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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Power Drive
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - janvier 1995)
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Les jeux de voitures avec vue aérienne ne sont pas légion. Il est en revanche plaisant de constater
qu'ils sont, pour la plupart, très bien réalisés. Rappelez-vous d'Overdrive
de Team 17, ou plus récemment de Skidmarks. US Gold vient compléter cette catégorie avec un jeu de
rallye qui ne manquera pas d'enchanter tous les amateurs de ce sport.
Disponible également sur PC (une machine à la mode), Power Drive se devait d'être meilleur sur Amiga.
Défilement, bruitage et déplacement de sprites n'étant pas l'apanage des compatibles PC,
la mission n'en était que plus facile. Une fois n'est pas coutume, je commencerai le test
en abordant d'emblée les défauts du produit et plus précisément de l'absence de mode multijoueur.
Bien que le menu "option" offre la possibilité à huit participants de s'affronter au sein d'un
même championnat, il n'est en aucun cas possible de connecter deux ordinateurs ensemble ou de jouer
à plusieurs sur un même écran. Quand on a eu l'occasion de s'éclater à deux sur Overdrive, on regrette
vraiment que Power Drive ne dispose pas d'une telle option.
Continuons gaiement sur les traces de la délation, en mettant en avant les graphismes des inter-écrans
assez pourraves, et un système de sauvegarde par mot de passe tout à fait imbuvable. Mais revenons au
mode "multijoueur". Quoi de plus amusant en effet que de disputer une course dans laquelle votre
adversaire est lui aussi un humain ? Pas grand-chose, je l'admets, à part Dupontel peut-être ou Frank
Drebin de la Police Squad. Bref, c'est vraiment dommage que Rage Software n'y ait pas pensé.
Mais assez tergiversé, allons-y franco, et insérons la première disquette dans le lecteur. Oh, la belle
disquette, ça c'est une belle disquette, alors ! Après un laps de temps étonnamment court, le jeu
débute. Dans un premier temps, je vous conseille d'aller faire un petit tour du côté de la section
d'entraînement. Non pas que je sous-estime vos capacités, mais le maniement de la voiture n'est pas
sans poser quelques problèmes au début. De par le style de conduite très sportive, maîtriser les dérapages
de son bolide n'est pas chose aisée, et seule l'expérience s'avère payante. D'autres exercices sont
à votre disposition comme un parcours entre des plots par exemple. En appuyant sur la barre d'espacement,
on peut passer la marche arrière et faire le zouave comme dans la vieille publicité pour la Peugeot 205
(c'était l'histoire d'un mec qui écrivait "Je t'aime" avec sa voiture et qui tournait sur place pour
faire le point du "i"). Ça alors, on se croirait revenu au temps du permis, c'est rigolo !
L'option "début" vous place au départ de la première épreuve de test. Il en existe deux sortes :
les courses contre la montre ou contre un adversaire. Dans les deux cas, moins vous mettrez de temps,
et plus vous gagnerez d'argent. Il faut toutefois arriver avant le temps limite pour ne pas être éliminé,
et si possible avant la voiture dirigée par l'ordinateur. Mais ça, c'est une autre histoire.
Selon la somme accumulée, vous pourrez, au terme d'un rallye, procéder à des réparations ou bien
carrément changer de voiture. Encore faut-il pour cela ramasser un max de pognon.
Les six voitures disponibles se répartissent en trois groupes : Groupe N pour la Mini Cooper S et
la Fiat Cinquecento Turbo, le Groupe 2 pour l'Opel Astra 16V GTI et la Williams Renault Clio,
et enfin le Groupe I pour l'impressionnante Ford Escort Cosworth et la Toyota Celica.
La saison se déroule dans plusieurs pays comprenant chacun plusieurs épreuves. Ainsi, vous aurez
droit à toutes sortes de conditions météorologiques et à divers revêtements : neige pour la Suède,
sable pour le Kenya, goudron pour la Corse, tout cela de jour ou de nuit, par temps sec ou mouillé.
Côté graphismes, les textures sont bien reproduites, et la finesse des décors est plus aboutie
que celle des jeux concurrents.
Reste l'aspect le plus important : la maniabilité de la caisse.
C'est justement là que Power Drive en impose. Dérapages, freinages au frein à main (sur CD32),
traces laissées par les pneus... tous les ingrédients sont là pour vous plonger au sein de
l'action, même si l'on peut regretter une certaine difficulté lors des épreuves bonus, basées sur
la maniabilité (heureusement, elles sont assez rares). Toujours est-il que lorsqu'on se la donne comme une bête,
c'est l'éclate totale.
Si par un malheureux hasard, il vous arrivait de faillir à la tâche et de ne
pas rejoindre la ligne d'arrivée en temps et en heure, vous auriez autant de chance qu'il vous
reste d'argent. Par exemple, s'il vous reste 10 000 $, disons que sans réparer vous devriez
pouvoir retenter votre coup cinq ou six fois, après quoi il faut tout refaire. A ce propos, le
système de sauvegarde utilise des mots de passe de - tenez vous bien - vingt lettres ! C'est
vraiment n'importe quoi !
Outre le fait que les voitures (précalculées en lancer de rayons) sont fort bien animées, la fluidité
du défilement n'est pas en reste. On peut aussi apercevoir les phares la nuit (qui au passage
ne servent strictement à rien). Mon Dieu, comme c'est beau des phares dans la nuit ! Pour
accompagner tout ceci, vous aurez droit à une musique bien pourrie et à des sons de qualité
correcte, bien que l'on soit habitué à mieux sur cette bécane. Il est intéressant de noter que le
volume sonore de la voiture de votre adversaire vous permet d'avoir un aperçu de sa distance ou
de sa proximité.
Power Drive reste donc, dans l'ensemble, un super jeu qui vous tiendra en haleine pendant un
bon bout de temps. Il est assez difficile et a pour seul défaut de ne pas proposer de mode multijoueur.
Nom : Power Drive.
Développeurs : Rage Software.
Éditeur : US Gold.
Genre : jeu de course.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Les réactions de la voiture.
- La durée de vie.
Les points faibles :
- La difficulté des épreuves de maniabilité.
- Pas de mode multijoueur.
- Les sauvegardes.
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