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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Unreal
(Article écrit par Christophe Simon et extrait d'Amiga Chapter Two - mars 2004)
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Le jeu
Incarnez Artaban et partez sur les traces du mal pour retrouver votre fiancée.
Pour cela, vous devrez alterner les phases de jeu, et tailler en pièces les ennemis qui se dressent sur votre route
dans des niveaux splendides type plates-formes, en passant par des séquences exaltantes
en fausse 3D style After Burner matiné de
Wings Of Death. Vous l'aurez donc compris,
dans les séquences de tir, vous chevaucherez une chauve-souris... euh, un dragon cracheur de feu, tel Valdyn
dans Lionheart et devrez vous frayer un chemin
à travers les contrées inhospitalières qui vous séparent de votre bien-aimée.
Les ennemis possèdent en outre leur propre tactique d'attaque et leurs propres armes. Et pour les
détruire chacun d'entre eux requiert une technique particulière.
Récoltez au passage des bonus sur le sol afin d'augmenter la puissance de feu de votre monture et détruisez tout
ce qui est destructible : monstres et arbres et surtout évitez les obstacles rocheux vous barrant la route.
De l'action et encore de l'action.
Une fois remis de vos émotions, vous passerez aux choses sérieuses avec des séquences de jeu de plates-formes respectant
les classiques du genre : en plus des ennemis retords déboulant de tout côté, de nombreux pièges ralentiront
votre progression (pieux, piques et reliefs accidentés). Armé de votre lame légendaire, vous découperez et
trancherez dans le vif ; indice : si vous croisez des chaudrons au-dessus de feux de bois, n'hésitez pas
à y plonger votre épée, elle en ressortira enflammée, donc plus meurtrière et quelques fois même, lançant de petits
projectiles de feu.
Pour respecter la tradition, chaque fin de niveau est ponctuée par un chef plus puissant qui vous donnera du fil
à retordre. D'autres surprises vous attendent...
La phase 3D
En plus des phases de jeu se déroulant en 2D, les programmeurs ont donc inclus de multiples phases en 3D
(trois sur les huit niveaux). Eh bien, encore une fois, il s'agit de la meilleure animation 3D sprites jamais
réalisée à l'époque avec toujours 32 couleurs en fond. La rapidité de l'animation est tout simplement incroyable,
et si sur les photos les graphismes semblent être assez grossiers, une fois en mouvement cet aspect s'estompe
entièrement : le résultat est superbe.
Mon avis
Développé par Ordilogic Systems, qui deviendra Art & Magic (et commettra le magnifique
Agony un an et demi plus tard) et édité par
Ubi Soft, Unreal sort en 1990 sur Amiga.
Comme vous pouvez le voir sur les images, vous me croirez aisément si je vous dis qu'Unreal est graphiquement un
vrai petit bijou : une palette de couleurs sublime (32 en fond et 32 en premier plan), des décors magistraux,
des sprites à l'aspect fouillé,
que demande le peuple ? Le premier niveau, à la lisière de la forêt est à couper le souffle, quant au deuxième,
si vous respirez encore, il finira de vous achever. Ma-gni-fi-que !
Côté animation, rien à redire, le défilement est fluide, les ennemis bougent bien (malheureusement pour vous !) ;
si l'on recherche absolument un petit défaut, disons que la course du personnage est un peu lente, mais bon, on s'y
fait très vite et ça ne gêne en rien l'action.
Bien évidemment, comme dans Agony, les musiques ont été commises par les Maniacs Of Noise (dont Jeroen Tel) et
laissez-moi vous dire qu'elles sont un régal pour les tympans. Si vous le désirez (et sivous possédez 1 Mo de mémoire
sur votre Amiga), vous pourrez choisir les bruitages
à la place et vous aurez droit au bruit de l'eau qui court sur les galets, au doux bruissement des feuilles dans
les arbres, au feu qui crépite sous le chaudron. A essayer donc, mais je gage qu'après avoir savouré ces effets,
vous reviendrez aux compositions musicales.
Disons le tout de même, Unreal n'est pas une promenade de santé. Alors, s'il y en a qui pensaient s'arrêter sous un
arbre et cueillir des violettes sauvages, je vous avertis : passez votre chemin car ce jeu et un vrai défi et
vous serez jugés sur votre habileté à manier la manette (ou les touches pour les moins chanceux). Enfin, quand je
dis "passez votre chemin", je plaisante bien évidemment ; même si vous ne vous sentez pas l'âme d'un pro de
la manette, ne passez sous aucun prétexte à côté de ce jeu qui vous fera vivre des instants magiques, et vous fera
revenir à l'époque où l'Amiga était Roi. Unreal a réussi l'amalgame entre, d'une part, une jouabilité correcte
et, d'autre part, une somptueuse réalisation.
Nom : Unreal.
Développeurs : Ordilogic Systems.
Éditeur : Ubi Soft.
Genre : jeu d'action.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- La beauté des graphismes, la claque.
- Les phases de jeu différentes pour varier l'action.
- Les musiques : un régal !
- L'animation fluide des phases 3D.
Les points faibles :
- Déplacements un peu lents du personnage.
- Musiques ou bruitages, il faut choisir.
- Contrôle et mécanique de jeu pas au niveau du reste.
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