Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de PageStream 3.0i
(Article écrit par John Leroux et extrait d'Amiga News - novembre 1996)
|
|
Depuis un an, il était silencieux et pourtant, il n'a cessé d'évoluer ; c'est un des rares logiciels encore développé sur notre
machine. Un an pour obtenir le résultat que je vais tenter de vous expliquer, c'est long ! La situation actuelle fait que ce
n'est pas facile de vivre de l'Amiga. Et pourtant...
PageStream au début de sa conception se voulait être LE concurrent des logiciels de mise en page toutes plates-formes confondues.
Après plusieurs années d'attente et de patience, SoftLogik nous le présente... enfin presque car, hélas, il n'est pas terminé.
Je vous présente donc dans cette visite rapide une énième version bêta (la 3.0i) qui est très fonctionnelle, car je l'utilise
tous les jours pour mon travail.
En effet, mon Amiga 4040 avec ses différentes extensions et périphériques nécessaires (scanner A4, imprimante HP LaserJet,
lecteur SyQuest 270 Mo, moniteur A1764, etc.) trône dans l'imprimerie dans laquelle j'ai créé un département PAO.
Avec PageStream je réalise toutes mes mises en page, du simple prospectus au bulletin d'information d'association. Une fois
ceci fait, je sauvegarde le document en fichier PostScript et je le donne à mon flasheur. Comme le département vient de se créer,
je n'ai pas encore eu l'occasion de faire de la couleur en quadrichromie. Aussi, je vous dirai la prochaine fois si ça "marche".
Les fonctions
Revenons à les différentes fonctions. Je ne vais pas toutes les énumérer, je pense que nous vous ferons vivre régulièrement une
série "PageStream" qui sera une prise en main avec différents conseils d'utilisation - en fonction de mon temps pour vous écrire.
Je vais plutôt vous montrer qu'il fonctionne correctement, bien qu'il y ait des fonctions non "fonctionnelles".
L'environnement est très convivial et le Workbench est poussé dans ses limites, car l'interface est parfaite (beaucoup plus
intuitive qu'X-Press). Les menus déroulants sont bien faits et les termes utilisés sont corrects. Les fonctions sont parfaitement
bien décomposées, il suffit de lire pour exécuter une opération. De plus, il existe des raccourcis claviers pour toutes les
fonctions et pour certaines d'entre elles, on peut les exécuter directement à partir de cellules sur la barre à outils et/ou la
boîte d'outils puisque les dessins sont très significatifs. Les palettes (qui reprennent des fonctions des menus), l'interface,
les clics sur des objets sont complètement paramétrables ; ainsi, chacun peut se créer son environnement.
La création
Le fonctionnement de PageStream est orienté "objet". En effet, la base de tout ce qui se trouvera sur votre document sera considérée
comme un objet. Ils sont de plusieurs sortes : textes (colonnes, formes, sans cadre), images, dessins, formes et chemins,
illustrations EPS.
Contrairement à ProPage ou X-Press, nous ne sommes pas obligés de créer une boîte pour insérer une image ou un texte au document,
ce qui est un avantage. Enfin, tous ces objets sont également paramétrables et modifiables sans aucun problème.
Créons une colonne de textes sur un document dont la taille n'a pas de limite (si ! celle de votre mémoire). On peut définir
l'orientation, la maquette (fond, recto-verso, etc.) de ce document quand on le désire. On peut même insérer plusieurs gabarits
sur un même document !
Le texte
Entrons le texte dans la boîte : la saisie est encore lente même si on frappe comme une secrétaire (bien que des progrès aient
été réalisés). Si le texte est long, il vaut mieux utiliser PageLiner, l'éditeur de texte livré avec le logiciel. Il est
ensuite possible de modifier tous les paramètres du texte, comme le souligner, le graisser, augmenter ou diminuer
son corps, son approche, son interligne, changer sa police de caractères (attention toutefois à choisir une police PostScript
pour les flashages), etc.
Cependant, des fonctions comme le double souligné, l'italique négatif, le contour des lettres ne fonctionnent pas encore, mais
le feront dans la version finale.
Comme tout autre objet, la boîte contenant le texte peut être incliné dans le plan x,y,z (trois dimensions).
Pour faciliter la mise en page de gros documents, des fichiers styles peuvent être définis. Ils contiennent tous les paramètres
du texte, ce qui est un gain de temps considérable pour la mise en forme des titres ou de certains passages. Enfin, il est
également possible de définir des paragraphes à puces, des veuves et orphelins, des césures (qui ne fonctionnent pas actuellement),
etc.
Les graphiques et images
La mise en place d'un graphique, d'une image se fait très facilement. On peut l'importer sous différents formats (le TIFF n'est
pas encore reconnu !). On peut redimensionner l'objet entièrement ou déplacer l'image à l'intérieur de la boîte. Grâce au lien
actif avec BME (l'éditeur bitmap du logiciel), on peut modifier des images bitmap sans aucun problème (on peut même les vectoriser).
