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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Stardust
(Article écrit par Jérôme Bonnet et extrait de Joystick - décembre 1993)
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Il est de notoriété publique que les modes qui accaparent nos esprits passent puis reviennent bien
souvent, quelques années plus tard, tenter un retour. Ainsi, les jeux de combats en face à face avaient-ils
quasiment disparu de la scène, avant que Street Fighter 2 ne les remette en selle, bientôt suivi de
hordes de clones divers.
Nostalgie quand tu nous tiens...
Bloodhouse, nouveau venu parmi les éditeurs, a manifestement réfléchi à ce concept, ces derniers temps.
Le résultat nous arrive aujourd'hui sous la forme de Stardust, une adaptation "réactualisé" d'Asteroids,
l'un des tout premiers jeux vidéo (et le premier en vectoriel) à avoir vu le jour.
Souvenez-vous, c'était à l'époque des bornes d'arcade en noir et blanc, juste après Pong, Casse-Brique
et Space Invaders. Vous disposiez alors d'un petit vaisseau placé au centre de l'écran, qui tournoyait
sur lui-même afin de tirer sur des astéroïdes le menaçant. Bien évidemment, chaque météorite touchée
par votre feu se divisait en deux morceaux, de taille plus réduite, qui eux-mêmes connaissaient le même
sort, jusqu'à ce que l'écran soit envahi de multitudes de rochers à la dérive.
Eh bien, tout ce que je viens de vous décrire reste valable dans Stardust, et pourtant le programme
comporte bien plus encore, car sa réalisation technique est tout simplement irréprochable.
Attention les yeux !
Au premier abord, on est tout de suite séduit par la qualité des graphismes, grâce notamment au grand
nombre de couleurs affichées simultanément. Les premiers à en bénéficier sont naturellement les météores
eux-mêmes, qui jouissent d'une technique révolutionnaire d'affichage en lancer de rayons, précalculé dans toutes
les positions. Le résultat est à la hauteur de ces appellations pompeuses : il faut les voir tourner en
scintillant pour y croire.
L'animation est, elle aussi, impeccable, et le jeu ne ralentit jamais, même lorsque l'écran est surchargé
de sprites. Mieux encore, entre chaque monde, Stardust vous fait prendre part à une vertigineuse plongée
dans un tunnel bondé de mines redoutables. Là aussi, c'est le bonheur total : le défilement 3D du tunnel
est assisté de défilements verticaux et horizontaux lorsque vous vous déplacez, le tout à vitesse supersonique.
Afin de varier la partie, vous pourrez également ramasser, après avoir détruit certains vaisseaux aliens,
de nombreux bonus régénérateurs d'énergie, des boucliers ou encore différentes armes. La bande son,
enfin, n'est pas en reste, puisqu'elle aussi est au-delà des limites supposées de l'Amiga, avec des
thèmes musicaux joués sur six voies en stéréo, rien que ça !
Bien sûr, malgré tout ce qui vient d'être exposé, Stardust reste un Asteroids moderne, et seuls les
amateurs de jeux de tir pourront y trouver du plaisir. Si tel est votre cas, foncez sans regret sur
Stardust qui vient à point nommé nous rappeler que l'Amiga possède peut-être encore des ressources insoupçonnées.
Nom : Stardust.
Développeurs : Bloodhouse.
Éditeur : Bloodhouse.
Genre : jeu de tir.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- L'animation, particulièrement dans les phases 3D, est absolument superbe.
- Tout glisse à une allure folle devant vos yeux ébahis.
- Le lancer de rayons appliqué sur les astéroïdes est très réussi, leur conférant ainsi un réalisme étonnant.
- Les nostalgiques seront heureux de retrouver l'un des jeux de leur enfance.
Les points faibles :
- Malgré tout ce qui a été fait pour l'éviter, le programme sombre un peu dans la monotonie au bout de quelques
heures de jeu consécutives.
- Le jeu est difficile.
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