Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de The Final Battle
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - novembre 1990)
|
|
Un monde fantastique, où la magie le dispute aux combats, dessine le décor de cette bataille finale.
A la tête de votre équipe, vous devez encore une fois sauver le pays de la destruction. Un rôle
qui mène obligatoirement à l'aventure !
La bataille finale
The Final Battle est un jeu d'aventure mêlé de jeu de rôle. Il constitue la suite de
Legend Of The Sword. Dans le premier volet, votre valeureux
groupe d'aventuriers était parvenu à mettre en échec les mutants humanoïdes. Mais la larme
qui retenait le sorcier prisonnier a éclaté. La destruction menace à nouveau le pays.
Seule la puissance des six cristaux réunis permettra de renvoyer le sorcier en enfer.
Bien entendu, chaque cristal est bien caché et la quête de ces six précieux objets constituera
la première partie de votre aventure.
Le système de jeu
Le système de jeu bénéficie d'importantes améliorations par rapport au premier volet. Tout se
joue désormais à la souris et il n'y a donc plus aucun ordre à taper. Cette gestion tout-souris
ne s'est pas faite au détriment de la richesse du jeu. On peut observer chaque élément
d'une pièce, regarder au loin dans une direction, ou écouter le moindre murmure.
On prend les objets, très simplement, à l'écran et on les dépose dans une des nombreuses poches du héros.
L'utilisation de certains objets se fait directement, par un double-clic (pour ouvrir une porte, par exemple).
Si la porte est fermée à clé et que vous en possédez, le programme va automatiquement vous proposer de
faire un choix parmi vos clés pour trouver la bonne. Certaines actions, plus complexes, ne pourront être
couronnées de succès que si vous utilisez un objet sur un autre (qu'il soit sur vous ou sur l'écran).
Cette même facilité se retrouve dans le choix des armes pour les combats, ou la gestion de votre nourriture
et boisson. La fenêtre texte, qui ne sert plus qu'aux descriptions, dispose d'ascenseurs pour retrouver un
commentaire déjà passé.
La technique
Les graphismes aussi ont subi une nette amélioration. Tous les lieux sont représentés en perspective
isométrique 3D. Les décors sont assez fins même s'il n'est pas toujours facile de discerner tous les éléments importants.
Heureusement, le texte de présentation de la scène vous y aidera et un simple clic sur l'objet vous permettra
d'en connaître la nature.
Les images représentant la scène ne sont pas figées. Ainsi, si vous déplacez, prenez ou posez un objet, ouvrez
une porte, etc., ces actions vont se répercuter sur l'image.
Un scénario plus riche
Le scénario s'est également étoffé et les
difficultés ont une solution beaucoup plus logique. En voici quelques exemples. Au début, vous vous retrouvez
seul dans une cellule. La porte est bien fermée et résiste à toutes vos tentatives pour la rompre.
Il y a bien un autre passage, fermé par une grille, mais il est trop haut et donc hors d'atteinte.
Vous allez transporter le banc sous la grille, monter dessus, ouvrir la grille et passer par l'ouverture
enfin accessible.
Juste un peu plus loin une autre complication demande toute votre attention. Pour délivrer le clerc retenu
par des chaînes, inutile de vous acharner dessus. Elles ont beau être rouillées, elles sont encore assez
solides. Sortez (en cassant la porte à coup de pied, éventuellement) et récupérez la clé qui se trouve
dans le tiroir du garde. Vous n'êtes pas encore au bout de vos peines. La clé est bien celle des menottes
qui retiennent le clerc. Mais elle est si rouillée qu'elle en devient inutilisable. Il ne vous reste
plus qu'à ressortir une nouvelle fois, à continuer votre exploration jusqu'à trouver un peu de sable
dans une pièce et à nettoyer la clé pour retirer les écailles de rouille.
Le clerc va se joindre à vous et vous être d'une grande utilité dans cette aventure. Vous pourrez
alors guider l'un ou l'autre dans ses actions. Ce clerc sait lire (ce qui n'est pas votre cas),
et pourra donc mettre à profit inscriptions et manuscrits. De plus, il maîtrise quelques sorts bien
utiles et vous fournira des indices pour retrouver le premier cristal.
Une fois sorti du château, les choses sont un peu plus simples. Vous allez explorer un vaste pays.
Fouillez chaque endroit consciencieusement pour ne rien laisser passer. Vous mettrez la main
sur de nombreux objets. Répartissez-les entre vos héros et surtout ne conservez que l'indispensable
pour ne pas les surcharger. Dans le cas contraire, ils se fatigueraient beaucoup plus vite.
Certains passages sont bien cachés. Ainsi dans la grotte, il vous faudra déplacer le gros rocher
qui recouvre l'entrée du souterrain. Aidez-vous d'une corde.
Vous allez rencontrer différentes créatures. Si le combat est obligatoire avec certaines, d'autres, en revanche,
vous fourniront d'importants indices ou se joindront même à votre groupe. La carte vous permettra
de vous repérer et même de vous déplacer directement d'un lieu à un autre, ce qui est bien pratique.
Le jeu se déroule en temps réel, le cycle jour-nuit ayant son importance. Ainsi, vous pourrez éviter certaines
attaques en fuyant rapidement. Et c'est que lorsque vous aurez résolu entièrement la première partie
que vous pourrez vous enfoncer, de nuit, dans la forteresse d'Anar pour y détruire enfin Suzar, le
sorcier.
Bilan
The Final Battle est un bon jeu d'aventure teinté de jeu de rôle. Les graphismes sont fins et variés,
l'ergonomie tout-souris excellente, le scénario logique et intéressant et quelques bruitages numérisés
viennent renforcer le tout.
Nom : The Final Battle.
Développeurs : Silicon Software.
Éditeur : PSS.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
|
|