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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Origyn Web Browser 1.0 (MorphOS)
(Article écrit par David Brunet - février 2009)
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Le domaine des navigateurs Web est sans doute le point faible majeur de la logithèque Amiga. Peu à peu, les classiques
AWeb, Voyager et IBrowse sont devenus obsolètes et répondent assez mal aux exigences des internautes en 2009. Des solutions
sont apparues en 2007 avec Sputnik pour MorphOS puis Origyn Web Browser pour AmigaOS 3.x/4.x. Ce dernier est maintenant disponible
pour MorphOS et nous allons voir de plus prêt de quoi il est capable.
Présentation
Origyn Web Browser, que l'on nomme souvent OWB, est un navigateur Web conçu par la société
Pleyo depuis 2007. OWB est à l'origine principalement destiné aux appareils
hors informatique tels les téléphones portables, les GPS ou les lecteurs multimédias. Outre des versions pour les systèmes Amiga, OWB
existent aussi pour Linux et Mac OS X.
Origyn Web Browser est un projet à code source ouvert (licence BSD) et est basé sur WebKit, le moteur de rendu d'Apple utilisé dans Safari
par exemple, lui-même basé sur KHTML. Pleyo a ajouté au-dessus de WebKit une couche d'abstraction nommé OWBAL qui permet de
faciliter l'utilisation de ce navigateur sur toutes sortes d'appareils, ce qui évite aux développeurs d'avoir à porter à chaque
fois l'ensemble du code.
Installation
La version pour MorphOS est téléchargeable sur fabportnawak.free.fr/owb/owb-morphos.lha,
celle pour AmigaOS 4 est sur os4depot.net/share/network/browser/owb.lha
et celle pour AmigaOS 3.9 est sur strohmayer.org/download.php/OWB_m68k.lha.
Ces versions ont été respectivement portées et adaptées par Fabien Coeurjoly et Jorg Strohmayer/Andrea Palmatè. Les versions pour MorphOS
et AmigaOS 4 sont basées sur la version "GaleKid" d'OWB. Celle pour AmigaOS 3.9 est issue d'une ancienne version baptisée
"Blastoise". Le test se base ici sur le portage pour MorphOS.
La version 2.0 de MorphOS est fortement recommandée bien qu'OWB puisse tourner sur MorphOS 1.4.5 doté d'un MUI récent (2007). Le
navigateur demande aussi une quantité de mémoire de l'ordre de 35 Mo. Mais durant une utilisation prolongée, cette barre peut
aisément être franchie, ce qui devrait mettre les utilisateurs de MorphOS sur Efika 5200B ou Amiga Classic PowerPC en difficulté. Cela
dit, une version moins gourmande en mémoire est prévue.
Au premier démarrage, OWB MorphOS va indexer le répertoire où se trouve vos polices de caractères TrueType (par défaut dans
MOSSYS:fonts/_ttf). Cette opération prend une bonne minute sur Pegasos II avec G4 et bien plus sur Efika 5200B. Donc ne vous
étonnez pas si rien ne semble se passer lors de votre premier double-clic sur l'icône d'OWB. Une fois l'indexation terminée,
un fichier "fonts.cache" est créé dans le répertoire "conf/font/" d'OWB. Avec ce fichier, l'ouverture des prochaines sessions
du navigateur se fera dans un temps plus correct (trois secondes sur un PowerPC G4/1 GHz).
Un moteur de haut niveau
Origyn Web Browser est compatible avec les dernières versions des standards tels JavaScript, CSS (Cascading Style Sheets),
DOM (Document Object Model), SVG (Scalable Vector Graphics), Unicode et SSL (Secure Sockets Layer). Cela en fait donc un
navigateur tout à fait à jour et range IBrowse, AWeb et Voyager au placard des vieilleries. Ces caractéristiques sont à quelques
exceptions les mêmes que Sputnik.
Toujours d'un point de vue technique, OWB obtient le score de 96/100 au test Acid3,
test qui montre les défauts d'implémentations des standards du Web. Pour information, Opera 9.63 atteint 85 points, alors que
Mozilla FireFox 3.0.5 fait 71 points et Internet Explorer 7.0 n'obtient que 14 points (la "Microsoft Touch" ;-)).
En utilisation réelle, des sites jusque-là interdits aux amigaïstes fonctionnent très bien comme Google Maps (atlas routier
couplé à une vue satellite) ou Google Docs (création en ligne de documents bureautiques). Les sites avec du JavaScript un peu
particulier comme MegaUpload (stockage de fichiers) et Media Convert (conversion de fichiers médias et bureautiques) passent
aussi sans problèmes. Ainsi, un nouveau monde s'ouvre sur AmigaOS et MorphOS : cela est très important puisqu'à l'heure actuelle,
la navigation sur Internet est l'une des activités les plus usitées en informatique.
Google Maps et Futura Sciences
Avec de bonnes implémentations des standards Web actuels, OWB ne plante pas à tout bout de champ. Le portage sur MorphOS a su garder
cette robustesse et bat sans mal Sputnik ou IBrowse en matière de stabilité. Il m'est arrivé de planter deux fois le logiciel
sur des sessions d'utilisation prolongées, mais sans que je puisse localiser la cause de cette instabilité.
