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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Scala
(Article écrit par Frédéric LaBaltan et extrait d'Amiga News - juin 1991)
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Si la fin de ce siècle est marquée par la communication tous azimuts, il est normal qu'une
machine graphique comme l'Amiga se taille la part du lion en matière PréAO (présentation assistée par ordinateur).
Nous l'avions vu à l'AmiExpo de New York,
il est aujourd'hui installé sur mon disque dur, j'ai nommé Scala !
Le paquetage
Dans un élégant et volumineux classeur se trouvent pas moins de huit
disquettes bourrées à craquer, soit environ 7 Mo de programme, polices et fonds d'écran.
Un "english instruction manual" d'une centaine de pages décrit pas à pas l'utilisation dudit
programme. Mais, pas de panique, un ignare en informatique peut obtenir en cinq minutes une
présentation graphique et dynamique de ses idées les plus saugrenues.
L'installation sur disque dur est entièrement automatique, mais du fait de l'importance des données,
il est possible de choisir au départ d'installer tout ou partie des polices de caractères et des images de fond.
La prise en main
Une fois le programme chargé, apparaît une interface vide de tout événement qu'il convient de remplir
au fur et à mesure de ses besoins, avec des images, des textes et des animations, comme le montre la
figure 1.
Figure 1
Pour ce faire, il suffit de cliquer sur "new" et apparaissent les différents volumes, disque dur et
disquettes. A ce moment, on peut chercher dans les méandres de ses partitions le fichier qui va
bien, ou encore, cliquer sur "background" ou "animation" et Scala ira de lui-même chercher le fichier
dans les tiroirs qu'il a installé. S'il s'agit d'une image de fond, un nouvel écran propose d'y ajouter
des textes ou brosses en avant-plan car la grande force de ce programme est de dissocier complètement
les textes afin de pouvoir leur donner des effets dynamiques.
S'il s'agit d'une animation, une fenêtre
de requête apparaît proposant de régler la vitesse de défilement qui peut aller, tenez-vous bien,
jusqu'à 50 images par secondes ! C'est en effet le lecteur le plus rapide qu'il m'est été donné de voir.
On règle également le nombre de boucles voulues, mais aussi, une superposition de textes à la première
et à la dernière image.
Création d'une image
Les fonds d'écran peuvent venir de tout programme de dessin, dans tous les formats, à
l'exception du mode HiRes Interlace Overscan, car celui-ci ne peut être affiché dans sa totalité.
Il est à noter que les images HAM provoquent, comme de coutume, des conflits de proximité avec les
textes qui ne sont pas écrits dans les 16 couleurs de base.
Une boîte de dialogue particulièrement simple permet de choisir les polices de caractères, leur couleur,
leur ombrage, leur effet 3D et leur style. Lorsqu'une ligne est tapée, le bouton "move" permet de
déplacer les mots grâce à la souris sur n'importe quelle partie de l'image. Des fonctions de pagination
permettent des justifications précises ; il est également possible de sauvegarder la mise en page.
Chaque ligne est indépendante pour tous les réglages qui se font toujours de manière intuitive à la
souris. On peut également importer des brosses, si leur palette est compatible, et les traiter comme
du texte.
Le mode haute résolution entrelacé 16 couleurs donne bien sûr les résultats les plus fins. Les fonds
proposés d'origine avec le logiciel sont réalisés dans ce mode et n'utilisent que de 3 à 5 couleurs.
Ils sont pourtant d'une qualité incroyable ; numérisation de roches, drapés de tissus, etc.
Effets visuels garantis !
On pourrait évidemment s'arrêter là, mais comme chaque page est réalisée sur deux plans (texte et fond),
Scala propose une grande variété d'effets d'apparition comme nous l'indique la figure 2 ; ils sont très
bien schématisés par de petites icônes (exemple : arrivée en diagonale amortie, effet de volets...).
Cliquons sur "OK" et voilà notre page qui se retrouve dans le déroulement de nos événements (figure 1).
Figure 2
Pour être tout à fait multimédia, Scala gère l'interactivité. Les zones sont définissables à la souris et
renvoient à n'importe quel événement de notre présentation.
La PréAO
Comme si cela ne suffisait pas, sont disponibles, pour enchaîner les pages entre elles,
une fouletitude d'effets de transition (figure 3). Tout le monde connaît les effets dramatiques
de transition lorsque les formats d'image et les palettes sont différents : un des points les
plus remarquables de Scala est sa capacité à surmonter ces problèmes par une sorte de cyclage
très doux qui fait oublier que l'on passe en fondu d'une image haute résolution à une image HAM.
Figure 3
La vitesse des transitions est elle aussi paramétrable et les prévisualisations
sont disponibles à tous les stades de la création. Un écran de contrôle général permet
de régler la présentation (boucles, interactivité, commande à la souris, index des pages,
visibles ou non ...) et aussi de désactiver un tampon mémoire en fonction de la capacité
mémoire de la configuration (figure 4).
Figure 4
En conclusion
Le programme Scala est distribué par CIS qui a précisé que tous les points précédemment cités dans
mes regrets sont en passe d'être résolus, et que le programme continue son évolution. Son prix est
de 2830 FF ce qui est très raisonnable pour un programme aussi professionnel car son application
peut aller du journal cyclique à la vidéo en passant par les bornes interactives, le titrage et
certainement bien d'autres choses encore...
Nom : Scala.
Développeurs : Digital Vision.
Genre : création multimédia.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 2830 FF.
Les points forts :
- La facilité d'emploi accessible aux néophytes.
- La richesse des effets dynamiques.
- La qualité du lecteur d'animation.
- La possibilité de gérer l'interactivité.
Les points faibles :
- L'absence du mode haute résolution entrelacé en suraffichage.
- L'absence de gestion du son.
- L'absence de pilote vidéodisque.
- La documentation en anglais (quand même très claire).
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