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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de TypeSmith 2.0
(Article écrit par Marcel Duruflé et extrait d'Amiga News - février 1994)
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Les logiciels qui permettent de créer des polices vectorielles ne sont pas légion, surtout sur Amiga. Aussi,
c'est avec une certaine impatience qu'on attendait la nouvelle mouture de TypeSmith.
Mémento
Rappelons que la version allemande de Relog qui s'appelle FontDesigner est proposée par SoftLogik.
La version 1.0 de TypeSmith était lourde et peu maniable, à l'opposé de FontDesigner 2.21.
Avec la 2.0, la facilité du dessin est redevenue celle de FontDesigner, avec plus de confort,
plus de puissance (vous pouvez faire cinq polices en même temps !), une documentation qui est
un modèle du genre et une mine d'informations : un incontournable, quoi !
Pour ceux qui n'auraient pas lu l'article sur FontDesigner 2.21, je conseille vivement de s'y reporter.
Schématiquement, TypeSmith permet de créer sa propre police PostScript 1 ou 3, PageStream (.DMF),
ou Compugraphic. Vous pouvez charger et sauver dans ces formats, donc transférer d'un format à
un autre directement, tout comme FontManager mais en plus puissant ! Le dessin d'une facilité déconcertante
s'apparente à celui de Pro Draw. Vous pouvez copier, couper, transférer d'un caractère vers un autre, etc.
Transfert
Les transferts, ou chargements de polices, sont plus rapides. L'écran de la fenêtre peut être blanc
ou gris, les grilles et les règles enlevées suivant vos désirs : on y gagne en confort visuel.
Dorénavant, vous pouvez ajuster la taille du caractère en zoomant avec les touches "+" et "-"
à 10, 11, 12, 16, 20, 25, 33, 50 et 100%.
Vous pouvez même ajuster la taille du caractère de manière qu'il rentre complètement dans la fenêtre,
ce, pour utiliser au maximum la fenêtre. En bas s'affiche en permanence la position du curseur et la taille
de la fenêtre sélectionnée. Vous pouvez charger jusqu'à cinq polices. Avec 1 Mo de mémoire Chip,
je n'ai pu ouvrir que quatre polices.
La barre des gadgets s'est renforcée avec quatre boutons pour enlever des points, modifier, transformer
des droites en courbes. C'est mieux qu'à la barre des menus. Vous pouvez maintenant mettre à gauche ou à
droite de l'écran la barrette de gadgets. A noter que vous ne pouvez charger qu'au format IFF
DR2D et sauver dans ce format. Pour passer à Pro Draw, il faudra utiliser l'utilitaire Convert
d'ArtExpression.
Dessin, caractères, autotracing
Le dessin est toujours aussi simple d'efficacité. Le chargement d'un dessin de
fond pour dessiner le même dessin en vectoriel a été amélioré. Vous pouvez charger
un dessin de n'importe quelle taille et vous pouver maintenant l'ajuster à la taille
voulue dans la fenêtre voulue. Même un module Autotrace peut être lancé pour dessiner
à votre place : là, je dois avouer qu'il m'a déçu, car le moindre escalier y est
reproduit !
Il vaut mieux encore dessiner à la main avec les outils de TypeSmith. Cet Autotrace
ne marche bien que si les escaliers ne sont pas trop grands. Il faut donc prendre des
dessins de la taille de la fenêtre.
Vous pouvez maintenant charger aussi bien des polices bitmaps Amiga, que des
ABF PostScript, des bitmaps SoftLogik (PageStream) et sauver les polices bitmaps
dans ces formats-là. Vous pouvez aussi générer des bitmaps.
Attributs, table de composition, paires
La fenêtre "Attributes" concerne toujours le nom de la police,
son numéro d'identification, et son nom de famille. À propos du numéro d'identification,
la documentation vous indique comment enregistrer la police que vous voulez distribuer.
Intéressant.
La fenêtre des paires de caractères et leur gestion a été très améliorée,
et permet d'effectuer cette tâche plus facilement. C'est certainement l'endroit
le plus délicat lors de la création d'une police, puisque le coup d'oeil est
primordial ainsi que l'expérience. De même, la table de composition de caractères
(bien décrite dans le chapitre 5 de la documentation) comporte dorénavant dans
sa fenêtre une liste des noms de caractères. Toutes les deux sont retaillables.
Lors de la sauvegarde au format IntelliFont, une procédure optionnelle pour
optimiser l'impression de cette police dans les petites tailles a été mise.
Le nec plus ultra. Saviez-vous qu'une police Compugraphic peut
contenir jusqu'à 65 535 caractères ? C'est le genre de renseignements fournis sur
la documentation de 136 pages.
A noter que l'auteur, Martin A. Blatter, s'est adjoint l'aide de Andreas F. Bobak,
Christian A. Weber, Dan Weiss et Friedemann Büregl.
Prévisualisation
Très améliorée : dans une fenêtre apparaît un casier d'imprimeur avec tout
l'alphabet, et vous pouvez y voir que les lettres, chiffres, ou tout.
Les cases étant minus, minus, on voit mal. Un clic sur chaque case
permet de voir en taille normale. Il faudrait néanmoins que cette fenêtre
soit zoomable, et qu'on puisse circuler dedans avec la souris !
La fenêtre pour écrire reste inchangée.
ARexx
De ce côté-ci, peu de changements, huit programmes au lieu des cinq.
On aurait souhaité des routines un
peu plus musclées comme pour transférer automatiquement une suite de polices
d'un format donné vers un autre format.
Help
La touche "Help" vous donne un rappel sur une fonction ou un bouton
dont vous ne vous rappelez plus la signification. Très utile. Utilise AmigaGuide.
Conclusion
Ce qui était un très bon logiciel de création de polices vectorielles,
est passé de l'état de chrysalide à celui de papillon, pour devenir un
logiciel mature, ayant corrigé ses bogues, apporté de nombreuses améliorations
afin de faciliter le confort de travail de celui qui s'en sert, avec de meilleures
mnémotechniques, des fenêtres, polices et dessins de fond ajustables à souhait.
Ce qui est notable ce sont les petits détails qui partout ont été pinaillés.
Réellement, ce logiciel a fait peau neuve, tous les petits détails
ont été repensés, ce qui donne ce confort nécessaire à un travail professionnel.
Et dernière touche : la documentation qui est un modèle, tant par sa clarté et
les informations contenues. Elle se lit avec un tel plaisir que lorsque j'ai
tourné la dernière page, j'ai eu du regret à m'en aller ! Le tout constitue
à n'en pas douter un incontournable !
Nom : TypeSmith 2.0.
Développeurs : Relog.
Genre : création/conversion de polices de caractères.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 1490 FF.
Les points forts
- Gère cinq polices simultanément.
- Les signes mnémotechniques sont meilleurs.
- Le zoom est graduel : possibilité d'ajuster automatiquement le caractère dans la fenêtre.
- Le dessin de fond chargé est ajustable à la taille de la police existante ou de la fenêtre.
- L'ensemble boutons peut être à droite ou à gauche.
- Le type d'écran est paramétrable, utilisant à fond le Workbench 2.0 et 3.0.
- Une documentation qui est un modèle du genre.
- Les paramètres habituels pour imprimer sont présents.
- Implémentation de la touche "Help".
Les points faibles
- Il serait souhaitable que la documentation et le logiciel soient en français !
- Autotracing très rudimentaire (pratiquement inexploitable).
- Impossibilité de charger ou sauver un caractère directement en clip Pro Draw !
- La fenêtre de prévisualisation globale de la police n'est pas agrandissable : les
caractères visualisés dans les cases sont trop petits !
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