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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Sleepwalker
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - mars 1993)
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Rompant avec ses habituelles adaptations cinématographiques, Ocean nous propose cette fois
un jeu original, centré sur l'action mais laissant aussi une petite part à la réflexion.
Le jeu est certes difficile, mais sa réalisation de qualité, ses nombreux aspects "dessin animé"
et la diversité de ses pièges captiveront plus d'un joueur.
L'histoire d'un somnambule
Être le compagnon à quatre pattes d'un petit garçon somnambule, voilà qui n'est pas de tout repos.
A peine notre brave toutou s'est-il endormi du sommeil du juste qu'il est réveillé par les escapades
nocturnes de son petit maître. A lui de le protéger et de lui éviter tout réveil brutal qui
ne pourrait que lui être préjudiciable.
Notre héros canin (que Doguy ne renierait certes pas !) va devoir explorer les lieux tout en gardant
un oeil sur son maître. Il peut bloquer son avance, lui faire faire demi-tour et même le propulser
à l'étage supérieur d'un coup de pied bien appliqué.
Il lui faudra également en régler bien d'autres. La bougeotte incessante dont son petit maître
est atteint n'étant d'ailleurs pas le moindre. Il ne cesse de marcher, allant au-devant de tous
les dangers et faisant de lui-même demi-tour dès qu'il heurte un mur. Une technique intéressante consiste à
trouver une zone amicale pour abandonner quelque temps le somnambule et en profiter pour explorer
plus avant le niveau.
Un jeu qui donne du fil à retordre
Outre la complexité de certains labyrinthes, notre ami devra affronter et régler bien des problèmes :
créatures agressives à assommer d'un bon coup de gourdin, pièges divers à déconnecter - faire tomber des
poids suspendus, boucher un trou rempli de pointes ou un orifice de sortie de vapeur brûlante -,
actionner des interrupteurs pour couper l'alimentation dans des ventilateurs, des câbles dénudés
des générateurs et bien d'autres choses encore.
A mesure de la progression, les difficultés deviennent de plus en plus sérieuses, certaines pouvant
demander une bonne dose de réflexion pour être vaincues.
La technique
La réalisation est d'un bon niveau, avec de nombreux clins d'oeil au dessin animé. Les graphismes
sont variés et bien adaptés aux différents lieux : ville, zoo, cimetière, chantier de construction et
usine. Les personnages sont très bien dessinés, le héros canin bénéficiant en outre d'une large
panoplie de mimiques et d'attitudes inspirée des dessins animés. Ainsi, il bat des bras avant
de tomber dans un trou, essayant même de se raccrocher aux bords quand il le peut.
Certains coups du sort lui font voir 36 chandelles. Pour se débarrasser de ses ennemis, il sort
inopinément de derrière son dos un énorme gourdin et l'assène sur le crâne de ses adversaires.
Cet aspect "dessin animé" est renforcé par les intermèdes animés de présentation et surtout l'usage
volontaire de phases floues pour accentuer le mouvement de certaines séquences.
L'animation "de base" est tout aussi performante, le défilement induit par certains sauts
spectaculaires (trampolines ou équivalents) étant rapide et sans le moindre à-coup.
Les rasters enrichissent considérablement les dégradés de ciel et le défilement
différentiel apporte une profondeur supplémentaire aux décors. Les balisages sont moins bien
peaufinés mais restent suffisants pour renforcer l'ambiance.
Sleepwalker est un jeu difficile, vous obligeant à prendre de nouvelles habitudes : il
ne faut pas seulement éviter vous-même les dangers, il faut aussi en protéger votre compagnon.
Fort heureusement, les options continues vous permettront d'aller toujours un peu plus
loin et de découvrir ainsi la technique gagnante pour chaque passage. Un excellent jeu,
qui vous tiendra de longues nuits en haleine.
Comparatif avec Brat
Bien qu'il s'apparente par bien des côtés à un beat'em all/plates-formes, Sleepwalker rappelle
aussi par d'autres côtés Brat. Dans les deux cas, il faut sauver un enfant inconscient des
dangers qui le guettent. Le mode de contrôle est revanche complètement différent. Dans Brat,
vous agissez un peu à la manière de Lemmings en modifiant le décor sans y participer vous-même.
Dans Sleepwalker, en revanche, notre chien va affronter toutes les difficultés pour les aplanir
pour son maître. Les deux jeux sont difficiles et prenants mais Sleepwalker l'emporte largement
par la qualité de sa réalisation.
D'autres avis
Je ne reviendrai pas sur la qualité de la réalisation de Sleepwalker, qui est bien telle que
Jacques vous l'a décrite. Cependant, il me paraît important de préciser que le jeu est vraiment
difficile, et cela dès le premier niveau. Certes le système de jeu y est pour quelque chose et
il faut dans un premier temps s'habituer à garder un oeil sur son compagnon tout en réglant les
problèmes. Après avoir acquis le principe le jeu demeure ardu. Même en utilisant la technique
proposée par Jacques, il vous faudra de nombreux essais, ne serait-ce que pour parvenir à finir
le premier niveau. Je ne doute pas qu'un tel défi stimule certains, mais les moins doués risquent
aussi de se lasser en dépit des options continues répétées. Sleepwalker est sans nul doute un
bon jeu, mais essayez-le avant de l'acheter pour savoir si vous en êtes digne
[Spirit].
Pas de doute, Sleepwalker est ton bon jeu, répartissant avec succès réflexion... et réflexes.
La prise en main n'est pas simple : Médor a la fâcheuse manie de bondir et de galoper
un peu partout mais avec un peu de pratique, on s'y fait très bien. Attention ! Partir à
l'aventure ne vous mènera qu'à l'échec. Toute la stratégie consiste à faire une reconnaissance
du parcours avant d'y guider votre petit maître. Les pièges et autres embûches sont
riches et diversifiés et vous tiendront éveillés une bonne partie de la nuit. Graphiquement très
réussi - il faut voir les mimiques du sac à puces -, le jeu aurait mérité une ambiance sonore
un peu plus riche. Si vous avez aimé vous casser la tète sur Lemmings et Push-Over, ce jeu est
fait pour vous ! Les fanas du beat'em all n'y trouveront certainement pas leur compte
[Pascal Blanche].
Nom : Sleepwalker.
Développeurs : CTA Developments.
Éditeur : Ocean.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
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