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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Phobia
(Article écrit par David et extrait de Joystick Hebdo 36 - juillet 1989)
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Eh oui, encore un JDTADH (jeu de tir à défilement horizontal). Le rapport est flagrant, décidément
on ne peut y échapper, au moins un par mois, mais enfin testons-le car telle est notre devise :
qu'il pleuve qu'il vente ou qu'il neige, c'est beau hein.
Alors se présentent devant moi trois versions, pour C64, Atari ST, Amiga. Commençons par ma machine préférée
à savoir l'Atari ST. Attendez ça charge, pendant ce temps, je peux vous parler du scénario qui, dans un jeu
de tir, a peu d'importance. Mais enfin, ça fait travailler le maquettiste et l'imprimeur, c'est toujours une
bonne raison.
Lord Phobos, maître de la terreur, a emprisonné la fille du président de la galaxie et la garde captive à
la surface du Soleil. Pour décourager d'éventuels sauveteurs, il a créé autour du Soleil des planètes à
l'image de phobies humaines (araignées, scarabées, foetus, etc.). Votre mission est effectivement de la délivrer,
la gentille fille à papa. Pour qu'enfin arrivé sur le Soleil, vous ne vous fassiez pas littéralement
carboniser, vous devrez ramasser sur neuf planètes les neuf morceaux d'une combinaison qui garantira pour vous
et votre vaisseau une parfaite protection contre la chaleur solaire.
Ah voilà, c'est enfin chargé. Mais que vois-je ? Trois plans d'étoiles originales, dommage que les animations
soient aussi saccadées. Mais ce petit détail ne fait pas tout le jeu, et après avoir pressé le bouton feu
de ma manette, je constate avec déception ma destruction, effectuée par l'un des nombreux sprites, qui est
d'ailleurs bien dessinés, et qui composent l'armée de l'immonde Lord Phobos, maître de la terreur, des phobies, etc.
Voilà le bilan de la version Atari ST : elle est globalement mal faite, difficile à jouer, les vaisseaux sont trop
difficiles à diriger, les ennemis trop agressifs, les décors trop chargés. La réunion de tous ces défauts donne un
jeu qui, dans le même genre, n'arrive pas à la cheville de Menace
ou de R-Type.
Pour ce qui en est de la version C64, incroyable mais vrai, elle est franchement mieux réalisée, plus rapide,
plus jouable, moins confuse, etc. Et comme vous l'avez remarqué, j'ai gardé la version Amiga pour la fin car
à côté des précédentes, c'est le Pérou. Phobia dispose d'une atmosphère unique et de mécanismes de jeu atypiques.
En effet, si vous choisissez d'entreprendre la mission à deux, vous pourrez échanger de l'énergie entre vous
pour gonfler votre force d'attaque. Si vous jouez seul, vous pouvez partager votre vaisseau en deux, pour augmenter
votre puissance de feu, mais vous serez aussi plus vulnérable aux coups de l'ennemi.
En outre, le jeu est très difficile, ce qui force le joueur à apprendre par coeur les niveaux.
Certains passages sont quasiment infranchissables, et à partir du troisième niveau, le jeu devient
infaisable. Le mode deux joueurs en simultané est alors un "plus" salvateur.
Phobia est un jeu comme on en a vu des tas et, à mon avis, il n'est à acheter sur Atari ST que si l'on a un net
surplus de billets dans le porte-monnaie. La version Amiga est un poil meilleure et propose un défi pour les
amateurs du genre.
Nom : Phobia.
Développeurs : Image Works (Mirrorsoft).
Éditeur : Image Works (Mirrorsoft).
Genre : jeu de tir.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Style graphique original.
- Jouable à deux en simultané.
- Nombreux sprites à l'écran.
- Quelque idées intéressantes.
Les points faibles :
- Trop difficile.
- Pas de chefs de fin de niveau.
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