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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Matériel : ProGrab 24 RT
(Article écrit par Yann-Erick Proy et extrait d'Amiga News - septembre 1995)
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Un concurrent sérieux pour le Vidi 24 RT
Opter pour un boîtier électronique de capture d'image sur une source vidéo n'est certainement pas le meilleur choix pour qui
n'a que des documents sur papier à numériser. Mais c'est royal pour une utilisation familiale. Un appareil comme le ProGrab 24 RT
permet de numériser en 24 bits (16 millions de couleurs) une image en sortie de votre magnétoscope, votre caméscope, votre
téléviseur, etc.
Le matériel
Le ProGrab est un petit boîtier de 15 cm sur 11 cm, environ, et épais de 4 cm au plus. Il est livré avec un adaptapteur de tension
de 9 V (le mien avait une fiche britannique, j'ai dû acheter un embout pour aller sur une prise française : 25 FF), et un câble
pour le relier au port parallèle de l'Amiga. Ce dernier permet de ne pas obstruer d'autres ports ou de ne pas occuper trop d'espace
en arrière de la machine, contrairement au Vidi 24 RT.
L'entrée du signal vidéo se fait au moyen d'une prise Cinch pour un signal composite (VHS et 8mm) ou Y/C pour un signal S-VHS ou
Hi-8. Les formats vidéo reconnus sont PAL, NTSC et SECAM.
Le ProGrab est doté d'un tampon de 512 ko de mémoire pour stocker les images capturées, dont la résolution peut aller de 320x256
(basse résolution non entrelacée) à 736x512 (haute résolution entrelacée avec suraffichage). On remarquera que, pour le mode
entrelacé, il a été choisi d'exploiter le suraffichage à fond en horizontal mais pas en vertical, alors que les concepteurs du
Vidi 24 ont choisi un juste milieu : 720x576.
Le logiciel
Le ProGrab 24 RT est livré avec un logiciel de capture et de conversion d'image ProGrab24 ainsi qu'un logiciel de capture des
informations télétexte disponibles sur certaines chaînes (notamment sur satellite).
Comme pour Vidi 24 RT, le logiciel de capture d'image est conçu pour se suffire à lui-même :
- Capture proprement dite, avec fenêtre de prévisualisation.
- Modification par des fonctions ou des filtres prédéfinis.
- Conversion en divers formats (on peut lire une image sur disque pour la sauver en un autre format).
Les formats reconnus sont :
- ILBM (IFF, IFF24, HAM, HAM8).
- JPEG.
- BMP, PCX, et TARGA (monde PC).
Les fonctions de modifications et filtres (14+51) sont assez nombreuses mais un certain nombre d'entre elles ne m'ont paru
d'aucune utilité parce que je ne savais pas les utiliser à bon escient... J'ai tout de même retenu que les filtres LowPass (3),
Sharpen (3) ainsi que les fonctions AddNoise et Brightness sont assez utiles lors de la conversion d'une image 24 bits en une
autre en 256 couleurs. On a le choix du calcul de palette lors d'un changement du nombre de couleurs, ainsi que de la fonction
de tramage (dithering) : Floyd-Steinberg ou ordonné.
Le processus de capture se déroule en quatre temps :
- Un écran dit "Panneau de contrôle" permet de visualiser le signal en temps réel (jusqu'à 5 images par seconde) dans une petite
fenêtre en noir et blanc (160x64 ou 320x128).
- D'un clic de souris, l'image est capturée.
- Un bouton permet alors de récupérer l'image dans la mémoire du boîtier en fonction des réglages de luminosité, du contraste
et de la saturation des couleurs.
- Si l'image (affichée cette fois-ci en plein écran mais toujours en monochrome) convient, alors un deuxième bouton permet le
décodage des couleurs et le retour à l'écran principal (5 à 10 secondes).
De retour à ce dernier vous avez une nouvelle fenêtre, correspondant à la dernière capture, en tons de gris ou en 256 couleurs,
selon votre goût. Vous pouvez avoir autant de telles fenêtres que votre mémoire vous y autorise.
Vous avez alors la possibilité de sauver le fichier 24 bits correspondant ou d'y appliquer des modifications par le biais des
filtres. La fenêtre reflète ces modifications mais c'est uniquement à la restitution (sur écran ou sur disque) que vous obtenez
l'image définitive en 256 couleurs.
Il est possible d'enregistrer les images en séquence, pour réaliser des animations (320x128 en 256 tons de gris ou jusqu'à 736x283
en couleur). Pour peu que l'on dispose d'une interface PCMCIA (en option) et d'un échantillonneur de son, on est censé pouvoir
enregistrer le son en même temps que l'image.
A l'usage
Il m'a semblé que les images capturées pouvaient être de qualité, pour peu que l'on tâtonne suffisamment longtemps avec les
réglages de luminosité, du contraste et des couleurs. J'en veux pour preuve cette numérisation d'une photo 15x10 sur papier
brillant, avec un caméscope 8mm grand public Sony CCD-TR360E (moins de 4500 FF).
J'ai trouvé le logiciel assez performant au niveau des algorithmes de traitement d'image, notamment lors du passage de 24 bits
à 256 couleurs. J'imagine que la qualité obtenue est loin de ce que peut fournir ADPro, mais cela est déjà bien et surtout rapide
(avec un 68040 à 28 MHz, en tout cas...).
Je sais que le programme se comporte correctement en ECS ou en AGA, mais j'ai éprouvé un grand nombre de difficultés avec mon
2000 et sa carte graphique Picasso :
- Les fenêtres censées s'afficher en 256 couleurs sur l'écran principal en ont tout au plus 64, en dépit de la possibilité de
choisir un mode d'écran Picasso dans le sélectionneur de moniteurs, ce qui rend difficile l'appréciation de l'effet des filtres.
- La restitution, dans un autre écran, dont le mode est également à choisir par un sélectionneur, ne m'a valu que des plantages
système, si bien que j'ai fini par ne plus faire que des restitutions dans des fichiers, pour les visualiser par un autre
programme (merci le multitâche).
- L'écran de capture, ainsi que celui de prévisualisation sont forcément en PAL, utiliser un promoteur pour les faire passer
sur la Picasso ne donne rien (les images n'y sont pas affichées) et le plantage survient vite.
Conclusion
Si le matériel semble performant (tant au niveau de la qualité que de la rapidité), le logiciel me semble souffrir d'un manque
de respect du système qui fait que les possesseurs de cartes graphiques risquent de trouver son utilisation rébarbative : le
passage du moniteur de la Picasso à celui du port vidéo de l'Amiga (le premier passant alors en mode veille...) et vice-versa
finit par agacer !
J'imagine que l'usage de plus en plus répandu de telles cartes, en combinaison avec le standard d'affichage naissant CyberGraphX,
poussera les programmeurs à améliorer en ce sens leur logiciel.
Nous remercions Cuda pour le prêt d'un ProGrab 24 RT.
Nom : ProGrab 24 RT.
Constructeur : Elsat.
Genre : capture d'image.
Date : 1994.
Prix : 1490 FF.
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