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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En Pratique : Tornado 3D - Généralités
(Article écrit par Laurent Parisot - mars 2002)
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Tornado 3D est un logiciel de création d'objets 3D, avec calcul d'images fixes ou
d'animation (image par image).
Pour débuter voyons de quoi il retourne pour permettre un bon fonctionnement de la
bête, vous verrez que même les configurations modestes pourront faire tourner T3D,
mais qu'évidemment, un processeur véloce n'est pas inutile :
- Configuration minimum : 68020, AGA, 16 Mo de mémoire.
- Configuration conseillée : 68060/66 et PowerPC, carte graphique, 64 Mo de mémoire.
- T3D a été testé sous les OS suivants avec succès : 3.0, 3.1, 3.5, 3.9 et 3.9 avec Scalos.
- Pilote CyberVision, 68040 et 68060 spécifiques.
Vous avez donc bien lu que le PowerPC est géré et c'est notamment son principal
avantage (en termes de rapidité de calcul), mais quelques spécificités ne sont pas
à omettre non plus, CyberGraphX est géré (pilote spécial pour la CyberVision), fonctionne
parfaitement sous Picasso96 (Mediator avec Voodoo3 par exemple). Il fonctionnera
donc parfaitement sous les principaux pilotes graphiques, et de nombreuses cartes :
AGA, CyberVision (pilote non testé mais écrit spécialement pour cette carte selon
les auteurs), BVisionPPC (testé avec succès) et aussi la Voodoo3 (sans aucun
problème). Ce qui est l'assurance d'un fonctionnement optimal sur les principales
configurations rencontrées. A ce propos, une résolution d'écran en 800x600 me
semble adéquate.
Bref, allons de ce pas étudier l'objet de tous les désirs : Tornado 3D.
L'interface
Commençons par ce qui est visible : son interface. Un menu "habituel" en haut,
deux rangées d'icônes cliquables (que l'on peut redessiner soi-même !) de chaque côté
des quatre vues (haut, côté, face et prévisualisation). Chacune de ces vues peut
occuper la totalité de l'écran si nécessaire. En dessous, accès simple et pratique
au mode animation, qui est je le précise en mode "Key frame" (c'est-à-dire que vous
définissez une action par image clé, le logiciel faisant l'interpolation
intermédiaire à votre place).
Cette interface permet également d'obtenir huit types différents de prévisualisations
(Wire frame ou structure fil de fer, Gouraud, maille texturée, etc.).
Principales possibilités de T3D
En plus de la création d'objets basiques (cube, cylindre, sphère, pyramide), T3D
gère la création d'objets point par point mais aussi les os pour animer les
objets type personnages, les NURBS, les champs de force (qui sont invisibles
agissant sur la forme d'un objet : du vent dans un drapeau par exemple), les
particules (fumée notamment) mais aussi les fractales et les textes en 3D. Les
traditionnels copier/coller sont de mise et l'on peut aller encore plus loin avec
les multiplications, les opérations booléennes, le lissage des mailles...
Certaines possibilités que l'on retrouve dans les plus prestigieux logiciels de
3D (3D Studio Max pour ne citer que celui-là) ont la possibilité d'exécuter une
série d'opérations via des scripts. C'est sous le nom de Golem que Tornado 3D gère
les siens. Ces scripts peuvent notamment être utilisés avant et/ou après un rendu.
Pour ce qui est de l'import/export, T3D gère le DXF (.dxf), les objet LightWave
(.lwo) et Imagine (.obj).
Plusieurs "panneaux" spécifiques à une action donnée sont également présents dans
T3D (possibilité d'y accéder par simple pression des touches de fonctions) : la
gestion de la caméra, du monde environnant de votre/vos objets (texture de fond,
effet de brouillard), la gestion des images chargées, la gestion des images comme
textures d'objets (réflexion de la lumière, texturage selon les formes des objets
de base : cube, sphère. transparence), gestion du temps de l'animation, gestion
des lumières (types de lumières et coloration lumineuse) et bien sûr, gestion du
rendu.
Quelques précisions quant aux possibilités de rendu :
flou de mouvement, profondeur de champs, lancer de rayons, mais aussi différentes qualités allant
de la prévisualisation à la superbe image anticrénelée.
Chacune des possibilités du produit seront décrites dans l'article suivant
mais je terminerai cette partie sur les généralités par les côtés positifs et négatifs
du produit (son prix étant de près de 450 euros, il faut être sûr de son coup tout
de même ou se réconforter avec sa version SE qui est cinq fois moins chère).
Les côtés positifs
Le calcul du rendu par le PowerPC est un atout considérable, à l'époque de sa sortie,
nos "pauvres" petits 603e à 160 MHz ne faisaient pas trop pâle figure face au début
des Pentium III. Soit, face aux 2 GHz et plus des processeurs actuels, certains penseront
que cela est la moindre des choses, mais sachez que la puissance est là, quoi qu'il
en soit. Exemple avec l'objet cathédrale : avec un 68040 à 25 MHz : 1 heure de calcul,
68060 à 50 MHz : 15 minutes, et PowerPC : ...40 secondes seulement.
La facilité d'utilisation et de prise en main est un atout également, vous tâtonnez
peut-être un peu au début mais l'aide assez didactique du manuel, même s'il est loin
d'être complet et très bien fait. Les possibilités de sauver en JPEG, IFF, ou
d'importer des objets LightWave sont également de bonnes choses. Il y a aussi une bonne stabilité
sur différents matériels (AGA, BVisionPPC, Voodoo3, CyberGraphX, Picasso96, PowerPC, 68k).
Quelques points négatifs tout de même
L'exportation DXF est capricieuse et ne prend pas toujours en compte la totalité des
objets. Quelques "trous" dans les mailles d'un objet déformé, quelques bogues
d'affichage de fenêtre de panel qui refusent de se clore. Seul le moteur de
rendu est PowerPC et pas le modeleur.
A ceci, j'ajouterai quelques manques : mises à jour trop rares, un greffon pour l'import des objets 3D Studio, un modeleur PowerPC
pour gagner en rapidité d'exécution, la possibilité de directement sauver en MPEG
par exemple ou en AVI (codec Cinepack) pour être lu sous Action d'AmigaOS 3.9 pour
ne citer que lui.
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