Ici, c'est dommage que SoftLogik n'ait pas fait comme GoldDisk. En effet, le lien entre ProPage et ProDraw était très avantageux
pour l'édition PostScript. Dommage que cette fonction n'ait pas été implantée (je voudrais signaler, suite à l'article sur
ProPage 4.1 du dernier numéro, que ProDraw 3 n'a jamais fonctionné sur mon A4000, il a
toujours planté !) (Bruce Lepper : chez nous, il ne plante jamais sur notre A4000).
Des outils vectoriels existent : parallélogramme à coins carrés ou ronds, ellipse, arc polygone, crayon et main levée. Ces outils
sont aussi paramétrables (ligne de couleurs, épaisseur des traits, dessin, début et fin d'un trait, le remplissage et les
motifs, etc.). Certaines fonctions ne sont pas encore implantées comme éditer plusieurs lignes à un seul cadre.
Tout comme ProPage, les couleurs Pantone sont implantées et c'est très utile pour le PostScript.
Ces objets peuvent très bien se fondre au texte qu'ils accompagnent car leur habillage se fait soit sur le contour ou sur le cadre
de l'image. Bien sûr, on peut varier leur place dans le plan (x,y,z). Grâce à la fonction grouper et créer des masques, vous
pourrez habiller une image avec n'importe quelle forme !
Pour chaque objet, on peut obtenir ou noter des informations, comme l'origine, la taille, la création, etc.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ces fonctions mais je préfère vous les expliquer plus en détails une prochaine fois, car
je serai plus précis...
Les macros
Des macros ARexx ont été implantées dans le logiciel ce qui facilite la vie. Par exemple, si vous souhaitez imprimer votre
typothèque (le catalogue de vos différentes polices de caractères), PageStream gère l'impression automatiquement en effectuant
les changements nécessaires. Évidemment, vous pouvez en créer de nombreuses ; d'ailleurs les Éditions ADFI vous en proposent
sur une de leurs nombreuses productions pour ce logiciel. La plus importante, à mon sens est Text F/x. En effet, on peut définir
des formes particulières au texte : 50 déformations et 5 habillages sont possibles !
A n'importe quel moment, vous pouvez demander des informations sur le document (polices utilisées, couleurs, graphiques, etc.)
mais actuellement la demande aboutit sans les donner...
Plusieurs possibilités existent pour voir le document : avec un zoom de 5 à 3000% ou avec des vues prédéfinies. Des grilles et
des guides sont paramétrables et c'est très pratique pour les mises en page compliquées.
Chaque création de document peut être sauvegardée en document ou en gabarit. Ce dernier est en fait une maquette de base sur
laquelle on ajoutera des données ; par exemple les têtes de lettres de votre société. On peut également définir pour chaque
document les maquettes de pages gauche, droite ou centre, s'il s'agit par exemple d'une brochure. Sur ces pages maîtresses, les
boîtes ne pourront pas être directement modifiables dans un document courant. Enfin, à chaque document, on devrait pouvoir en
insérer un autre mais la fonction ne "marche" pas.
Conclusion
Nous pourrions aller encore plus loin dans notre visite, mais je préférerais le faire sur la version finale. C'est vrai qu'il n'est
pas encore terminé et ça c'est inacceptable, car SoftLogik n'a pas su se tenir à son cahier des charges de départ. Je dirai tant
mieux, nous aurons certainement le meilleur logiciel de PAO toutes plates-formes confondues.
Pour tous ceux qui aiment l'Amiga, qui l'utilisent de manière professionnelle ou qui font de la PAO pour leur association, je
vous conseille de l'acheter, car, pour ses possibilités, c'est un bon investissement. Pour les budgets plus restreints, pensez
à ProPage. Attention, il offre moins de possibilités. A vous de choisir en fonction de vos besoins (n'oubliez pas qu'Amiga News
est réalisé avec ProPage. C'est écrit au début en tout petit !). Pour ceux qui quittent le navire, dommage, car je viens de voir
les prix actuels d'X-Press qui coûte trois fois PageStream.
J'utilise ce logiciel tous les jours et je peux aujourd'hui presque tout faire. J'espère que le presque deviendra du passé
quand j'aurai la version finale sous les yeux...
Comme tout logiciel professionnel, il faut plusieurs mois pour maîtriser PageStream. J'ai appris son fonctionnement et j'apprécie
ses qualités et ses défauts. Toutefois, la prise en main est très rapide et en quelques heures chacun pourra lui faire faire de
belles réalisations.
Note : les Éditions ADFI proposent une version française du logiciel mais avec l'interface 3.0h2 et cela amène quelques
conflits. Je travaille donc sur la version américaine, mais Pierre-Philippe Launay m'a promis une version française intégrale
avec la version finale.
En attendant, ne le boudez surtout pas, apprenez-le, il vous séduira comme il m'a séduit... Si vous le souhaitez, vous pouvez
m'envoyer vos remarques, suggestions et questions (par l'intermédiaire du journal), ainsi je pourrai orienter mes "Découvertes
de PageStream" en fonction de vos besoins.
Nom : PageStream 3.0i.
Développeur : SoftLogik.
Genre : publication assistée par ordinateur.
Date : 1996.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 3 Mo de mémoire, AmigaOS 2.04.
Licence : commercial.
Prix : NC.
|
|