Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de TurboCalc 4.0
(Article écrit par Yann-Erick Proy et extrait d'Amiga News - décembre 1996)
|
|
TurboCalc fait partie de ces rares logiciels pour Amiga qui parviennent à ne pas se faire distancer par les géants que l'on
connaît sur les plates-formes Windows ou Macintosh. Moins d'un an après TurboCalc 3.5, testé dans le
numéro 88, une nouvelle version du désormais célèbre tableur fait son apparition, avec son lot
de nouvelles possibilités.
Céder aux tendances
La première chose que cette version a en plus est en moins : le manuel imprimé a disparu et TurboCalc est désormais distribué
sur CD, comme de plus en plus de logiciels de nos jours (mais que ceux qui ne se sont toujours pas équipés d'un lecteur
de CD se rassurent : ils pourront se procurer une disquette d'installation sur disque dur). La documentation est ainsi
uniquement sous forme de fichiers AmigaGuide et le CD renferme à la fois les versions anglaise, allemande, italienne et
française (près d'1 Mo à chaque fois !).
Non seulement ces fichiers sont directement accessibles depuis le logiciel (menu "Aide"), mais ils servent également de support
au nouveau mécanisme d'aide en ligne de TurboCalc : chaque requête est dotée d'un bouton "Aide" qui fait apparaître le passage
de la documentation dans lequel elle est traitée, et l'appui sur la touche "Help", alors que l'on vient de saisir le nom
d'une fonction ou d'une commande de macro, fait apparaître une fenêtre détaillant celle-ci, ainsi que ses arguments.
Autre innovation "tendance", les menus contextuels font leur apparition dans TurboCalc. On l'a vu pour IBrowse, ces menus réduits
(qui apparaissent lorsqu'on clique du bouton droit de la souris sur un élément de la fenêtre) sont d'un réel confort, car ils
permettent un choix rapide parmi quelques entrées, convenablement choisies par rapport à l'objet cliqué. Dans un même ordre
d'idée, la barre d'outils affichée dans chaque feuille de calcul est maintenant entièrement configurable depuis TurboCalc, en
faisant simplement passer des icônes d'une liste à une autre !
Se mettre à la page
Un fichier TurboCalc s'appelle désormais un dossier et peut contenir plusieurs feuilles de calcul. Il n'y a pas encore d'onglet
pour passer de l'une à l'autre, comme avec Lotus 123 ou Excel, mais deux boutons fléchés, qui permettent de parcourir l'ensemble
des feuilles du dossier, et une requête permettant de choisir directement parmi la liste de celles-ci. La version 4 demeure
capable de lire et écrire des feuilles isolées au format des versions précédentes. L'avantage du dossier est de conserver
ensemble plusieurs feuilles faisant appel les unes aux autres, et de faciliter l'utilisation de variables communes à plusieurs
feuilles. Chaque feuille porte un nom et l'accès à une cellule d'une autre feuille dans le dossier s'écrit : @Feuille;Référence
où "Feuille" est le nom de la feuille dans laquelle se trouve la cellule ou le bloc de cellules, désigné par "Référence".
Par exemple : @Données;A1 ou @Données;A1:C5.
L'algorithme de calcul des formules a été amélioré et il est maintenant possible de choisir dans quel ordre les cellules seront
calculées (colonne après colonne, ligne après ligne, ou selon les dépendances des calculs). De plus, 60 nouvelles fonctions
et 33 nouvelles commandes de macro sont venues rejoindre les quelque 120 fonctions et 180 commandes de la version 3.5.
On peut maintenant demander à TurboCalc de compléter automatiquement le nom des fonctions ou des commandes, ainsi que de corriger
certaines fautes de frappe (inversions, etc.). TurboCalc est également capable de remplir une plage de cellules en se basant
sur le contenu des premières cellules :
- Tapez 1 puis 3 dans deux cellules juxtaposées,
- Sélectionnez-les,
- Placez le pointeur dans le coin en bas à droite de votre sélection (où il se transforme en "+"),
- Puis étirez la zone de sélection de quelques cellules,
- Vous obtenez les premiers nombres impairs !
Plus fort encore, ce mécanisme de remplissage automatique fonctionne aussi avec du texte, pour peu que le contenu des premières
cellules soit reconnu comme appartenant à l'une des séries définies (éventuellement par vos soins) à cet effet :
- Tapez février puis avril comme vous aviez tapé 1 et 3,
- Refaites la même manipulation à la souris,
- Vous obtenez la liste des mois pairs !
Sortir en beauté
Il est loin le temps où les tableurs ne savaient que faire des calculs : ils ont tôt ou tard absorbé les "grapheurs" qu'on leur
avait vite associés pour obtenir des mises en forme plus attrayantes, et il n'est pas un tableur aujourd'hui qui ne sache produire
de superbes diagrammes en trois dimensions et en couleur. TurboCalc, on le sait, ne déroge pas à la règle et propose une belle
palette de représentations graphiques différentes. La version 4 apporte cependant deux innovations intéressantes : les animations
et les sorties PostScript.
En effet, on peut désormais animer un graphe en fournissant autant de jeux de données que d'images que l'on veut obtenir. TurboCalc
fournit deux possibilités pour y parvenir : la juxtaposition des données successives dans une feuille de calcul (méthode "statique")
ou le recalcul de chaque jeu de données par une macro (méthode "dynamique"). Il est bien entendu possible de sauver l'animation
obtenue dans un fichier IFF, et donc de l'utiliser avec l'un des nombreux logiciels d'animation pour Amiga.
Les capacités PostScript intéresseront quant à elles les amoureux des belles sorties sur papier. Rappelons qu'il n'est pas
nécessaire d'avoir une (onéreuse) imprimante PostScript à sa disposition pour profiter des avantages de ce standard : il existe
pour l'Amiga un interpréteur d'assez bonne facture qui permet d'utiliser une imprimante ordinaire, au prix cependant d'un peu de
calculs et de beaucoup de mémoire (voir HWGPOST sur Aminet, text/print). TurboCalc permet ainsi d'imprimer en PostScript les
feuilles comme les graphes (ces derniers pouvant aussi être exportés en EPS). Il est possible de choisir quelle police PostScript
utiliser pour telle ou telle police Amiga (plus les polices se ressembleront plus le résultat imprimé sera fidèle à ce qui est à
l'écran).
Conclusion
Bien sûr, TurboCalc ne possède pas l'énorme richesse fonctionnelle des deux ou trois tableurs vedettes dans le monde PC. Bien entendu,
il n'est pas exempt de défauts : 32 couleurs maximum, importation-exportation XLS (Excel) limité à Excel 4 (les fichiers d'Excel 7
ne sont pas reconnus), etc. Mais c'est quand même un bon outil de bureautique, efficace, ergonomique, et bien moins onéreux que
ces poids lourds. Ses nombreuses possibilités de configuration en font un logiciel agréable à utiliser.
Nom : TurboCalc 4.0.
Développeur : Michael Friedrich.
Genre : tableur.
Date : 1996.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 2.04.
Licence : commercial.
Prix : 490 FF, mise à jour : 290 FF.
|
|