Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de War In The Gulf
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Joystick - juillet 1993)
|
|
Après Team Yankee et
Pacific Island,
Empire reprend du service avec War In The Gulf, version sablonneuse et il faut l'avouer
fort opportuniste - pour ne pas dire cynique - des deux précédents.
Si les casques bleus continuent à faire des cartons au sol en Yougoslavie, on ne devrait pas tarder
à voir débouler un War in Zagreb ou War in Sarajevo. Beuark. Ces considérations colombophiles
étant faites, changeons de casquette et voyons ce que vaut le jeu. C'est plutôt une réussite, bien
que peu de progrès aient été faits depuis Pacific Island. À sa parution, le jeu m'avait enthousiasmé
mais, le temps passant et la concurrence ayant elle aussi fait d'énormes progrès dans la technique
du placage de textures, ce qui était révolutionnaire il y a un an est maintenant courant.
Reste que le logiciel bénéficie toujours de son interface géniale qui permet de diriger seize chars d'un
coup. Certes, cela reste un jeu de guerre et la stratégie est très importante mais, du fait de la
dimension supplémentaire offerte par le pilotage des chars, la tactique est au rendez-vous et
l'on peut véritablement agir sur le terrain.
Bref, on se trouve de plain-pied impliqué dans les combats et au lieu de déplacer de vagues carrés censés
représenter des unités, on "vit" complètement le conflit, sursautant à chaque impact et surtout, on peut
se défendre et tirer réellement sur les cibles ; rien ne sert d'être un fin stratège si l'on est incapable
de tirer un éléphant dans un couloir. Et justement, éléphantesques, les cibles le sont généralement car
les missions, dans le désert, sont souvent énormes chars, puits de pétrole, etc.
Côté armement, on trouve de nouveaux gadgets, guerre "chirurgicale" oblige : pointage laser, visée
infrarouge, missiles Tow, Heat et Sabot. Il ne faut d'ailleurs pas avoir les deux
pieds dans le même Heat, euh, sabot, puisqu'il est possible dans ce logiciel de côtoyer huit
types de véhicules de combats, M1 Abrams en tête mais aussi hélicoptères Hughes 500, M2 Bradley
et autres T72.
On le voit, War In The Gulf est un jeu peu novateur mais qui ravira ceux qui ont aimé Pacific Island et Team
Yankee.
Nom : War In The Gulf.
Éditeur : Empire.
Genre : simulateur de chars.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- La possibilité de diriger physiquement seize chars rend le jeu très prenant.
- L'interface est toujours aussi puissante et simple.
Les points faibles :
- Rien à faire, la récupération de la guerre du golfe pour un jeu et le curseur en forme de drapeau américain
me donne la nausée.
- Le graphisme est trop souvent sommaire car depuis Pacific Island, le placage de textures a fait d'immenses progrès.
|
|