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Si on se rappelle mes débuts difficiles, on peut bien affirmer qu'ils sont loin maintenant, tant au niveau du DraCo que relationnellement avec MacroSystem. C'est le paradis. MacroSystem répond à toutes mes questions tant téléphoniques qu'épistolaires et quant à la vie quotidienne avec le DraCo, c'est un réel plaisir. Je ne me sers presque plus de mon 2000, mon environnement est maintenant bien élaboré et tant en PAO, qu'en images de synthèse, en dessin ou pour écrire mes articles, le DraCo se comporte vraiment comme un Amiga, un Amiga très rapide et très confortable. Le clavier est plus avenant que le clavier Amiga, les touches sont plus agréables, la souris est si légère et glisse comme une plume. C'est là qu'on s'aperçoit que la souris Amiga est en effet une vieille et énorme rate poussive. Le seul inconvénient qui reste au DraCo est pour communiquer avec le monde Amiga, car le lecteur n'écrit pas dans le format Amiga. Il faut soit communiquer en disquettes PC, soit en format DraCo qui doit bien sûr être préalablement installé sur l'Amiga de destination. Le silence est également le bienvenu, l'Amiga est une véritable turbine. Le démarrage est très rapide, ma startup-sequence, ma user-startup et ma WBStartup sont relativement chargés et entre le redémarrage et la fonctionnalité totale s'écoulent exactement 13 secondes. Un démarrage réduit (mais avec 9 partitions et un disque dur dans le lecteur), 8 secondes. On peut donc se permettre de redémarrer à loisir quand on a la flemme de fermer tout un tas de fenêtres ouvertes. Pratique aussi est l'emploi de RAD: (qui reste actif comme sur Amiga après un redémarrage) comme ersatz de disquette Amiga (puisqu'on ne peut pas les écrire, en cas d'installation par DMS par exemple). Plus de problèmes de chauffe comme sur les premières cartes. Les dernières sont absolument stables. Tout va donc pour le mieux. Examinons ce mois-ci comme prévu la compatibilité avec l'Amiga. Du nouveau dans la mise à jour D'abord deux tuyaux qui ne sont pas marqués dans le mode d'emploi : 1) Le meilleur masque pour les partitions SCSI est "7ffffffe" (à changer systématiquement à chaque nouveau formatage de partition à l'aide de HDToolBox. 2) Il est meilleur (contre toute attente) de laisser tous les terminateurs sur les disques durs, afin d'éviter les échos sur la nappe assez longue. MacroSystem a progressé dans l'élimination de bogues dans le drapar.device (interface entre DraCo et le port parallèle représenté par le parallel.device de l'Amiga). Il y avait un problème de reconnaissance de certaines imprimantes dont beaucoup d'Epson et en particulier la "Stylus Color". Une version réécrite en janvier permettait d'accéder un court instant à l'imprimante, mais celle-ci se "bloquait" ensuite. Il suffisait d'enlever un cache au choix pour que ça fonctionne sans problème, mais ce n'était pas spécialement pratique. La dernière mouture du drapar.device 1.12 résout ces problèmes. Mais cette version est une version bêta et MacroSystem l'envoie à qui la demande, car ils sont très intéressés de savoir s'il existe encore des problèmes. Pour ma part, je n'en ai pas trouvé. Précisons que ParNet ne peut en aucun cas fonctionner avec le drapar.device. L'émulation CyberGraphX, qui s'appelait encore Devs:monitors/RetinaZ3 a été retravaillée et se nomme dorénavant Devs:monitors/DraCoAltais. Elle résout certains problèmes, par exemple pour Directory Opus 5 qui plantait régulièrement. Les trois bibliothèques l'accompagnant ont été revues et ont pris quelques kilos (très peu), la cybergraphics.library, la cyberintuition.library et la cyberlayers.library. Voilà d'ailleurs le calendrier officiel des dernières révisions : Révision 1 : 23 janvier 1996 Révision 2 : 29 janvier 1996 - drapar.device V 1.8 Révision 3 : 30 janvier 1996 - drapar.device V 1.9 Révision 4 : 8 février 1996 - Mise à jour CyberGraphX Révision 5 : 1 mars 1996 - drapar.device V 1.12 Les incompatibles Tout le monde le sait, les vilains programmeurs qui sous prétexte qu'on gagne du temps en s'adressant directement au matériel plutôt qu'au système (ils ont d'ailleurs raison sur ce point), contre tous les avis de Commodore depuis le Big-Bang initial, nous ont et se sont fait du tort. Leurs programmes ne sont pas compatibles dès lors qu'on sort du jeu de composant de l'Amiga. Les deux qu'on peut regretter car ils sont de très bons programmes sont bien sûr Deluxe Paint et Scala. D'autres sont dans la même catégorie comme Personal Paint (qui affiche des graphiques ou des animations, mais avec lequel on ne peut pas travailler en création), Brilliance, ClariSSA, ImageMaster. Il faut signaler que Deluxe Paint charge et sauve tout de même les dessins ; presque toutes les fonctions marchent sauf le remplissage et les brosses. Chez Brilliance ou ImageMaster, tout fonctionne sauf la visualisation qui reste noire. NetBSD 1.0, l'environnement Unix pour Amiga ne tourne pas, mais je pense qu'il s'agit d'un problème de configuration. Il faudra essayer la version 1.1 qui vient de sortir. En tous les cas, le test d'implantation qui est refusé sur mon 2000 avec la mention pas assez de mémoire Chip, est accepté sur le DraCo mais avec une légère confusion entre la Fast et la Chip, car il me trouve 27 Mo de Chip... Lors de l'installation, le logiciel plante. Il est à noter également que pour l'instant, pas un son envoyé à l'audio.device ne viendra vous titiller les tympans. Donc tous les programmes Amiga traitant du son sont nuls et non avenus sur le DraCo. Ceci ne concerne pas les cartes sons avec leurs logiciels. Bientôt, cet état de choses devrait être réparé, puisque l'audio.device est en train d'être réécrit pour recanaliser les sons vers une carte Toccata (non fournie d'origine, rappelons-le). Les demi-compatibles LightWave 3.5 fonctionne relativement bien en rendu, mais il est impossible de modeler car les objets ne veulent pas être entérinés par la fonction "Make". La prévisualisation fil de fer d'animations reste désespérément grise et la prévisualisation du rendu obscurément noire. Pour donner néanmoins une idée de la rapidité du calcul, la scène Spacefighters, telle quelle en 24 bits, 200 images 752x576 sans anticrénelage, est rendue en 1 heure 25 minutes, soit une moyenne de 25 secondes par image, sauvegarde incluse, avec un minimum de 10 secondes et un maximum de 40. Note de Michel : LightWave fonctionne sous RetinaEmu, il suffit de modifier le modeler sur un écran en mode "refresh". Les programmes d'animations comme MainActor ne fonctionnent pas sous CyberGraphX, mais parfaitement directement sur la carte graphique Altais. Note de Michel : MainActor Broadcast fonctionne sous CyberGraphX et une Picasso, il doit en être de même sur DraCo. A vérifier. Les sans problèmes
Conclusion Cette série d'articles "La vie avec DraCo" continuera dès qu'il y aura du nouveau, sûrement bientôt car on attend fébrilement la carte VLab Motion spéciale qui doit être présentée ce mois-ci au NAB. J'espère avoir apporté une vue plus claire sur cette merveilleuse machine qui semble avoir une route bien tracée parallèlement aux Amiga promis. Annexe : les entrailles de la bête
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