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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Super Stardust
(Article écrit par Jérôme Bonnet et extrait de Joystick - décembre 1994)
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Premier logiciel à venir consacrer l'union entre l'équipe de développement de Bloodhouse et l'éditeur
Team 17, Super Stardust est un jeu d'arcade comme on aimerait en voir plus souvent sur Amiga AGA !
Il n'y a pas à dire, cela fait toujours plaisir de voir des programmeurs qui, loin de laisser choir
l'Amiga, continuent encore et toujours à alimenter les possesseurs de bécanes Commodore en jeux
dédiés. Mais quand en plus, il s'agit de développeurs possédant sur le bout des doigts les moindres
ressources de l'Amiga comme il semble que ce soit le cas pour Bloodhouse, le bonheur est complet !
Quelques mois après la sortie de Stardust
sur Amiga, voici venir la version améliorée de ce jeu de tir AGA.
Les légendes ne vieillissent jamais...
Pour ceux d'entre vous qui ne connaissent pas encore Stardust, il convient de rappeler
qu'il s'agit d'une illustration de plus du proverbe selon lequel "c'est dans les vieilles marmites
qu'on fait les meilleures soupes". La marmite ici n'est autre que le célébrissime jeu d'arcade
Asteroids dont se sont fortement inspirés les concepteurs de Super Stardust. À l'instar de ce vieux
succès, vous contrôlez un vaisseau perdu dans l'espace au beau milieu de champs d'astéroïdes à la
dérive. Lorsque l'un des sprites (vaisseau ou rocher) sort de l'écran par une extrémité, il y
revient par l'autre côté. Chaque astéroïde que vous détruisez se scinde en deux rocs plus petits,
qui eux-mêmes se divisent à leur tour jusqu'à ce que l'écran se retrouve surchargé de minuscules projectiles
mortels.
Votre vaisseau, lui, se meut avec beaucoup d'inertie, et le seul moyen de l'arrêter lorsqu'il est lancé,
est de le tourner dans le sens inverse de celui qu'il a pris, selon le bon vieux principe des rétrofusées.
...surtout lorsqu'elles sont réactualisées !
Maintenant que nous avons vu les inamovibles principes de base, voyons un peu ce qu'apporte Super
Stardust au genre, car fatalement, le jeu a beaucoup évolué depuis toutes ces années. Tout d'abord,
en dehors des classiques astéroïdes, le programme mettra en travers de votre chemin d'innombrables
vaisseaux de guerre ennemis. Ces derniers sont bien souvent remarquablement armés et dangereux et
vous poseront bien des problèmes. Mais pour les affronter, vous pouvez vous aussi vous équiper d'armes
conséquentes en ramassant les bonus alentour.
Parfois, vous verrez même passer un vaisseau transporteur d'armes. Ne le loupez pas, il laisse échapper
en explosant un "indice" qui vous permettra de fabriquer, une fois que vous en aurez accumulé suffisamment,
une super-arme.
Chaque monde de Super Stardust (il y en a cinq au total) est composé de six tableaux différents de
difficulté croissante. Si vous parvenez au terme du sixième, vous aurez alors la joie d'affronter
le chef de fin, plus retors que les autres. Entre deux mondes, des séquences intermédiaires où
vous évoluez en 3D dans un couloir viennent apporter une agréable variété à l'action.
Sur le plan de la réalisation, on ne peut pas dire que Bloodhouse ait raté son coup. Vous pouvez en
juger sur les captures d'écrans, les décors ont été intégralement refaits en 256 couleurs pour l'occasion,
et tous les vaisseaux ont été recalculés et ombrés (les sprites sont réalisés en lancer de rayons) pour
tirer parti de la palette AGA. Le résultat n'est rien de moins que l'un des plus beaux jeux d'arcade
jamais sortis sur Amiga AGA.
Si l'animation n'est certes pas très sollicitée par les phases 2D (il n'y a aucun défilement), il en
va tout autrement des phases de tunnel où éclate toute la classe des programmeurs de Bloodhouse.
Malgré le nombre de couleurs utilisées et la taille des sprites, votre vaisseau se faufile entre
astéroïdes et mines à une vitesse stupéfiante.
Pour compléter le tableau, Team 17 annonce une bande sonore jouée sur huit voies (quatre pour les
musiques, excellentes, et quatre pour les bruitages) en simultané ! Cependant, si l'on ne peut que
tirer notre chapeau aux auteurs de Super Stardust pour leur maîtrise des routines d'animation,
nous exprimons en revanche quelques réserves sur l'intérêt du programme à long terme. En effet,
malgré les exploits techniques, cela demeure de l'Asteroids, et un joueur exigeant se lassera
peut-être un peu rapidement de casser du rocher. Super Stardust est donc un jeu à réserver aux
fanatiques d'action avant tout, surtout qu'il se révèle bien difficile (contrôle pas évident, temps
limité pour le bouclier, etc.).
Ce programme est recommandé à tous les fans d'arcade, mais déconseillé aux aventuriers de tous poils,
Super Stardust a en tout cas le mérite d'être techniquement parfait.
Nom : Super Stardust.
Développeurs : Bloodhouse.
Éditeur : Team 17.
Genre : jeu de tir.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Le graphisme, superbe.
- L'animation, ébouriffante.
- La bande sonore, elle aussi d'excellente qualité.
- Les séquences en 3D impressionnantes.
Les points faibles :
- Très difficile.
- À force de casser des cailloux, on finit par avoir l'impression d'être un bagnard !
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