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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Reportage : Second Festival Européen des Jeunes Auteurs de Logiciels et de Produits Informatiques
(Article écrit par Marc Guthmuller et extrait d'Amiga News - juin 1994)
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Le Second Festival Européen des Jeunes Auteurs de Logiciels et de Produits Informatiques,
plus connu sous le nom de "Soft Qui Peut", s'est déroulé les 15 et 16 avril 1994
au Palais des Congrès du Futuroscope de Poitiers.
Stands et Amiga
Il y avait de nombreux stands professionnels, présentant souvent les dernières innovations
technologiques. C'est parmi ces professionnels que nous pouvions trouver les quelques
Amiga du festival. La Caisse d'Épargne passait un film publicitaire à partir d'un Amiga
4000/040 équipé d'un disque dur de 1 Go et de la carte PAR (Personal Animation Recorder),
carte permettant de restituer des animations en 768x580 24 bits à 25 images par seconde.
Le résultat était parfait, chaque image pesant 100 ko en JPEG. Une jolie hôtesse s'est
prêtée à une séance de numérisation avec une caméra Betacam. Le résultat était excellent.
L'opérateur utilisait Art Department Pro pour lui refaire une beauté.
Un magasin local de jeux vidéo présentait une série de consoles, dont la CD32, sur
laquelle tournait Microcosm de Psygnosis. D'après le démonstrateur, la CD32 est sans
conteste la meilleure du marché : plus puissante que les Nintendo et autres Sega,
elle est d'un meilleur rapport qualité/prix que la 3DO ou la Neo Geo...
Des professeurs d'arts plastiques du lycée de la Venise Verte de Niort avaient emmené
des Amiga bien équipés : un A4000/040, un A4000/030, un A1200, une VLab externe (pour
la portabilité), un tampon de trame (pour la qualité des numérisations), un G-Lock de chez GVP,
Imagine, et une horde d'élèves initiés depuis trois mois seulement qui faisaient des prouesses
avec Deluxe Paint, CineMorph, et ImageFX. On ne peut que féliciter l'initiative de ces
professeurs qui ont incité leur lycée à s'équiper d'Amiga.
Ceux qui savent que ce sont des connaissances des films du Genièvre comprendront la qualité
de leurs travaux.
Enfin l'équipe Dialogo Team, venue de Toulouse, s'est distinguée par un stand joliment décoré.
Elle s'est déplacée avec dix personnes, six machines dont trois Amiga : un A4000/040 (18 Mo de
mémoire, disque dur de 360 Mo), un A1200 équipé de la GVP Turbo II et un autre A1200 équipé
d'une carte DKB qui présentait une préversion et une intro de jeux d'aventure (Alive)
qui captivait les visiteurs.
Un membre de Dialogo Team expliquant le fonctionnement des démos
Stations de travail
SoftImage, une des premières entreprises de logiciels d'images de synthèse au monde,
présentait ses images et animations ainsi que de la modélisation en direct sur une station Indigo
2 de chez Silicon Graphics. Toujours sur Silicon (une Iris), EDF recalculait en temps
réel des morceaux de leurs centrales nucléaires. Le résultat était moins artistique mais
tout aussi impressionnant.
Philips exposait des CD-i qui jouaient des films, plus propres il faut l'avouer que les
premiers de la CD32. Apple, qui m'a impressionné par sa dynamique publicitaire, prêtait
à de nombreux exposants et concurrents qui en avaient fait la demande des Quadra de
dernière génération (par exemple des 840AV équipés de 68040 à 40 MHz). Vous vous imaginez
Commodore prêter des A4000T à qui le demanderait ?
Soft Le Jour
La partie "Soft Le Jour" réunissait soixante-dix jeunes, sélectionnés dans toute la
France et une partie de l'Europe (présence d'Italiens) qui, âgés d'au plus 25 ans et
un niveau d'étude Bac +2, présentaient des projets des plus hétéroclites.
Les plus intéressants - qui d'ailleurs ont été primés - se présentaient le plus souvent
sous forme d'interfaces électroniques telles qu'un gestionnaire de trains électriques,
une harpe optique, un réseau domotique, un serveur Minitel. Un élève d'une école informatique
avait développé un logiciel de synthèse d'images sur Falcon 030, comprenant le modeleur et
le module de rendu en lancer de rayons. Impressionnant !
L'hégémonie des Mac et des PC était incontestable malgré la présence de quelques Atari
pour les projets musicaux. Les brochures du festival annonçaient le concours ouvert aux PC,
Mac et Atari mais avaient bien sûr omis d'y inclure l'Amiga. Malgré tout, j'ai pu trouver un
Amiga 600 qui servait de terminal dans un projet de l'équipe Persona du Lycée d'Alzon de
Nîmes. Programmé en AMOS, l'application servait à afficher diverses animations et à jouer
des sons dans le cadre d'une partie de jeux de rôle. Le programme était adaptable au Minitel
(le son et l'image en moins !). Un projet sympathique au demeurant, qui a su exploiter
toutes les possibilités offertes par cette modeste configuration.
La partie "Soft La Nuit" réunissait 17 équipées de lycéens qui, 17 heures durant, devaient
programmer (sur PC...) un jeu ou une application sur le thème d'insectes bizarres (bugs)
mascottes du festival.
Enfin, le Carré Amelot de La Rochelle s'occupait de toute l'animation vidéo de la remise
des prix des Bugs d'Or. Leur configuration était plus qu'impressionnante : un A4000, deux A2000
et... le tout dernier MSP 9000.
Bilan
Ce festival qui comportait de nombreuses conférences, la présence de télévisions et
des extraits en avant-première du film "20000 Lieues Sous Les Mers" de Gribouille, est
sans conteste à la pointe du multimédia et permet de dynamiser et encourager les
travaux de jeunes créateurs.
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