (dans le presse-papiers). Dans la pratique, si copier l'URL depuis un lien permet effectivement de copier son URL, copier l'URL depuis une image ne fait rien. Il n'y a rien dans le presse-papiers. En outre, si vous voulez sélectionner un long texte et que vous cliquez sur le menu contextuel, Wayfarer essayera d'afficher tout le texte dans la petite fenêtre contextuelle qui remplira alors tout l'écran, ce qui n'est pas très esthétique. Je suis aussi tombé une fois sur un drôle de bogue, mais je n'ai jamais réussi à le reproduire. L'affichage d'une image dans un nouvel onglet n'a pas montré l'image graphique mais son décodage en texte. C'est par exemple cette image qui a été affichée ainsi dans Wayfarer. Mais en relançant plusieurs fois l'affichage, Wayfarer est arrivé à afficher correctement l'image au bout de la troisième ou quatrième fois. Interface en français Même pour une première version, saluons l'effort de traduction du logiciel dans plusieurs langues. L'interface est toute en français grâce au travail de traduction d'Antoine Dubourg et Mickaël Pernot. Il reste cependant quelques éléments en anglais comme les menus contextuels, quelques erreurs de traduction (terme "Balancé" au lieu de "Équilibré" dans la préférence pour l'antémémoire) et un racourci clavier faisant double fonction : MorphOS+F, qui ferme la fenêtre en cours, est également utilisé pour faire apparaître la fenêtre de recherche. Compatibilité Qu'en est-il de la compatibilité ? C'est vrai, c'est ce qui prime dans un navigateur. Wayfarer est basé sur une version de WebKit qui date de mi-2020 et, en théorie, la grande majorité des sites doivent être compatibles. Commençons par les sites classiques de l'Amiga comme Aminet ou Obligement. Ils sont parfaitement affichés mais on remarque que le défilement des pages est assez saccadé, en tout cas plus qu'avec Odyssey, et c'est étonnant car ce sont des sites extrêmement simples. À propos du défilement des pages, il y a différents moyens de procéder : à l'aide des flèches, de la barre d'espace, de l'ascenseur et de la molette de la souris. On ne peut pas le faire actuellement avec le double-clic du troisième bouton (molette). Ce défilement de page a cependant un comportement assez énervant : en cliquant sur l'ascenseur et en laissant appuyé, les mouvements de la souris permettent de faire défiler la page. Cela peut être pratique mais on se prend à pester contre ce comportement car il arrive souvent qu'en voulant simplement faire défiler une page, ce comportement s'active alors qu'on ne le voulait pas. Et concernant le défilement via la barre d'espace, c'est un défilement d'une page entière ; on aurait aimé un défilement un peu moins long, comme dans Odyssey ou dans d'autres navigateurs. Pour le site de Twitter, une fenêtre nous indique que "Ce navigateur n'est plus géré". On peut fermer cette fenêtre et quand même se connecter. Ensuite, la fenêtre réapparaît mais on peut toujours la fermer et utiliser les différentes fonctions de Twitter sans soucis. A noter qu'en naviguant en tant que Chrome, cette fenêtre sur Twitter n'apparaît pas, et qu'en désactivant le JavaScript, c'est une ancienne version de Twitter, pour appareils mobiles, qui se lance et qui est parfaitement utilisable. De son côté, Odyssey est bien trop lent sur ce site, des messages comme "Quelque chose s'est mal passé" s'affichent et le rendent inutilisable. Les sites de cartographie comme Google Maps sont correctement affichés, avec toutes les fonctions utilisables. Google Maps est assez lent mais quand même utilisable alors que Street View, même s'il s'affiche bien, est vraiment trop lent sur ma configuration. ![]() Google Maps vu par Wayfarer J'ai aussi testé des sites de téléchargement, avec divers résultats : Filespace et Ubster fonctionnent complètement. Par contre, si Keep2share et FBoom s'affichent correctement et leur Captcha peuvent être passés, le fichier ne se télécharge pas. Enfin, Rapidgator est incapable de fournir le lien de téléchargement. De nombreux sites utilisent maintenant les Captchas (acronyme pour "Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart", à vos souhaits). Pour rappel, ce terme désigne une famille de tests de Turing permettant de différencier de manière automatisée un utilisateur humain d'un ordinateur. Ce test est utilisé pour vérifier que l'utilisateur n'est pas un robot. Ces Captchas sont de diverses formes et au fil des ans, Odyssey est devenu incapable de les gérer. Avec Wayfarer, cela est une histoire ancienne. Tous fonctionnent et permettent donc de passer/accéder à des pages sans problème. ![]() Les Captches, les nouveaux amis de Wayfarer Le test de tous les sites du monde étant impossible, voici une petite sélection pour résumer l'état des lieux avec Wayfarer :
