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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Matériel : DCR TRV7E
(Article écrit par Olivier Debats et extrait d'Amiga News - décembre 1997)
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Le constructeur nippon nous a dévoilés avant l'été un appareil DV à large écran LCD, premier caméscope avec viseur couleur
de forme "standard" et objectif f=4,0 à 40 mm (38 à 380 mm en conversion photo) respectant la norme maintenant bien installée,
le Digital Video.
Découverte du maniement et déjà...
La première des choses à faire a été de charger rapidement la batterie au lithium afin de placer celle-ci juste sous le viseur,
de façon à ouvrir le large écran LCD qui "mange" tout le côté gauche de l'appareil. Ce dernier, actionné dès son ouverture,
laisse apparaître une belle et grande image. Pas étonnant lorsque celui-ci est donné pour avoir 4 pouces de diagonale, c'est-à-dire
80,7x58,9 mm en matrice active délivrant 112086 pixels.
Cet écran est secondé par un viseur "timbre poste" couleur qui a tout de même le mérite d'être là puisqu'il va se révéler être
d'une importance capitale lorsque vous voudrez vraiment faire le point sur un sujet difficile. Manque de bol, Sony ne déroge
pas à ses habitudes car il manque comme souvent une bague manuelle de mise au point, mais pour une fois, le constructeur a essayé
de faire un effort dans son erzatz de "remplacement" en ayant placé une molette sans fin... bon... qui vous sort du pétrin sans
trop de dommages...
La prise en main est des plus classiques, la main droite se glisse dans la poignée rehaussée d'une sangle fort importante que
vous placerez à votre main. Celle-ci bien resserrée reposera votre poignet qui sera mis à rude épreuve. Le caméscope sans être
trop lourd se fait sentir au bout d'un moment puisqu'il pèse quasiment un kilo une fois prêt à l'emploi. Le pouce vient se placer
sur le bouton cranté qui permet de se placer en mode caméra, caméscope, ou bien en mode photo. Les lecteurs auront lu dans le
numéro 100 ma façon de penser quant à ce mode-là. :-(
Juste de l'autre côté de la batterie, vient se placer en vertical l'exposition que vous pouvez régler et débrayer. C'est tant mieux !
Des programmes et des effets
Maintenant classiques, ces modes d'exposition préréglés peuvent venir en aide sans problème à des caméscopeurs qui voudraient
s'en remettre à leurs machines sans se soucier de la partie technique. Exemples : mode sports, vitesse d'obturation rapide
jusqu'au 1/4000e, mode crépuscule, basse vitesse. La plus basse vitesse est à 1/50e pour du 3 lux. Les effets vont du ton pastel
donné à vos images au mode 16/9e, l'image peut être étirée verticalement ou horizontalement, etc.
Le système de réglage des modes est simplement parfait. Quant au changement des réglages de mode, il suffit d'appuyer sur le
bouton "menu" ; apparaît une suite de lignes que l'on fait défiler par la molette, et on active ou l'on désactive une fonction
(exemple : steadyshot:on/off) on appuyant simplement sur ladite molette. Manipuler les fonctions de ce caméscope par ce moyen
se révèle être une complète réussite ! La qualité sans faille de l'image est à la hauteur de ce que l'on peut attendre
du format numérique. Rien à dire de ce côté-là. Passons outre un système sommaire de titrage rappelant par certains côtés
celui d'une vieille CCD V100 dont on voudra bien se servir si on ne peut vraiment pas faire autrement...
Caméscope au poing, bien, mais...
Le viseur "extra large" a été testé dans des conditions extrêmes par un fort soleil. Hormis quelques cas où relire une séquence
s'est révélé être un tantinet délicat, cet écran mérite un "accessit" pour son bon comportement. Pour peu que vous ne soyiez
trop exigeant, cadrer avec l'aide de l'autofocus donnera de bons résultats, mais on a vite fait de mettre l'articulation qui
tient l'appareil à rude épreuve. Ce caméscope aurait vraiment gagné à recevoir une poignée que l'on puisse faire pivoter en
fonction du mode de cadrage choisi, car on se prend au jeu très vite... et c'est parfait de vouloir changer et jouer des plongées,
contre-plongées en tout genre.
A ce sujet, un autre manque se fait sentir, autre prolongement de la poignée pivotante... et donc manquante, le rajout d'un
petit bouton d'enregistrement au bout et en dessous de l'objectif, car vous vous prendrez vite à tenir l'appareil posé sur
votre main, le pouce maintenant la sangle de la poignée afin de stabiliser le tout, position nettement plus agréable que la
préhension normale.
Pour la relecture, un judicieux système caché sous le bouton du zoom apparaît et l'on retrouve les habituelles
touches d'un magnétoscope standard : pas d'avance image par image sans passer par l'usage de la télécommande, accessoire
que l'on a souvent tendance à laisser derechef dans le carton !
Pour conclure, Sony est le premier à concevoir un outil DV en configuration d'un caméscope standard de poing, avec les avantages
et les inconvénients que cette forme peut apporter. Les amateurs en apprécieront l'écran de contrôle large ainsi que le menu
des plus intuitifs grâce à l'emploi fort pratique d'une molette crantée pilotant la plupart des diverses possibilités. D'autres
constructeurs devraient d'ailleurs en prendre de la graine. ;-)
Le reproche est en rapport avec la prise de main de tous les Handycam, qui a tôt fait de fatiguer le poignet dès lors que l'on
se sert du caméscope durant un temps prolongé, et il manque à ce sujet un bouton d'enregistrement rajouté et déporté à
l'extrémité au bas de l'appareil, que l'index placé naturellement dans le prolongement du caméscope pourrait piloter à loisir quand
vous pratiquez une contre plongée par exemple... A méditer !
Nom : DCR TRV7E.
Constructeur : Sony.
Genre : caméscope.
Date : 1997.
Prix : NC.
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