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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Black Cauldron
(Article écrit par Johan Birgander et extrait de Datormagazin - août 1989)
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Sierra On-Line ne se contente apparemment pas de sortir un nombre record de nouveaux jeux, mais met
également sur le marché des jeux plus anciens. The Black Cauldron n'est en aucun cas un nouveau jeu.
L'emballage nous apprend qu'il a été réalisé en 1985 et qu'il s'agit du troisième jeu de Sierra On-Line
après King's Quest 1 et 2.
Cela signifie que nous pouvons oublier les améliorations apportées par la société aux graphismes et à
la présentation (et Manhunter,
c'était mieux à l'époque).
Le jeu est basé sur les livres pour enfants de l'écrivain fantastique américain Lloyd Alexander, qui se
déroulent dans le pays de Lilla Prydain. Vous occupez le titre peu honorable de second porcher du
sorcier Dallben, où vous vivez une vie agréable mais plutôt ennuyeuse. Au début de l'aventure, le cochon
que vous gardez reçoit une révélation (j'en vois qui ri derrière, sortez !) sur le roi cornu qui a
l'intention d'utiliser votre cochon magique pour trouver le chaudron noir !
Le chaudron, vous dit Dallben, contient un démon maléfique que les dieux ont transformé en fer fondu et
dont ils ont fait un chaudron. Cependant, le démon a juré que le mal ne pouvait pas mourir, mais que
celui qui l'utiliserait à des fins maléfiques deviendrait tout-puissant.
La première mission consiste à cacher le cochon Hen Wen au roi cruel, pour finalement trouver et détruire
le chaudron noir.
Vous n'écrivez rien dans le jeu, mais vous pointez avec votre souris.
Le jeu est organisé à la manière habituelle de Sierra On-Line, où vous guidez le
personnage principal (Taran) à travers le pays au cours de son aventure. Cependant, une exception a
été faite et ici un doigt d'honneur est levé pour tous les aventuriers, car rien n'est écrit dans le jeu !
Tout ce que vous pouvez faire, c'est regarder, explorer et... faire ! Il s'agit d'une sorte de commandement
universel destiné à épargner tout effort aux doigts des aventuriers du monde entier et qui fonctionne
de telle manière que si, par exemple, vous sélectionner "Do" (Faire) pour une clé près d'une porte, vous la
déverrouillez. C'est un peu un inconvénient car vous vous sentez plutôt limité et l'ambiance s'en ressent.
L'atmosphère est par ailleurs bonne car l'intrigue du jeu est bien pensée et bien exécutée. Les casse-tête
sont un peu simples en raison du nombre extrêmement limité de commandes, mais ils restent assez
faciles et généralement logiques. La résolution des casse-tête est parfois facilitée par de petits
éléments d'arcade dans l'aventure, mais ceux-ci sont bien encapsulés dans le jeu et n'entraînent pas
d'interruptions majeures du déroulement, une erreur qui a été commise avec Manhunter.
Un autre avantage est que, pour une fois, la carte est tout à fait logique, sauf qu'une fois qu'on est
allé le plus au sud possible et qu'on est allé encore au sud, on arrive à la position la plus au nord,
ce qui fait gagner du temps au joueur.
On peut toutefois se demander à quel groupe de joueurs sur ordinateurs The Black Cauldron s'adresse.
Le jeu semble parfois un peu enfantin, comme les jeux de la série des King's Quest, où l'univers semble
être enveloppé de barbe à papa et où tout le monde est la personne la plus gentille du monde ou la
personne la plus gentille du monde. Je ne demande pas des portraits psychologiques à la Dostoïevski,
mais un peu de nuance sur les personnages du jeu ne serait pas de trop.
En résumé, The Black Cauldron est un jeu qui n'a pas de défaut majeur, mais qui ne sort tout de même
pas de l'ordinaire.
Nom : The Black Cauldron.
Développeurs : Sierra On-Line.
Éditeurs : Sierra On-Line.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1987.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- L'intrigue du jeu est bien pensée.
- Une aventure agréable, adaptée aux enfants.
- La carte est logique.
Les points faibles :
- Graphiquement de faible qualité.
- La fenêtre de jeu est petite.
- Rien est écrit dans le jeu.
- Des personnages trop gentils.
- Actions limitées.
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