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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Spirit Of Excalibur
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - juin 1991)
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Arthur est mort mais Virgin vous propose, avec ce jeu d'aventure, de ressouder le royaume pour prendre sa suite.
Le roi est mort, vive le roi.
Spirit Of Excalibur permet de retrouver l'ambiance arthurienne des romans de la Table Ronde, quelques
années plus tard. En effet, au moment où commence le jeu, Arthur, qui vient de mourir, laisse une fois de
plus vacant le trône du royaume de Camelot (l'Angleterre) qu'il avait eu tant de mal à réunifier. La première
quête à accomplir sera donc, en dirigeant le successeur d'Arthur, Lord Constantine - célèbre pour ses édits -
de rejoindre le château de Camelot pour y prendre la couronne.
Le jeu, assez semblable dans sa présentation
à War In Middle Earth, se joue
principalement sur une carte de l'Angleterre sur laquelle il est possible de d'agir au moyen d'icônes
placées sur son bord. Adoncques après avoir cliqué sur ycelles, on donne des ordres à ceux des chevaliers de
notre bord, leur demandant d'aller de château en château forcir le gros de la troupe sans délayer. Ce qu'ayant
fait ces beaux doux sires, symbolisés par leur écu se déplaçant sur la carte, avancent par monts et par vaux
à bride rabaissée.
Parfois, lorsqu'un personnage d'importance est rencontré sur la route, le logiciel propose
de lui parler. On passe alors automatiquement en mode zoom et c'est fort belle chose en ce monde que de voir
ces nobles corsetés et tout piaffants sous leur morion, s'approcher céans. Las, il arrive parfois qu'une
bande de tire-laine et de coupe-jarrets s'attaquent au futur roi et c'est bien déconfortant que d'assister
aux navrements que s'infligent d'honestes Chrétiens se déportant comme vils coquarts.
Lors des échauffourées, l'écran montre alors les chevaliers cependant qu'une fenêtre décompte le dol subi par
les deux camps dans ce déportement. A la fin des combats, celui des camps dont le chef n'est pas passé de vie
à trépas continue alors sa route. A tout moment pendant le jeu, on peut savoir de combien de fiers hommes
se compose la troupe en utilisant l'icône idoine.
Une fois rejoint Camelot, le roi doit remplir quatre autres questes. D'abord, il faut retrouver Lancelot
du Lac, serré en un couvent pour avoir fait la beste à deux dos avec l'épouse d'Arthur, l'accorte Gwiveneth
que d'aucun nomment Gweniver, Genièvre ou Jenovefa, puis, se débarrasser d'un géant fort malhoneste qui
tient Camelot en sa domination pour ce que ses membres bien découplés lui donnent prise sur les murs d'enceintes.
Ce qu'ayant fait il faut combattre le Chevalier de la Foreste Sauvage ayant occis le Conte Galahantine de
Leicester. En fait, comme dans la légende, chaque queste en amesne d'autres, aussi faudra-t-il se débarrasser
d'une bande de quémants saxons qui écument les bois environnants.
Enfin, pour finir l'histoire, il faudra trouver le fé Mordred, fils de Morgan, et le tuer. Cependant, ce qui
a été noué d'une façon ne pouvant qu'être dénoué pareillement, seul le concours de la Dame du Lac et de l'épée
Excalibur aidera le roi à conquester et mettre un terme à ces fâcheux déportements.
Le graphisme, véritablement superbe, permet d'admirer de nombreuses vues de l'Angleterre du sixième siècle.
De même, le très beau mode d'emploi illustré de documents anciens est une réussite. La bande son, très belle,
reprend le Lohengrin de Wagner déjà utilisé dans le (superbe) film Excalibur. En revanche, les animations
sont un peu lentes mais heureusement, la jouabilité n'en souffre pas. Autre défaut, sûrement lié aux mêmes
raisons, le déplacement du curseur de la souris est un peu nonchalant et parfois, il faut cliquer plusieurs
fois avant de réussir à se faire comprendre.
Bref, voilà un jeu d'aventure très intéressant et renouvelant le genre tout en restant dans l'ambiance Table Ronde.
Ses très bons graphismes cachent cependant une jouabilité un peu en dedans, avec une animation molle et des changements
de disquettes fatigants à la longue.
Nom : Spirit Of Excalibur.
Développeurs : Synergistic.
Éditeur : Virgin Mastertronic.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 6,5/10.
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