Sur un PowerPC G4 à 1 GHz, OWB est moyennement rapide. Il ne rivalise pas avec IBrowse pour la vitesse d'affichage, ce qui est un peu
normal car ce dernier ne décode pas le CSS par exemple. Mais pour des pages avec beaucoup de JavaScript, OWB s'en tire plutôt bien.
L'affichage du logiciel est confié à Cairo, une technologie graphique qui a l'avantage de proposer une panoplie de fonctions
graphiques vectorielles. Ces fonctions se substituent donc à celles de CyberGraphX et peut-être que quelques optimisations
pourraient se faire de ce côté-là. Quoi qu'il en soit, cette première version d'OWB pour MorphOS est plus qu'utilisable ; on est
loin du vilain affichage qui papillonne comme dans Sputnik.
Utilisation
L'interface graphique est assez proche de celle d'IBrowse. On y retrouve quasiment toutes ses fonctions et sa disposition : boutons
de navigation, liens rapides, moteur de recherche intégré pour Google ou Aminet, etc. La navigation avec de multiples onglets et
fenêtres est également possible. De plus, pas mal d'options de base sont présentes comme la recherche dans une page, le téléchargement,
le copier/couper/coller et la gestion des favoris.
Quelques bonnes idées ont été intégrées à l'image de la visualisation du code source avec coloration syntaxique (comme le fait
Voyager depuis les années 1990). Pour le moment, il n'y a que la visualisation mais espérons que l'édition sera possible dans
une future version. D'autres aspects intéressants de l'utilisation d'OWB sont, en vrac, le retaillage des grosses images (un clic sur
l'image retaillée la remet à sa taille normale et inversement), la gestion des fenêtres surgissantes (elles sont automatiquement et
plus ou moins discrètement placées dans un onglet), de nombreux menus contextuels (au-dessus des pages, des liens et des
images/animations) et un zoom pour agrandir/réduire les tailles de textes et d'images d'une page.
Visualisation du code source et recherche dans une page
Le téléchargement est confié à un gestionnaire sympathique mais un peu minimaliste (pas d'information sur le temps restant, pas de
mise en pause ou de reprise du téléchargement, pas de lampes, etc.). Les favoris sont gérés dans un éditeur ressemblant à celui
d'IBrowse (encore lui). A ce propos, OWB peut importer les favoris d'IBrowse : copier le fichier "ibrowse-hotlist.html" d'IBrowse
et le renommer en "bookmarks.html" dans le répertoire d'OWB. C'est aussi dans cet éditeur de favoris que sont réglés les liens
rapides. Il faudra toutefois quitter OWB et le relancer pour que les liens rapides soient pris en compte.
Gestionnaire de téléchargement
N'oublions pas que cette première version a été portée et adaptée à MorphOS en seulement trois semaines. Beaucoup reste à faire mais
même en l'état, OWB est plus qu'utilisable.
La liste des choses à ajouter ou à améliorer est assez longue. On a par exemple le choix des polices de caractères (pour l'instant
ce sont des polices par défaut), une "MUIsation" des gadgets du navigateur (l'aspect des boutons et des ascenseurs tranche avec le
reste du logiciel et du système), l'ajout de raccourcis clavier (par exemple "Esc" pour quitter un onglet, la barre d'espace pour
descendre la page, les touches de fonction pour passer d'un onglet à l'autre), pouvoir afficher un fichier .php contenant
du HTML, sauvegarder les témoins de connexion (actuellement, il faut ré-entrer systématiquement ses identifiants), l'intégration d'un gestionnaire
d'historique, la possibilité d'imprimer une page, pouvoir compléter les URL, ajouter des curseurs de souris contextuels, localiser
le logiciel, etc.
Conclusion
OWB a un excellent moteur Web et JavaScript. Techniquement, il lui manque juste un greffon pour lire le Flash pour être au sommet.
Son adaptation pour MorphOS en fait un navigateur très utilisable, bien plus que Sputnik dont le développement est en perte
de vitesse. Cette première version en a bluffé plus d'un et les mois à venir vont permettre de compléter et d'optimiser OWB pour
en faire le navigateur que tout amigaïste/morphosien attendait depuis longtemps.
Nom : Origyn Web Browser 1.0 (MorphOS).
Développeurs : Pleyo, Fabien Coeurjoly (adaptation MorphOS), Jorg Strohmayer/Andrea Palmatè (adaptation AmigaOS 4).
Genre : Navigateur Web.
Date : 2009.
Configuration minimale : machine sous MorphOS 1.4.5, PowerPC à 400 MHz, 64 Mo de mémoire, MUI récent.
Configuration souhaitée : machine sous MorphOS 2.x, PowerPC à 1 GHz, 128 Mo de mémoire, MUI récent.
Licence : BSD.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Moteur Web et JavaScript excellent.
- Relativement stable.
- Le zoom.
- La colorisation syntaxique des codes sources.
Les points faibles :
- Pas de Flash.
- Pas de sauvegarde des témoins de connexion.
- Un peu lent sur les petites configurations.
- Pas assez de raccourcis clavier.
- L'interface peut être améliorée.
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