Les mises à jour Après la diffusion de la version initiale, Jacek Piszczek a diffusé des mises à jour (1.1, 1.2, 1.3 et 1.4) a un rythme soutenu. La première mise à jour propose ainsi l'ajout d'un réglage pour les moteurs de recherche : DuckDuckGo, Google, Wikipédia, MorphOS Storage et Aminet. Vous avez aussi la possibilité d'avoir des raccourcis pour ces derniers, en tapant une lettre dans la barre d'adresse (par exemple "g" pour Google) devant le terme recherché. Quelques éléments sur le plan fonctionnel ont été réalisés comme l'option "Ne pas demander l'enregistrement des mots de passe", qui évite ainsi d'ouvrir sans cesse la petite fenêtre des mots de passe, et la possibilité de remonter les pages avec "Shift gauche + espace". Deux des fonctions encore absentes ont été ajoutées avec la version 1.2 : la barre de liens rapides et les favicônes (visibles sur les onglets et les liens rapides). Ces deux options sont activables ou non via les préférences. Concernant la barre de liens rapides, on peut aussi créer des groupes enfin d'y placer plusieurs liens sous le même bouton. Par contre, il n'y a pas d'options pour ces boutons (par exemple avec un clic droit), on ne peut pas créer plusieurs lignes et on ne peut pas mettre les boutons en taille fixe, afin d'harmoniser la présentation. Wayfarer 1.2 propose également la gestion des images WebP. Ce format a été créé par Google en 2010 dans le but de remplacer les différents formats d'images standard (JPEG, PNG, GIF...) par un format qui conserve une bonne qualité d'image tout en réduisant leur poids de 25% à 30%, afin d'optimiser la vitesse de chargement d'un site. Bien qu'encore peu utilisé, il est toujours intéressant de gérer un format graphique lié à Internet. En outre, une série de bogues a été corrigée comme l'encodage des noms lors du téléchargement, les plantages du logiciel lors de sa fermeture, ou encore la fonction permettant de copier l'URL d'une image depuis le menu contextuel. On s'aperçoit aussi que faire un copier/coller d'un long texte n'ouvre plus un énorme menu contextuel. Ouf ! :-) La traduction en français propose encore plus d'éléments comme les titres des préférences. A ce propos, les menus des préférences, des signets et des téléchargements était bogués avec la version 1.2 : il arrivait que ces menus disparaissaient tout simplement (voir à gauche de cette capture d'écran). Mais ce bogue a été corrigé avec la version 1.3, comme d'autres petits bogues, ce qui prouve que le développement de ce logiciel est très actif. Quant à la version 1.3, elle est arrivée avec de petites optimisations pour les processeurs PowerPC G5. Mais celles-ci causaient des problèmes sur les G4 et elles ont été retirées avec la version 1.4. Ces mises à jour ont notamment permis de résoudre quelques soucis avec le site Parcel2Go (problèmes de codes BB, d'émoticônes et de signatures) de même que les pages "résumé" et "paramètres" de PayPal. Conclusion L'objectif d'avoir un navigateur moderne sur MorphOS est atteint. Wayfarer dispose du moteur Web/JavaScript le plus récent et performant du monde Amiga. La méthode de l'auteur pour assurer une intégration facilité des nouvelles versions de WebKit est un gage de longévité. A côté de ce moteur Web, de nombreuses choses ont été faites mais il reste un long chemin avant que Wayfarer soit aussi fonctionnel qu'Odyssey. L'absence de gestion vidéo, du FTP, de l'impression, de diverses préférences (polices, types de fichiers...) font que je privilégierai Odyssey pour la navigation de tous les jours et je prendrai Wayfarer pour les sites récalcitrants. Mais comme son développement est actif, il nous réserve probablement de bonnes choses pour l'avenir.
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