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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Space Racer
(Article écrit par les Gourous et extrait d'A-News (Amiga News) - juillet 1988)
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Faites chauffer les moteurs, on va décoller. Avec son deuxième jeu, Loriciels nous emmène au Bol d'Or année 2132,
vous voyez le style ? Space Racer est un jeu de course avec un soupçon de tir.
Course plein pot
La manette dans vos mains (moites d'ailleurs), vous vous élancez sur la piste mortelle : le parcours tiendra-t-il ses
promesses ? Et pourtant ça s'annonçait plutôt mal : le même genre de musique numérisée que dans
Mach 3 sort des baffles connectées à la machine...
pas fantastique, d'autant plus que c'est le style de musique que Sonix aurait pu faire sans problèmes.
Après avoir choisi parmi trois pistes le futur théâtre de vos exploits sportifs (est-ce encore du sport ?), un
doux (?!) bruit de moteur vous annonce que les réjouissances vont enfin commencer. Le bouton feu sert
d'accélérateur et la barre espace pour éliminer les éventuels motards qui gêneraient votre course.
Au sol, un rail électromagnétique permet d'économiser votre carburant, le tout sur un parcours bordé de pilones.
Le choix est souvent difficile entre un dépassement hasardeux, où l'on risque de se payer un pylône,
et une salve de pruneaux sur le trainard, ce qui vous fait perdre de l'énergie. En effet, vous pouvez bousculer
vos adversaires, et même les terrasser d'un coup de laser fulgurant.
Votre mode de propulsion se fait grâce à un rayon d'énergie sur le sol : attention à ne pas trop s'en éloigner
ou vous seriez ralentis.
La technique
Les graphismes sont chouettes, propres et tout et tout, notamment les fonds qui défilent horizontalement et nous
font découvrir, pour chacun des trois niveaux, des paysages et une ambiance différents.
L'animation est bien sympathique : on a droit à de beaux accidents, notamment lorsque l'on se paye les
poteaux qui jalonnent le parcours.
L'ensemble bouge assez bien, l'impression de vitesse (montées, descentes, virages) est là et on ne peut s'empêcher de
penser à Crazy Cars, autre production française
mais de Titus cette fois (Fire And Forget, c'est pour bientôt).
Ma foi, il y a tout pour s'éclater... dans tous les sens du terme. Ce jeu est très cool, peut-être lassant
à la longue mais c'est le piège de ce style. De toute façon, Loriciels réalise là un jeu bien meilleur
que leur premier produit, Mach 3.
Il faut signaler que cette version est encore une fois identique à la version Atari ST. Appel aux programmeurs !
Voilà ma recette pour réaliser un bon programme : écrivez vos jeux une première fois sur Amiga puis adaptez-les
sur les machines inférieures, vous verrez que le succès viendra, et ce n'est pas Cinemaware qui me contredira.
Nom : Space Racer.
Éditeur : Loriciels.
Genre : jeu de course.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 5/10.
Les points forts :
- De la course avec un zeste d'action.
- Graphismes fins et colorés.
- L'impression de vitesse.
Les points faibles :
- Musique déjà entendue et pas géniale.
- Seulement trois niveaux.
- Adaptation directe de l'Atari ST sans améliorations.
- Pas de sauvegarde des scores.
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