Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Turrican 2
(Article écrit par Kékidi et extrait d'EmuNova - mai 2007)
|
|
Nous sommes en 3025. Depuis des décennies, la paix, la liberté et le respect de la loi dans la galaxie Aldebaran 42 sont
maintenus grâce aux United Planets Freedom Forces (UPFF). A bord du vaisseau Avalon 1 des UPFF voyageant à l'extérieur
des limites connues de l'univers, le Colonel Ardon C. Striker et son équipage sont en préparation pour le passage final
à travers la barrière de la galaxie.
A ce moment, un croiseur se matérialise juste à côté du vôtre pour l'aborder, une
horde de mutant dirigée par La Machine, un être mi-homme mi-robot, réduit en pièces le vaisseau. Vous êtes le seul
survivant et partez venger vos coéquipiers.
Fidèle à sa réputation
Comme dans le précédent épisode, Turrican est toujours équipé de son armure. Elle a tout de même subi
quelques modifications. L'armement a quelque peu évolué : en plus du tir multiple et du laser, le "bounce" fait son
apparition. C'est une boule qui rebondit sur les murs en se divisant en deux boules plus petites.
Le laser a lui aussi changé puisque son rayon devient aussi large que Turrican, quand l'arme est à son maximum. Les
armes secondaires ont disparu, plus de mines ni de grenades. Comme la mine était plutôt embêtante et peu pratique à
poser cela n'est pas un mal. Par contre, la grenade était bien pratique, mais peu utilisée tout de même.
La maniabilité gagne en simplicité et la jouabilité n'est que plus facile.
Le fouet, toujours aussi pratique et puissant, est présent. Son maniement n'a pas changé, seulement son aspect. Quant à la
vague bleue, elle est restée telle quelle. Ces deux armes vous sauveront d'une mort certaine dans bien des situations.
En effet, ce sont les seules qui permettent de tirer directement vers le haut.
Une autre nouveauté très pratique, c'est
la possibilité d'utiliser la transformation en boule autant qu'on veut, et franchement mieux vaut en profiter car
le jeu est vraiment dur. Lors de passages difficiles une dernière solution très destructrice s'offre à vous : il est
possible d'utiliser toutes les armes en même temps. Turrican se transforme en boule et saute dans toutes les directions
en tirant tout ce qu'il peut. Ça déménage mais vous ne pouvez l'utiliser qu'une fois par niveau ou une fois par vie. Ne
vous inquiétez pas : comme vous mourrez plusieurs fois par niveau vous pourrez vous servir de cette arme plus d'une fois.
Un long périple
Les niveaux sont tellement immenses (au moins deux fois plus grands qu'auparavant) que le temps sera un adversaire des plus
coriaces. Il arrivera plus d'une fois par niveau un message que vous apprendrez à connaître : "Time Out". Plus vous avancerez
dans le jeu, plus les labyrinthes seront complexes. Les ennemis ne seront pas en reste et vous faire tuer par ceux-ci
n'arrêtera pas la marche du temps. Dès le premier niveau la couleur est annoncée, une horde d'insectes volant dans tous
les sens vous saute dessus et une utilisation non modérée du fouet vous sauvera de ce mauvais pas.
Ensuite, après avoir fait quelques pas dans les grottes, un chef vous bloquera déjà la route. Eh oui, c'est ça Turrican, il y a un chef tous
les deux mètres. Il y a au minimum deux chefs par niveau, parfois trois, mais certains peuvent être évités. Ils sont
plutôt coriaces et vous feront perdre bien des vies alors n'ayez aucun remord à vous servir de l'arme ultime de Turrican.
Au milieu du parcours les développeurs rendent un hommage au jeu Katakis réalisé par la même équipe. C'est un petit passage
en jeu de tir qui mettra vos réflexes à rude épreuve. Le niveau est très beau, peu coloré mais les dégradés sont bien
réalisés et surtout l'arrière-plan défile sur 4 plans. Ça vous paraît peu mais pour l'époque c'est vraiment pas mal.
Le dernier niveau de ce passage est impossible, la vitesse de défilement du décor est ahurissante. Ça va très
vite et le but consiste à éviter de vous écraser sur les parois. C'est très rapide, très jouissif quand on y arrive mais
surtout très dur.
Et pour la réalisation ?
Graphismes : très jolis, bien fouillés et détaillés avec des couleurs bien choisies. Beaux en fait, plus que dans
le précédent épisode.
Son : de qualité. Les musiques sont faites par le synthétiseur caractéristique des années 1980. Elles sont dans
les mêmes tons que précédemment mais sont un peu moins rythmées. Les bruitages sont de très bonne qualité avec plein
de voix numérisées à tout-va.
Jouabilité : Turrican est toujours aussi maniable, et la simplification de la jouabilité est un plus car les armes
en question étaient peu utilisées.
Durée de vie : le jeu est vraiment très dur, beaucoup plus que Turrican 1. Si vous aimez la difficulté, il vous
tiendra en haleine pas mal de temps, d'autant plus que si vous voulez le découvrir de fond en comble, vous aurez du travail
car Turrican 2 regorge de passages secrets.
Une bonne suite
Turrican 2 est dans la lignée de son prédécesseur, il propose toujours autant d'action et le mélange bourrinnage -
exploration est bien dosé. En plus, il apporte une plus grande variété de situations et il est plus long et plus
dur qu'auparavant. La réalisation technique est également bien supérieure, cela se ressent surtout au niveau des
graphismes, ils ne sont plus en 64 couleurs mais en 128. Donc, Turrican 2 surpasse son prédécesseur et si vous aimez
ce genre de jeu bien difficile et sans finesse vous vous devez d'essayer cet opus.
Nom : Turrican 2.
Développeurs : Factor 5.
Éditeur : Rainbow Arts.
Genre : jeu d'action.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 9/10.
|
|