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Toolmanager 1.5 avait fait grande sensation à sa sortie pour de nombreuses raisons. Il était en effet le premier programme à exploiter complètement les caractéristiques du tout nouveau Workbench 2.0. Il s'agissait notamment de :
Installation Elle est des plus simples. Un script d'installation se charge de recopier les quatre parties du logiciel à l'endroit approprié, c'est-à-dire :
Philosophie ToolManager fonctionne désormais selon le concept d'objets. Ceux-ci sont de six types : Exec, Image, Son, Menu, Icône et Dock. Ces objets sont divisés en deux catégories : les objets simples (les trois premiers) et les objets complexes (les trois derniers). La relation entre ces deux catégories est tout simplement que les objets complexes ont besoin des objets simples pour être définis (par exemple, une icône a besoin d'une image et d'un exécutable avant de pouvoir être effective). Si vous gardez ces simples concepts à l'esprit, vous n'aurez aucun mal à vous y retrouver dans la procédure apparemment complexe de configuration. Un exemple concret Rien ne vaut la pratique ! Un petit exemple vous familiarisera rapidement avec la façon dont ToolManager 2.0 fonctionne, mais ne vous dispense pas de lire la documentation si vous voulez faire un usage intensif de ce programme ! Il est probable que vous utilisez assez souvent un éditeur de texte. Il est donc logique de faire de votre éditeur de texte favori la cible de cet exemple. De plus, une fois que votre dock aura été créé, en plus de la possibilité de le démarrer avec un simple clic de la souris, il vous suffira de déposer par-dessus des icônes de fichiers à lire pour les visualiser immédiatement. Prenons par exemple CygnusED. Notre dock se compose de deux objets de base : un de type Exec et un autre de type Image. Il faut donc dans un premier temps créer ces deux objets. Je lance le programme ToolManager du répertoire Sys:Prefs et j'arrive dans la fenêtre principale de configuration (Cf. image 1). Image 1 Image 2 Retour à la fenêtre principale, je clique une fois sur le gadget "Exec" et celui-ci se transforme en "Image". Tout comme tout à l'heure, je le "Crée" et me voici dans le panneau de création concernant l'image, bien plus simple que le précédent (Cf. image 3). Image 3 Et voici la fenêtre de création d'un dock (Cf. image 4). Images 4 et 5 Maintenant, je définis les objets à utiliser en cliquant sur "Modifier la liste des outils", qui fait apparaître une nouvelle fenêtre (Cf. image 5). Je remplis alors les références aux objets de type "Exec" et "Image" (je n'ai pas spécifié de son mais ce serait possible). Il ne reste plus qu'à refermer toutes les fenêtres pour revenir jusqu'à la principale, à sélectionner "Sauvegarder", et le résultat apparaît immédiatement devant vos yeux. Vous pouvez vérifier qu'un simple clic suffit à lancer votre éditeur. De plus, si vous sélectionnez un "Readme" avec la souris et le déposez sur ce dock, l'éditeur se lance également avec le fichier ainsi spécifié. Maintenant, supposons que je veuille définir plusieurs classes de docks : certains réservés à l'édition de textes, d'autres aux graphiques, ou encore aux sons, etc. De plus, je ne veux pas que tous ces docks soient constamment présents à l'écran, mais qu'ils apparaissent à ma demande. ToolManager vous permet une telle organisation. Reprenons l'exemple précédent. Je fais apparaître la fenêtre d'édition du Dock et j'y ajoute les informations suivantes :
ToolManager est entièrement localisé (c'est-à-dire qu'il peut parler plusieurs langues, dont le français). Outre l'habituel fichier ".doc" rassemblant le manuel en intégralité, Stefan Becker a joint à la distribution une version condensée de cette documentation dans le nouveau format AmigaGuide. Pour votre information, c'est une des dernières inventions de Commodore pour fournir à ses utilisateurs un moyen standard de lire l'aide de manière conviviale (en Hypertext). Vous pourrez lire ces aides avec le programme AmigaGuide si vous le possédez. Dans la négative, vous devrez vous contenter de la documentation classique. ToolManager est distribué avec deux utilitaires supplémentaires : GetPubName (qui vous retourne le nom de l'écran public actif) et UPD (qui vous permet d'associer des sons à certaines actions). Vous trouverez également un répertoire "Graphics", qui contient un nombre impressionnant d'icônes et autres gadgets d'apparence (et je n'exagère pas ! Même les distributions dédiées uniquement aux icônes ne contiennent pas autant de graphiques, brosses, icônes, sons, animations que ceux que vous trouverez dans ce répertoire !). Les sources sont généreusement incluses par Stefan Becker et peuvent être une mine d'exemples pour les personnes désirant programmer sous AmigaOS 2.0. N'oubliez pas de jeter un coup d'oeil attentif à tous les répertoires et fichiers que vous pourrez trouver. ToolManager en regorge et nul doute que vous trouverez un usage pour certains d'entre eux ! En conclusion ToolManager 2.0 doit impérativement faire partie de la bibliothèque de tout utilisateur du Workbench 2.0. Une fois configuré (et vous avez pu vous rendre compte que c'est finalement assez intuitif), il vous simplifiera la vie de manière appréciable. Malgré la longueur de cet article, je n'ai évoqué que 25% de toutes les capacités de ce logiciel (les nombreux gadgets contenus dans les diverses fenêtres ont dû vous en convaincre) mais j'ai senti qu'un exemple serait plus convaincant qu'une liste exhaustive de toutes ses fonctionnalités.
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