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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Prophet
(Article écrit par David Brunet - septembre 2000)
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Malgré l'arrivée de cartes graphiques et PowerPC sur Amiga, Lost Legend et Alive Mediasoft nous présentent
un jeu d'aventure/RPG à l'ancienne, du nom de The Prophet.
RPG ou aventure ?
Alive Mediasoft est un éditeur anglais qui a récemment déposé le bilan. Pour
soutenir l'activité ludique sur Amiga, ils n'ont pas hésité à publier des jeux bas
de gamme tels que MoonBases, Blade et plus récemment, une vraie-fausse mise à jour de
Goal!. Des démos de ces jeux sont d'ailleurs incluses sur le CD. Parmi leur
catalogue de jeux, on trouve The Prophet, un RPG (ou JDR, jeu de rôle) à la Dungeon
Master développé par l'équipe de Lost Legends.
Il est donc fourni sur CD mais on ne peut pas le lancer à partir de ce support et une installation complète sur
disque dur est obligatoire. The Prophet requiert une configuration très modeste :
tout Amiga avec 2 Mo de mémoire, un disque dur et un lecteur de CD, mais comme souvent, un
processeur plus véloce et un peu de mémoire supplémentaire ne font pas de mal. La carte
graphique est inutile puisque l'affichage est obligatoirement en PAL et le jeu de composants
utilisé est l'OCS, même pas l'AGA.
Techniquement limité
L'introduction est inexistante et le menu super simpliste. L'unique possibilité est
de démarrer ou charger une partie. Pour commencer, il vous faut générer un personnage
(le vôtre). Plusieurs critères sont modulables tels que la force, l'intelligence, le
charisme, l'endurance, etc. Les points dans chaque critère sont donnés
aléatoirement et il suffit de cliquer sur "Reroll" pour changer toutes les
caractéristiques de votre personnage. L'intelligence est plus que nécessaire
puisqu'elle vous permettra de vous perfectionner lors des combats, l'endurance aussi
est un critère crucial puisque vous perdez des points de vie à chaque déplacement.
Veillez donc à prendre un personnage bien équilibré et non un gros lourdeau. ;o)
Les graphismes sont donc dessinés avec une palette OCS (32 couleurs). Le résultat n'est pas trop
mal mais on faisait se genre de prouesse il y a une dizaine d'anées déjà. Les personnages sont grands
et détaillés et les décors sont très nombreux. L'ambiance sonore est à peu près dans le même ton,
les musiques sont a priori pas mal mais elles sont coupées à chaque fois que vous
faites une action spéciale (combats, entrée dans une taverne...) et ne se relancent
plus ensuite ! Les quelques sons sont très ordinaires et répétitifs. En un mot,
c'est une qualité bien limitée.
200 000 lieux !
Comme dans la majeure partie des RPG des années 1980, les déplacements se font cases par cases.
Ils s'exécutent grâce aux boutons de directions sur l'écran ou avec les flèches du
clavier. L'inventaire est bien sûr présent avec tout un tas d'objets utilisables
(différentes formes de nourriture, des trousses de premier soin, des clés, des armes, des auto
collants "I Love Petro", etc.). Vous partez donc à l'aventure avec tout ceci.
Les débuts se font sur les quais mais on s'enfonce vite dans la ville : Primal City.
On déambule dans les rues de la ville et on tombe ici ou là sur des tavernes ou des
huttes de magiciens. Ces lieux sont particulièrement importants pour reprendre des
forces, acheter des potions ou tout simplement se faire embaucher pour gagner
quelques précieux deniers. Votre personnage se fatigue vite (se cogner contre un
mur fait perdre des points de vie) mais l'option "dormir" est là pour recharger les
batteries.
Les rencontres sont multiples : citadins, monstres, voyous, etc. et il faudra combattre
souvent pour arriver à ses fins. Les combats sont assez monotones même si on peut
administrer les coups sous différents angles. Les résultats des combats est
directement influencé par les capacités de votre personnage (notamment avec les points
de dextérité et de force) d'où l'importance de choisir un héros aux possibilités vastes.
En cas de victoire lors des combats, on récolte des points d'expérience qui peuvent
ensuite accroître certaines des compétences du personnage. L'aventure est très
longue, on peut entrer chez les habitants de la ville et on peut parfois recevoir
des indications sur tel lieu ou sur telle personne. La ville est un véritable labyrinthe
et votre carte ne sera pas superflue. La localisation se fait avec les quatre points
cardinaux et avec des coordonnées, et la ville est tellement grande (200 000 lieux ou "cases")
que les auteurs ont inclus des portes de téléportation aux extrémités de la carte.
Conclusion : un air de déjà-vu
La série des Ishar m'avait plu et les bons RPG sont ensuite devenus assez rares. The
Prophet signait donc le retour de ce style de jeu sur notre bécane mais il faut se
rendre à l'évidence que les RPG en 2D sont démodés. De plus, les graphismes moyens
et l'ambiance sonore peu originale de The Prophet rendent ce jeu assez fade.
On aurait aimé des graphismes gérant la carte graphique et un mode multijoueur. The Prophet
est resté classique, peu original.
J'ajouterais néanmoins un bémol à ce tableau un peu sombre. L'auteur du jeu, Mark Ford de Lost Legends,
a eu certains démêlés
avec le distributeur Alive Mediasoft. Outre des problèmes de paiements et de droits d'auteur, Mark Ford a souligné
le fait que plusieurs caractéristiques du jeu ont été supprimées et qu'il n'a pas eu le temps de peaufiner des
graphismes. Alive Mediasoft voulant vendre le jeu "le plus rapidement possible", The Prophet s'en est donc trouvé
amputé qualitativement.
Nom : The Prophet.
Développeurs : Lost Legends.
Éditeur : Alive Mediasoft.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1999.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 2 Mo de mémoire, lecteur de CD.
Configuration souhaitée : Amiga OCS, 68020+, 4 Mo de mémoire, lecteur de CD.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF environ (30 euros environ).
NOTE : 5,5/10.
Les points forts :
- Aventure longue.
- Compatible avec les petites configurations.
Les points faibles :
- Graphismes médiocres.
- Manque d'originalité.
- Absence d'options et absence d'introduction.
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